Le calme - Chapitre 16

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Le chant des oiseaux résonnait dans la pièce, la lumière douce du soleil s'infiltrait dans la chambre et un air frais et pur soufflait entre les quatre murs. Le réveil sonna, brisant la douce symphonie. Mais contrairement à la veille, Jisung ne rechigna pas, il bougea du torse chaud de Minho et éteignit l'alarme. Il s'étira avant d'observer le magnifique visage de l'autre brun. Il avait toujours les paupières fermées, mais le lycéen savait qu'il était réveillé. Il leva une main vers son front, déplaçant doucement une mèche qui venait lui chatouiller le haut du nez. Face à cette caresse douce et lente, Minho ouvrit les yeux, plantant ses pupilles dans ceux de Jisung, un immense sourire sur les lèvres. La peinture s'avança et embrassa délicatement le brun.

Si c'était comme ça chaque matin, Jisung aurait toujours hâte de se lever, même un jour d'école. Ils continuèrent de se donner des petits bisous ainsi que des câlins, avant que Jisung ne se lève pour manger. Il sautilla gaiement dans le couloir, chantonna l'air d'une chanson dans la cuisine, et il mangea goulûment ses céréales, puis caressa avec joie le chien qui fut ravi de tout cet amour donné subitement. Quand il revint dans sa chambre, il se précipita vers Minho, toujours couché, pour l'encercler de ses bras.

– On aurait dû s'embrasser avant. Je préfère cette relation-là, chuchota Minho.

Jisung sourit contre son cou, humant son parfum qu'il aimait tant.

– Moi aussi putain. Mais j'avais peur que tu partes à tout jamais si je te roulais une pelle.

– Tu sais, j'attendais que ça. J'avais bien remarqué tes regards sur ma bouche.

Le brun rougit, heureusement, Minho ne voyait pas sa tête. De toute façon, le jeune homme adorait voir son peintre rougir, ça lui donnait un air encore plus mignon.

– Et bien, tu avais remarqué que je te kiffais avant même que je le remarque moi-même.

Minho pouffa de rire. Il passa ses mains à travers la tignasse brune de Jisung. Ces cheveux étaient si doux, c'était agréable.

– Cette fois, reprit le lycéen, tu ne pars pas pendant que je suis en cours.

Il s'était relevé pour se mettre bien en face de Minho, le fixant dans les yeux.

– Je serais un complet idiot si je disparaissais alors que je peux enfin te montrer à quel point je t'aime.

Cette fois, Minho put voir les joues de Jisung se teindre en rouge, il sourit face à cette vision. Le brun n'attendit pas plus longtemps pour écraser ses lèvres contre celles de sa peinture. Ils s'embrassèrent avec fougue et passion. Ça ne faisait même pas 24 heures que Jisung avait expérimenté son premier baisé, pourtant, il adorait déjà ça. Dès que sa bouche quittait celle de son Apollon, il ressentait un vide, pareil à un trou noir. Mais dès qu'elles se rejoignaient pour danser en osmose dans une danse endiablée, un feu ardant crépitait dans tout son corps, de nouvelles sensations, toutes plus exquises les une que les autres, apparaissaient.

Dernièrement, il s'était beaucoup imaginé embrasser Minho. Mais l'imagination n'avait vraiment pas la même saveur. Jamais il aurait pu créer un tel sentiment, jamais il aurait pu l'imaginer tant c'était sensationnel et extraordinaire.

Mais l'heure tournait dangereusement et Jisung devait s'en aller pour l'école. Le brun s'habilla et enfourna ses cahiers dans son sac. Puis, il revint vers Minho, qui était maintenant debout. Il passa ses bras autour de sa nuque et l'embrassa encore.

– Je n'ai pas envie de te quitter, grogna-t-il entre deux baisers.

– Tu ne me quittes pas, tu t'éloignes juste de moi le temps d'une journée. Je serais là à ton retour. C'est promis.

Paraphrénie || MinsungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant