Asyre

CHAPITRE 10 :

Au bout de la première semaine, malgré la "gentillesse" de William et le fais qu'on ai un peu appris à se connaitre, je commençais déjà à réfléchir à un plan d'escapade . Sauf que maintenant qu'"il" savait ce dont j'étais capable, il avait évidemment sécurisé tout le château . Le premier plan avait mis presque un mois à mettre en place . Là, je devais en imaginer un en moins de deux jours, avec : gardes x3, surveillance x3 et effet de surprise -100 . Alors avec ça je suis pas sortit de l'auberge ...

Mais bon il faut bien commencer par quelque part ... Je pris donc un bout de papier et un crayon, m'installa sur mon bureau et commença à gribouiller ce que je me souvenais du plan du château . Après un grosse heure-et-demi, je rangeais la feuille dans un endroit ou personne ne viendrait fouiller : Au fond du tiroir ou étaient rangés mes sous-vêtements . "Je doute vraiment que quelqu'un cherche là-dedans ..."

Je saisi une deuxième feuille vierge pour noter ce qui me passais par la tête et transformer ça en poème . Tandis que je finissais mon texte après une demi-heure, je m'étalais sur mon bureau, tombant de sommeil après tout ce qu'il s'était passé . Mon sommeil fut presque calme, non sans quelques cauchemars, mais moins horribles depuis la rencontre avec le commandant .

Mon esprit était ailleurs, mais je cru entendre un petit bruit sourd,qui ne me dérangea pas plus que ça, les rêves reprenant le dessus . C'est alors que je senti une chaude pression sur mon épaule mise à nu, la bretelle de ma robe ayant glissée pendant ma sieste . Je me redressai lentement, mon esprit restant un peu dans les rêves . Je tournai la tête qui me paraissait lourde, puis je sursautai alors que je vis le regard félin qui était tourné vers moi . Les yeux marron-orangés d'un militaire à la peau mate étaient plongés dans les miens . Il sursauta aussi, ce qui me valu un petit rire, lui esquissa un joli sourire . Il s'assis sur un chaise et rougit soudainement en détourna le regard .

- V-votre bretelle, princesse ...

Je vis qu'effectivement comme dis précédemment la bretelle droite de ma robe beige avait glissée le long de mon épaule . Je rougissais à mon tour et m'empressai de la remettre, mais remarquant qu'elle s'était desserrée, je tentais de la rajuster, sans grands succès . Will le remarqua, se leva et se mis sur le coté de la chaise de bureau ou j'étais assise et entrepris de serrer correctement la bretelle, ce qui me refis sursauter, mais il ne semblait pas l'avoir remarquer . quand il eu fini, il s'assit, tirant un regard furtif au bureau et me demanda :

- Qu'étiez-vous en train de faire pour vous endormir comme tel sur votre table de travail ?

D'un coup je me levais et pris soudainement le papier puis le rangeant précipitamment et à l'arrache dans le tiroir du bureau je répondit, peu sure de ce que j'allais répondre à cela :

- R-rien ! Rien du tout !

- Mmm pourtant du peu que j'eus pu voir en vous réveillant, arrêtez-moi si je me trompe, j'eus cru voir que vous aviez écrit un poème, princesse .

Effectivement j'avais écris, mais pas les jolies pensées d'une gentille princesse mignonne et douce, non . Plutôt le genre de pensées que quelqu'un de triste, de blessé, de détruit de l'intérieur aurais pu écrire . Je me dis que j'allais essayer de brûler ce funeste texte . Ou de le tremper dans l'eau et le déchiqueter, ce qui serais quand même un peu plus safe et plus facile . Mon regard se reposa sur le tiroir ou résidait le poème, d'un air triste .

- Oh ... Je ne voulais vous ... Je suis désolé ...

Je me retournais vers lui, le serra dans mes bras, mes mains autour de sa taille .

- Arrêtez d'être tout le temps désolé, ça m'énerve .

- Mais qu'est-ce que vous-

- La ferme . Je le serra un peu plus .

C'est alors que je senti une main dans mon dos, chaude, douce, puis une deuxième sur ma nuque, réconfortante, chaleureuse . Je devinais un sourir réconfortant et un peu amusé posé sur moi . Quand, encore une fois, la chaleur de son corps imposant sur le mien me provoqua de petits papillons dans le ventre, je commençai à somnoler, la tête sur son épaule .