Chapitre 8

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Confus et attendant la suite, je n'osais pas bouger. Enzo allait m'en apprendre une ! J'étais complètement partagé entre l'humiliation que je me sentais vivre et l'excitation de plaire à mon mec, dans une situation au caractère bien sexuel...
    Enzo me fit repasser par la position "assis" que je me suis tenu d'exécuter au mieux pour lui plaire, et s'approcha de moi. Du sac noir, il sorti quatre bracelets de cuir. Je n'ai jamais vraiment été très porté sur le bdsm, mais là j'avoue qu'ils avaient un petit côté excitant...
    Il plaça les deux plus petits autour de mes poignets, les fermant assez fort avec une boucle en metal, et installa les deux plus grands autour de mes chevilles. Il donna ensuite une petite caresse sur mes cheveux, puis me gifla en plongeant son regard dans le mien.
—Soumet toi. m'ordonna t il.
    Le rouge me monta directement aux joues. Je ne comprenais pas du tout où il voulait en venir, mais l'ordre était si directif et dominateur que de moi même je me suis un peu couché sur le tapis. Mais ça ne devait pas être au goût de mon copain car il s'écria :
—Aller !
    J'eu droit à un coup de pied sur le haut de la tête qui plaqua complètement mon visage contre le tapis. La bave qui s'accumulait autour de ma bouche ouverte s'étala un peu sur le sol, et dans un réflexe primitif je tentais de me défaire de la position.
    Mais Enzo je broncha pas, et il commença à me donner des petits coups par derrière avec la cravache, qui arrivait pour mon plus grand malheur sur mes couilles. Cherchant à fuir la sensation désagréable, la tête toujours coincée entre le tapis et le pied d'Enzo, je me suis mis à lever les fesses en l'air. Le brun attrapa ensuite mes bras pour venir les tordre dans mon dos, comme si mes poignets étaient attachés. Puis il donna des coups de cravache entre mes cuisses qui s'écartèrent, et appuya sur le creux de mes reins pour me faire cambrer.
    Il se redressa, debout à côté de moi, la cravache pendante dans sa main, et ordonna :
—Assis.
    Content de me détendre un peu mes bras douloureux, je me suis redressé en position "assis", les bras posés devant mes genoux et la tête un peu baissée vers le sol. Enzo caressa de nouveau mes cheveux pendant quelques minutes tandis que Mathias avait sorti sa queue pour commencer à se branler, puis il descendit le long de mon cou avec une longue caresse. Il arriva juste en bas de celui ci, à la naissance de mes deux trapèzes. Il attrapa la peau d'un coup vif, la pinça et la tordit entre ses deux doigts. La douleur me fit lâcher un petit cri et rentrer les épaules, et Enzo demanda, sans hausser la voix mais d'un ton ferme et directif :
—Soumet toi.
    Je ne me fis pas attendre. J'étais plutôt de nature un peu rebelle, mais c'est comme si je venais de perdre la moindre possibilité de tenir une place de chef.
    Je me suis penché en avant, plaçant mes mains de chaque côté de mon visage pour me permettre de descendre celui-ci et de venir le coucher sur le côté, en préférant le côté où Mathias ne se trouvait pas. Puis j'ai levé les fesses aussi haut que je le pouvais, écarté mes genoux dévoilant parfaitement toute mon intimité. Mes deux bras sont venus se rejoindre dans mon dos, les poings serrés, placés l'un au dessus de l'autre, et j'ai creusé mon dos pour lui donner une cambrure parfaite.
—Hum, j'adore !! fit le beau gosse de service en se levant pour venir caresser les épaules d'Enzo.
—Ça me donne envie de prendre ton petit cul. lui dit il.
—Si je peux prendre le tiens, répondit Mathias en laissant un baiser sur la joue de son amant.
—Ça va pas être possible... répondit celui-ci en tournant le visage pour venir joindre sa bouche à celle tendue devant lui.
—Je sais... on a bien fait de se trouver une petite pute personnelle.
    Mathias lâcha une petite claque sur ma fesse droite, me montant complètement le rouge aux joues. Je savais qu'Enzo aimait les hommes, mais qu'il ne laisserait jamais quelqu'un le prendre... Et comme Mathias avait l'air d'être pareil, je comprenais mieux ce que mon rôle venait faire entre eux deux. Ils avaient envie d'être ensemble mais ça ne collait pas sexuellement.
    Réalisant que c'était la seule raison qui aurait pu faire de leur relation un échec, je me suis soudainement senti bien inutile. Enzo ne m'avait sûrement jamais aimé et profitait de moi depuis des années... Une petite larme coula le long de mes joues mais la muselière toujours en place m'empêchait de faire une crise de pleurs comme je l'aurais souhaité. En même temps, ça m'embêterais de chouiner de nouveau devant Mathias...
    Mais c'était Enzo que j'aimais et pas un autre. Donc challenge lancé, je me suis dit que j'allais tout faire pour le récupérer.
    Alors que lui m'avait déjà... il se pencha vers moi et attrapa les deux bracelets sur mes poignets. Une petite encoche en métal était présente sur chacun d'eux, leurs permettant de se bloquer l'un dans l'autre et d'ainsi les lier, rendant toute tentative pour récupérer une position normale impossible.
    Mathias s'approcha de nous, et caressa la queue d'Enzo, tendue devant mes fesses. Il la branla en l'embrassant, tandis que le brun retirait leurs chemises.
—Purée, tu m'excites trop... soupira Enzo à l'encontre de son amant dans un râle de plaisir.
—Regarde, un trou rien que pour toi... murmura Mathias en venant caresser ma croupe de ses deux mains pour bien dégager l'entrée de mes fesses.
    Il retira son pantalon et vient se placer à cheval au dessus de mon dos, au dessus de mes poignets, face à Enzo. En soutenant le regard du brun, il lâcha un long filet de bave qui atterrit juste sur l'entrée de mon cul. De sa main droite, il approcha son majeur et le rentra complètement en moi, me soutirant un long gémissement de plaisir que je me suis pourtant efforcé de cacher.
    Il continua à me doigter pendant de longues minutes, insérant de plus en plus de doigts jusqu'à venir forcer l'entrée de mon trou assez violemment avec les quatre doigts de sa main.
—Hum putain continue... baise le... soupira Enzo tout en se branlant.
    Mathias ne se fit pas prier. Il enfonçait ses doigts de plus en plus profond, et de plus en plus vite. J'étais partagé entre la douleur et la sensation d'être complètement ouvert de par la position que nous tenions tous les deux.
    Il finit par retirer sa main, venant une fois de plus donner plusieurs grosses claques sur mon cul avant d'attraper chacune de mes fesses pour les écarter et exposer mon intimité à la vue d'Enzo. Je ne voyais rien de la scène, toujours écrasé contre le tapis le cul en l'air, mais je le sentais saliver dans mon dos.
    Mathias attrapa la verge tendue devant lui et doucement vient la positionner devant mon cul. Il la guida jusqu'à ce qu'elle soit rentrée complètement en moi, et que je sente les poils ras du pubis de Enzo caresser ma peau. Alors Mathias attrapa mes hanches pour les tenir bien hautes, et lâcha :
—Vas-y, défonce le.
    Enzo ne se fit pas prier. Il débuta ses coups de bourrin dans mon cul, faisant cogner ma tête contre le tapis à chaque fois que sa bite cognait contre ma prostate. La muselière m'empêchait de crier comme je l'aurais fait en temps normal, alors je ne faisais que lâcher malgré moi des gémissements transformés en grognements que je ne trouvais pas super sexy mais qui les excitait beaucoup.
    Il me baisa ainsi pendant une bonne dizaine de minutes, sans ralentir, pendant que Mathias avait posé sa queue contre le bas de mon dos et qu'il se branlait en la coinçant entre ma peau et sa main. Enzo finit par jouir au fond de mon cul, dans de grands râles rauques, et fut bientôt rejoint par Mathias qui opta pour la bonne méthode du poignet pour lâcher sa purée qui s'étala sur mon cul et le pubis du brun.
    Il restèrent quelques instants ainsi, à se satisfaire visuellement de la situation, en lâchant quelques insultes à mon égard rejointes par des caresses sensuelles pendant qu'ils se roulaient des pelles.
—J'ai grave kiffé. annonça Enzo en se laissant tomber sur le canapé.
—Moi aussi chéri... murmura Mathias en venant lui voler un baiser, blotti contre lui.
    Je leur aurais bien crié ma façon de penser, mais ma tête toujours coincée dans la muselière et le corps engourdi dans la position m'en empêchait. Et puis... moi aussi j'avais malheureusement kiffé...

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Alors, Mathias ou Enzo ? 🙄
Au plaisir d'avoir votre avis 😏

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 22, 2022 ⏰

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