CHAPITRE 9 : Réconfort

3 1 0
                                    

Note : Je vous met ce lien, c'est une musique d'un jeu, et je trouve qu'elle va très bien avec l'ambiance du chapitre, alors je vous conseille de lire avec ça dans les oreilles ^^


Je me souvient de chaque phrases qu'il a prononcé, chaque injures qu'il m'a balancé à la tronche et que je m'étais recroquevillée comme les chats,vous savez, quand on leur balance une tranche de fromage sur la tête :') . Il m'avait seulement heurté verbalement, et pas physiquement, heureusement . Alors il étais parti en disant qu'il ne voulait plus me voir pendant deux jours au moins .

"Toc Toc"

Je ne répondit pas et me recroquevilla encore plus dans ma couette, assise dans un coin, littéralement en P.L.S ... Une voix grave résonna alors derrière la porte :

- Puis-je entrer, Miss ?

Aucune réponse .

"Claque"

La porte s'ouvrit pour laisser entrer une silhouette imposante . Il referma la porte derrière lui et me vu, en train de verser quelques larmes (pour changer) enroulée dans ma couverture blanche .

- Est-ce que tout va bien ?

Je fermai les yeux, puis une fraction de secondes après, je senti une présence à coté de moi, et une main venir se poser sur ma maigre protection, accompagnée d'une voix douce, chaude et envoûtante :

- Je ... C'est un idiot, ne l'écoutez pas . Peu importe ce qu'il vous ai dit ou fait il ne faut pas en tenir rigueur .

- Partez , ... je vous en prie ... Dis-je d'une voix pleine de peur étranglée par les pleurs . Je ...

Je n'eus pas le temps de terminer qu'il s'agenouilla, retira un bout de couette qui couvrait mon visage et plongea son regard marron-orangé en moi, un sourire protecteur aux lèvres .

- Eh, ça va aller . Vous savez, il y a des mauvaises phases dans la vie et on ne peut y échapper .

Sous cette phrase, je me redressai et pris sa cravate d'une main, laissant un peu tomber mon duvet . Nous nous étions levés tous les deux .

- Ma sœur est morte par ma faute et vous allez me dire que CE N'EST QU'UNE MAUVAISE PHASE ?! VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI !

Il me pris dans ses bras, me tenant la tête et m'enveloppant de son odeur de cannelle et d'épices . Je sentis la chaleur de son corps s'infiltrer dans ma peau, mes yeux me brûler, et des chaudes larmes commençaient à couler sur son épaule . Pendant de longues minutes, il murmura des mots réconfortants à mon oreille, me serrant de plus en plus contre lui, jusqu'à ce que je me calme . Après un moment, nous nous détachâmes l'un de l'autre et il me dit simplement que je ferais mieux de manger au moins un peu pour ne pas perdre trop de force . Il s'assura que je n'ai pas froid, que j'avais assez d'eau et d'affaires propres puis sortit aussi vite qu'il était arrivé, en me disant qu'il reviendrait demain pour vérifier que tout allait bien . C'est alors au moment de me glisser sous les draps que je me rendis compte de ce que cet homme avait réussi à faire avec moi : me calmer en quelques secondes . Ce que personne, pas même Saule, n'était arrivé à faire . En seulement un mouvement, un seul contact il avait calmé l'animal enragé qui somnolait au fond de moi . La bête qui semblait indomptable avait été endormie . Mais elle ne faisait que somnoler, elle n'avait pas été exterminée .

Bon ça va j'arrête avec mes répétitions pas originales ^^' revenons-en à l'histoire principale :

Le lendemain, il revint avec un plateau pour le déjeuner . Il repartit aussitôt pour ne pas me déranger mais il me demanda juste de lui promettre que cette fois-ci, je mangerais correctement . Ce que je fis . Pourquoi ? Ben parce-qu'il me l'avait demandé, ya pas plus simple, les gars . Ben ouais, vous vous attendiez à quoi ? Que je tienne tête a cette grosse masse de muscles ? Vous rigolez :') . Nan mais plus sérieusement, je sais vraiment pas pourquoi je l'ai fait, d'habitude, je me laisse pas faire et je n'obéis qu'aux ordres ou je sais que je me ferais punir si je n'obéit pas . Oui ça fait beaucoup de fois le mot "obéir" en une seule phrase ... Dites-donc je m'écarte un peu trop du sujet, moi .

Tout ce qui comptait, c'est qu'il avais réussi a me faire oublier mes peurs et mes chagrins pendant quelques minutes .

AsyreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant