WAR OF HEARTS - THE 100

t w e n t y

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| chapter twenty - drowning with your own blood |
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— Elle est morte, lâchais je en me tournant vers Clarke. Je suis désolée.

— Mettez la avec les autres, demande-t-elle à deux gars pour qu'il fasse sortir le corps de la fille qui venait de nous quitter.

Emportée par le virus.

Je ferme les yeux de la jeune fille avant de me relever et m'écarter pour laisser les garçons prendre son corps.

Je les suis jusqu'à l'extérieur avec Clarke et je m'assois assez lourdement à l'entrée de la navette.

— Tu devrais rentrer à l'intérieur et te reposer, Maze. Tu sembles plus affectée par le virus.

— Je ne peux pas mourir là-dedans, Clarke. Je ne mourrai pas comme ça. Je veux mourir à l'air libre.

— Tu ne mourras pas, Maze.

— T'en es sûre? Lui demandais je. Tu viens de le dire toi-même. Je suis plus affectée par ce virus que n'importe qui d'autres.

— Vous avez assez à manger? À boire? Nous demande Bellamy qui s'approche un peu, tout en gardant ses distances.

— Oui, répond Clarke. Des médicaments seraient efficaces.

— Je vais voir ce que je peux faire.

— Comment va Jordan? Lui demandais je. Est-ce qu'il se débrouille bien là-bas?

— Je vais lui demander où il en est dans ses anti-inflammatoires.

— Je parlais plutôt sur le plan émotionnel. Comment il se débrouille?

— Il a peur pour toi. Mais il garde la face.

— Ouais, ricanais je légèrement. C'est bien un McCoy.

Je suis interrompue dans mes ricanements par une quinte de toux rauque et sèche, qui perturbe ma respiration.

— Oh mon Dieu, soupirais je quand je la retrouve enfin, après avoir craché mes poumons.

— Octavia, ça va?

— Bellamy, attends, l'arrête Clarke alors qu'il s'apprêtait à rentrer dans la navette. Elle n'est pas ici. Je l'ai envoyé voir Lincoln. Écoute. Si un remède existe, il doit l'avoir. Je ne te l'ai pas dit parce que je sais que tu ne l'aurais pas laissé partir.

— S'il lui arrive quelque chose, ça va chauffer entre nous, crache-t-il avant de partir déterminé à aller chercher sa soeur.

— Bellamy. Bellamy!

— Je ne veux pas jouer les plombeuses d'ambiance mais... tu es bien trop naïve pour penser qu'il y ait un remède. Mais je veux bien le mettre sur le compte du virus, ajoutais je avant de remettre à légèrement tousser.