Chapitre 13

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Putain, mais qu'est-ce qui m'a pris d'accepter son entraînement ?

Sandro : Relève-toi !

Mes yeux ternes se posent sur sa silhouette planant au-dessus de moi.

— Avoue-le, tu utilises cette excuse d'entraînement pour avoir l'occasion de me tabasser sans répercutions !

Il soupire en roulant des yeux. 

Sandro : Arrête tes conneries et remets-toi en place.

Allongée sur le sol, je l'ignore en faveur de retracer les dernières heures pour comprendre comment ai-je pu finir ici.
Hier soir, je suis arrivée dans cette villa et suis directement allée m'enfermer dans la chambre qui m'a était assignée. Ce matin, très tôt -6 heures-, Sandro est venu me trainer jusqu'à ce mini-gymnase. Depuis nous ne faisons que nous entraîner. Et il est maintenant 19 heures.

Combien de fois ai-je vomis aujourd'hui ? Putain de Sandro ! Il veut me tuer !

Sandro ne m'a laissé quitter cette pièce que deux fois. Pour le petit déjeuner, qui n'a eu lieu qu'après les trois premières heures d'entraînement et le repas de midi. Je n'ai eu le droit qu'à 15 minutes de pause toutes les deux heures.
Je me suis mise à vomir une fois passée les quatre heures d'entraînements. Sandro nous fait enchainer les exercices.

Et c'est plus de sport que je n'en ai jamais fait durant les cinq dernières années.

Sandro : Poupée ! Je t'ai dit de te lever.

— Je crois que je suis en train de mourir Sandro. Mes poumons sont en feu, mon cœur frappe trop fort contre ma cage thoracique et je peux jurer que mon cerveau est en manque d'oxygène. Tous mes muscles se crispent chaque fois que je tente de bouger et il n'est pas normal que mon corps soit de cette couleur.

Sandro : Ce n'est que le fruit de notre entraînement sur le ring.

Je m'offense de ses mots.

— Tu ne peux pas qualifier les trois dernières heures que tu as passées à me tabasser "d'entraînement." Il y a plus d'endroit couvert de bleu que de peau intacte !

Sandro soupire une énième fois avant de s'accroupir à mes côtés et me portant pour me relever. Je lève ma main à hauteur d'yeux pour qu'il puisse en contempler les tremblements.

— Tout mon de corps tremble, Sandro. Je suis incapable de reprendre les exercices. Pas sans risquer de faire un arrêt cardiaque.

Il nous fait sortir du gymnase pour prendre la direction de ma chambre.

Sandro : On en a fini pour aujourd'hui. Ce soir, on sort dîner ensemble poupée.

Je ne peux retenir une grimace de dégout à cette idée.

— Non, merci.

Il arque un sourcil dans ma direction.

— J'ai passée assez de temps avec toi aujourd'hui. Honnêtement, je pense que ta sale gueule à autant contribuer à me faire vomir que tes exercices à la con.

Au lieu de se sentir insulter Sandro éclate de rire. Il reprend son sérieux une fois dans ma chambre. Il me dépose sur le lit.

Sandro : Et si je te promets de te parler de comment le chien a fini entre mes mains ?

Je le dévisage en réfléchissant à l'offre.

Je n'ai aucune envie d'aller dîner avec ce type, mais je ne peux pas négliger l'opportunité d'en savoir plus sur leur relation. Merde ! Je vais devoir aller diner avec lui.

DETTE DE VIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant