Chapitre 35

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— Il va se servir des informations pour réduire tes stocks. Je sais aussi qu'il prépare quelque chose Zay', une chose qui nécessite des grosses armes. J'ai un mauvais pressentiment à ce sujet. Mais il a dit qu'il m'en parlerait alors je ne peux qu'attendre.

Zaynir : Je vais garder les oreilles ouvertes pour tenter d'en savoir plus. Mais tant qu'il ne fera rien de plus, nous ne saurons pas ce qu'il prépare. Nous allons devoir rester prudent. Sandro aime frapper au moment où on s'y attend le moins.

— Oui, ça ne m'étonne pas de lui. Je lui ai donné toutes les informations sur la clé USB, je n'ai rien retirée parce que je pensais qu'en réduire le contenu ne serait pas assez aux yeux de Sandro. Je pense offrir les mêmes informations aux fédéraux.

Zaynir : Quand vas-tu les voir pour un débriefing ?

— Demain matin. Il est trop tard ce soir pour y aller. Je pense couper une partie de l'enregistrement audio afin qu'ils ne sachent pas que j'ai donnée des informations sur toi à Sandro.

Zaynir : Pourquoi ?

— Comme ça, si tes entrepôts sont attaqués dans les prochains jours, nous saurons avec certitude que cela vient de Sandro. Et, je préfère attendre que les fédéraux me demandent de récolter des preuves contre toi, comme ça, je pourrais leur donner la clé USB pour répondre à leur demande. Cela t'évitera de devoir me transmettre encore plus de renseignement sur tes affaires.

Je marque une pause pour m'hydrater.

— Ça réduira tes pertes puisque d'ici là, il y a de grandes chances que Sandro soit passé à l'action pour attaquer tes stocks. Si les fédéraux passent à l'assaut et se rendent compte que ses entrepôts ne sont plus utilisés, je pourrais toujours dire que je n'étais pas au courant.

Zaynir : Je comprends ton résonnement. C'est une très bonne stratégie. Je te laisse gérer ça comme tu le souhaites. Je te donnerai surement une autre clé USB dans les prochains jours pour que tu puisses la garder sous la main si besoin.

— D'accord. Maintenant, la soirée a été longue, je rêve d'une bonne nuit de sommeil.

Zaynir s'approche de moi pour entourer ma taille de ses bras. Mes propres bras se faufilent autour de son cou.

Zaynir : Passe la nuit avec moi.

Mes doigts caressent l'arrière de son cou.

— Mmh... seulement si j'ai le droit à un massage.

Zaynir : Tu auras ton massage. Mais je veux d'abord un bon bain chaud après cette longue journée. Partante pour le partager avec moi ?

J'hoche la tête.

— Je ne refuserais jamais un bain chaud !

Zaynir se penche pour m'embrasser tendrement. Je me laisse porter dans le baiser.

Zaynir fait un bien meilleur compagnon que Sandro.

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Zaynir : Quand as-tu fait ce tatouage ?

Je baisse les yeux sur mon tatouage le plus récent. Celui-ci est situé entre mes deux seins et représente un papillon. Zaynir le regarde de sa place, par-dessus de mon épaule, puisque mon dos est collé contre son torse.
Mon tatouage est visible étant donné qu'il n'est pas immergé sous l'eau.

— C'est ma façon de fêter l'ouverture de l'entreprise. Un cadeau que je me suis offerte à moi-même.

Zaynir : Pourquoi un papillon ?

DETTE DE VIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant