Chapitre II : L'île des Rois

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Note de Tao : Esteban, Zia et moi étions tous sous le choc après les révélations d'Ambrosius ! Cela nous a pris du temps, à l'époque, pour nous en remettre... Après en avoir discuté entre nous et rejoint Indali, qui nous attendait à mon Palais, il fût décidé de prévenir au plus vite Isabella que son père était peut-être vivant : indépendamment du souhait de notre ancien ennemi de le voir incarner son avocat, cela nous semblait la moindre des choses... Mendoza était également concerné, étant donné sa relation avec la fille du Docteur. Nous avons donc pris congé de Rana'Ori et sommes retournés à Pattala. Cela ne posa pas de difficulté particulière, car nous avions déjà pris l'habitude de revenir fréquemment dans le village hindou, afin de ne pas être abusés par la différence temporelle existant entre les deux mondes...Esteban profitait en outre de ces visites pour s'entraîner avec Isabella et Mendoza. Pour atteindre la ville dont ma chère Indali est native, nous avons, comme toujours, emprunté le portail doré de Kûmlar. C'est en effet là que nous laissions le Grand Condor, car il n'existait pas d'accès direct pour la ville indienne... Après quelques heures de vol sans histoire, nous avons rejoint nos anciens compagnons qui, Soledad et Tyrias les premiers, nous accueillirent à bras ouverts. Tous étaient là... Sauf Pedro et Sancho, que nous n'avions pas vus depuis longtemps : les deux marins se la coulaient douce à Zimbabwe...Zia et Esteban prirent chacun un des jumeaux dans leurs bras et nous allâmes tous ensemble au centre du village...

1540. Pattala, sous un ciel radieux.
Dehors le soleil brille, mais c'est dans la grande maison d'Esteban et Zia, située près de celle de Tao et d'Indali, que les amis se concertent. Bien qu'ils se voient assez souvent, leurs retrouvailles avaient été joyeuses, comme d'habitude, jusqu'à ce que les anciens élus et leur naacal leur relatent ce qu'Ambrosius leur avait dit. Seule une poignée d'hommes et de femmes pouvaient se targuer d'avoir déjà vu l'ancienne espionne du groupe perdre ses moyens. Pourtant, devant tous ses amis, c'était bien ce qui arrivait à Isabella. Elle restait figée, blanche, le souffle coupé.
Après quelques instants, son esprit rationnel et pragmatique reprend toutefois le dessus. Voulant s'assurer d'avoir bien entendu et bien compris, la bretteuse prend alors la parole :
« Zia, peux-tu, s'il te plaît, me répéter tout cela ? Je n'arrive pas à croire ce que je viens d'entendre...
- Oui, bien sûr, déclare l'inca, comprenant la stupeur de son amie. Voilà : d'après Ambrosius, le Docteur et lui étaient déjà tous deux en Amérique du sud en même temps que nous, à l'époque, quand nous cherchions la première Cité d'Or... Eux aussi la cherchaient, mais ils avaient choisi des approches différentes : Ambrosius préférait mener ses recherches seul, si ce n'est accompagné de quelques conquistadors mis à sa disposition par Charles Quint. De son côté, ton père avait fait alliance avec des autochtones, dont Marinche ».
A la mention de ce nom, Zia tressaille malgré elle, avant de reprendre : « les deux membres de l'Ordre du Sablier se sont donc dispersés, mais ils sont toujours restés en contact, même si ce n'était qu'épisodiquement : ils utilisaient des conquistadors ou des messagers comme intermédiaires à chaque fois qu'ils le pouvaient...Parfois, Ambrosius utilisait sa nef pour voir le Docteur en personne, quand un sujet était assez sérieux pour cela. Les deux hommes se tenaient ainsi informés de leurs découvertes respectives... »
Tandis qu'elle évoque tout cela, l'inca a encore en tête la scène qui s'était jouée devant eux quand l'alchimiste, dans sa prison, lui faisait à elle, Rana'Ori, Esteban et Tao, ces révélations. Le savant avait pris un malin plaisir en voyant leurs réactions...
« Toujours d'après Ambrosius, continue Tao, le Docteur aurait été grièvement blessé lors de l'effondrement de la zone du Bouclier Fumant, aussi appelée Base d'Apuchi, quand la machine olmèque en est sortie pour nous attaquer... C'est plausible : Esteban, Zia, Mendoza, Sancho, Pedro et moi savions que Fernando avait pactisé avec les olmèques et nous avons toujours supposé que le Docteur avait disparu à cette occasion. Mais cela faisait un moment que notre groupe avait été séparé du sien et nous n'avons jamais vu son corps de nos yeux. Selon Ambrosius, son confrère aurait survécu à ses blessures... Le Docteur le lui aurait écrit dans un message qui lui aurait été remis par l'un de ses aztèques...
- Comment est-ce possible ? interroge Mendoza tout en tournant la tête vers sa bien-aimée. Nous n'avons pas vu de nous-mêmes la mort de ton père, Isabella, mais il est impossible que quelqu'un puisse réchapper d'un tel cataclysme...
- Mendoza, le reprend Athanaos : tu oublies que j'ai moi-même survécu à la grave maladie qui m'a affecté quand j'ai empêché le Grand Héritage de s'enfoncer dans les profondeurs de la terre... J'ai eu énormément de chance : mon ancien confrère a pu en avoir tout autant... Le Docteur est un homme plein de ressources. Si quelqu'un a pu se sortir d'une telle situation, c'est bien lui...
- Ambrosius, termine Esteban, ne sait pas comment Fernando a pu survivre. Il ne le lui a pas demandé et nous a avoué, au fond, n'en avoir cure... Si ce n'est qu'il a besoin de lui, désormais, pour le défendre lors du procès à venir et dont nous vous avons parlé...D'après lui, c'est le seul homme qui pourrait accepter de le représenter.
- Je...Je n'arrive toujours pas à y croire, balbutie Laguerra stupéfaite... J'en ai toujours voulu à mon père de m'avoir abandonnée pour sa quête insensée d'or... Il m'a simplement laissée en plan, juste comme cela...Mendoza m'a raconté ce qu'il vous avait fait subir. Je sais que, quand il est déterminé, Fernando est dur, prêt à tout, pour arriver à ses fins. Je ne pensais pas que cela inclurait les pires bassesses... Cependant, il reste tout de même mon père... C'est lui-même qui m'avait recommandée à Charles Quint pour que je devienne une espionne. Et, même s'ils sont lointains, nous avons aussi eu de bons moments ensemble. Il m'a appris beaucoup de choses. Mais il est vrai, concède Isabella, que tout ce que je sais concernant la disparition de mon père, c'est Ambrosius qui me l'a dit.
- Il t'a menti, chérie, annonce Mendoza en posant délicatement une main sur son épaule, pour atténuer ses propos.
- Pourquoi Ambrosius ne m'a t-il jamais révélé tout cela ? Demande-t-elle d'une voix tremblante.
- La réponse est facile, dit Esteban : par simple calcul ! A part le réel intérêt qu'il a eu pour Tao en tant que savant, il n'aime personne et ne fait rien de désintéressé ! Tant que tu étais dans l'ignorance, et hormis ta mission d'espionne, tu n'avais pas de raison de le quitter. Ambrosius voulait pouvoir continuer à t'utiliser à ses fins pour trouver les autres cités d'or ! Si tu avais su que ton père était vivant ou en danger, tu aurais peut-être voulu le rejoindre ? »
Approuvant le raisonnement du Fils du Soleil, une puissante colère monte chez l'aventurière, qui serre les poings jusqu'à s'en blanchir les phalanges.
«Maudit Ambrosius ! Hurle-t-elle en faisant sursauter toute l'assistance. Je n'étais pas proche de mon père, pas depuis qu'il s'est mis en tête de chercher les cités d'or. Mais tu n'avais pas le droit de me cacher cela ! Quel ignoble individu !
- Ne t'inquiète pas, Isabella, dit Esteban d'une voix douce pour calmer son amie. Il paiera pour tout cela. L'issue de son procès ne fait aucun doute à mes yeux, quel que soit son défenseur. Mais pour l'instant, nous devons retrouver ton père...
- S'il est vraiment toujours vivant, tempère Athanaos attirant par là l'attention : il est possible qu'Ambrosius vous ait menti à nouveau...
- Pourquoi ferait-il cela ? demande Tao. Il n'aurait rien à y gagner...
- Si, indique Zia après un temps de réflexion : pour semer le doute... Nous tourmenter... Juste pour nous faire tous tourner en bourrique... C'est peut-être le seul moyen qu'il a trouvé pour s'amuser à nos dépens depuis sa cellule...
-Bah ! Moi, ce que j'en dis, déclare Gaspard, c'est que l'on devrait juste ne pas se soucier d'Ambrosius et le laisser moisir dans sa cellule !
- Si cela ne tenait qu'à moi, dit Esteban, je serai d'accord avec toi ! Cependant, nous avons promis à Rana'Ori d'essayer de retrouver le Docteur. Même si pour elle et pour nous la culpabilité d'Ambrosius ne fait pas de doute, nous avons convenu que le procès devrait être le plus équitable possible...
- Mais où allez-vous chercher Fernando ? demande Mendoza. Notre dernière rencontre avec lui date d'il y a huit ans ! Il peut être n'importe où sur la planète...
- Nous avons de quoi bien réduire le périmètre, assure Tao. Avant que nous ne prenions congé de lui, Ambrosius nous a indiqué qu'après son échec aux Amériques et s'être remis de ses blessures, le Docteur lui avait signalé qu'il comptait se mettre à la recherche d'une autre source d'or que les Cités ! Des rumeurs en provenance d'Asie évoquaient l'existence d'une gigantesque montagne dorée.
- Nul doute, soupire Isabella, que de tels récits ont du y attirer mon père comme un aimant le ferait avec du métal...
- Oui, acquiesce Zia. Ces histoires mentionnaient un lieu, bien au sud ouest du Nouveau Monde.
- Mais, il n'y a rien dans cette direction-là ! proteste Gaspard. Que l'océan...
- Non, mon ami, lui répond Athanaos. La Terre est ronde... Si le docteur est parti dans cette direction, elle se situe alors aussi au sud-est de Pattala.
- Ambrosius, ajoute le Fils du Soleil, a mentionné un nom pour cet endroit : les Moluques.
- Les « Mollusques » ? interroge Gaspard. Qu'est-ce que c'est que ça ? Encore un repaire de faces de poulpes ?
- Non, Gaspard, le reprend Mendoza un brin atterré : les Mo-lu-ques ! Cela me dit vaguement quelque chose... Si me souviens bien, c'est un archipel. A l'époque où je recrutais des marins dans les tavernes, pour mes expéditions, certains loups de mer, des portugais, se vantaient d'y être allés. Ils avaient parlé de cette terre fragmentée sous le nom d' « île des Rois ». J'avoue ne pas les avoir crus à l'époque... A vrai dire, personne ne les croyait : cet ensemble d'îles est à l'autre bout du monde ! Enfin, depuis Barcelone... Il est plus proche d'ici, mais cela reste très isolé...
- Un archipel... intervient Indali. Cela fait tout de même encore une grande région à explorer pour y trouver le père d'Isabella...
- J'imagine, ajoute Athanaos, que peu d'occidentaux tels que nous se rendent dans cette partie du monde. Ils ne doivent pas passer inaperçus de la population locale.
- Et, termine Esteban en tournant la tête en direction de la bretteuse, si ton père a gardé son accoutrement flamboyant, son fouet et son sale caractère, quelqu'un a bien du le remarquer... »
A ces mots, l'aventurière acquiesce avec un hochement de tête et un petit sourire.
« En admettant que vous le trouviez, reprend Mendoza. Comment comptez-vous lui demander d'aider Ambrosius ? Il risque de ne pas vouloir. Il pourrait même décider de vous attaquer...
- Zia, Tao et moi avons changé depuis les Amériques ! assure Esteban sûr de lui avant d'embrasser l'assemblée du regard. Nous savons nous défendre à présent ! Grâce à tous vos conseils et vos entraînements d'ailleurs ! Tao a aussi pris des sono-boites et des bracelets de transport, au cas où, malgré tout, nous serions séparés ou en danger. Nous ne risquons rien...»
Zia sourit devant l'enthousiasme de son bien-aimé, puis elle sort un rouleau d'une besace et répond à Mendoza : « Ambrosius nous a remis ce parchemin. Il s'agit d'une lettre destinée au Docteur. Dans celle-ci, il lui décrit sa demande d'avocat. Il espère avoir été suffisamment convainquant et que cela suffira pour que son confrère accepte de l'aider.
- Par souci de sécurité, nous avons tous lu cette lettre, précise Tao. Elle ne recelait rien qui trahissait le secret des cités, ni l'existence du monde muen.
- Ambrosius semble avoir, encore une fois, tout prévu...dit Mendoza en fronçant les sourcils. Cela ne me rend pas serein, je vous l'avoue. J'espère que cette histoire de procès ne cache pas autre chose...Un plan sournois par exemple...
- Il en serait capable en effet, mon ami, approuve Athanaos. Mais je vois mal ce qu'il pourrait organiser depuis une cellule située dans un autre monde...
- Sois tranquille, Mendoza ! clame le Fils du Soleil. Nous le connaissons bien ! Nous serons prudents. Une fois cette histoire de procès réglée, nous n'entendrons plus parler de lui...
- Esteban, Tao et moi avons prévu de partir dès demain matin, annonce la muenne à ses amis.
- Je voudrai bien vous accompagner, indique Indali, mais j'aimerai rester avec mes parents pour le moment. Cela fait un long moment que je ne les ai pas vus. Le temps passe vite, Tao, dans ton...notre empire...Pardonne-moi, ris-t-elle : j'ai encore un peu de mal à m'y faire ! Ah ! Ah !
- Sois tranquille, Indali, approuve Tao en lui souriant. Nous ne serons pas absents bien longtemps. Si nous ne trouvons pas trace du Docteur dans un délai raisonnable, nous reviendrons immédiatement.
- Nous n'avons pas non plus besoin d'être nombreux à voyager, ajoute Esteban. Il nous faut juste localiser un vieil homme. A mon avis, nous trois pouvons y aller seuls.
- Mais, Esteban... commence Athanaos en faisant mine de s'approcher de son fils.
- Excuse-moi, Père, dit le Dernier des Atlantes en devinant son intention : je ne pense pas qu'il soit utile que tu nous accompagnes cette fois. Non pas que je n'aime pas être avec toi, au contraire ! Mais, ajoute-t-il avec un air espiègle, il me semble que tu devrais plutôt rester auprès de Sonali... »

A ces mots, le Prophète Voyageur ne pût s'empêcher de hoqueter de surprise et de ressentir une légère gêne...Son fils venant de mentionner en public le prénom d'une érudite hindoue pour laquelle Athanaos nourrissait de tendres sentiments. L'alchimiste avait fait sa connaissance lors d'une visite au palais du Rajah et ils avaient travaillé ensemble à certaines recherches, notamment sur les origines et des fresques du Temple Mémoire... Sonali était une très belle femme, de l'âge du père d'Esteban. Outre son intelligence et sa beauté, Athanaos appréciait également sa nature enjouée et passionnée. Elle avait cependant l'habitude de travailler énormément et restait donc très souvent au palais, ce qui expliquait son absence à la présente réunion.
Esteban savait tout cela depuis quelques temps : il avait bien remarqué que son géniteur se rendait de plus en plus souvent au palais et en revenait très heureux. Durant toutes leurs aventures passées, l'atlante n'avait que trop rarement vu son père ainsi. Le Fils du Soleil n'était pas ennuyé le moins du monde par la relation qu'entretenait Athanaos avec cette femme : Esteban était convaincu que son père aimerait toujours Yuria, sa mère et qu'il ne l'oublierait jamais. L'atlante était content que celui-ci refasse sa vie.

« Je vous accompagnerai ! » décide Isabella, rompant ainsi le silence gêné qui s'était installé. Elle n'avait pas dit cela autoritairement mais les amis sentaient que sa déclaration était sans appel.
« Mais... se risque tout de même Mendoza
- C'est mon père, Capitan,dit-elle d'une voix plus douce en tournant la tête vers lui. Je me moque bien de ce qu'Ambrosius veut ou pas. Mais je dois savoir ce qu'il en est : si Fernando est bien vivant. Si nous le trouvons, je pourrai essayer de lui faire entendre raison...Cesser cette quête d'or stérile...»
Elle marque une pause, le temps de réfléchir, puis ajoute à l'intention du navigateur : « cette fois-ci, Trésor, il faut que tu restes ici : l'un de nous deux doit surveiller les jumeaux... Mais ma présence auprès d'Esteban, Zia et Tao est indispensable. Encore une fois : je dois savoir... »
Le loup de mer accuse un peu le coup. Il regarde un instant les Elus et l'Empereur de Mû, qui lèvent les épaules, puis soupire, acceptant par là la décision de sa compagne.
« Soit, souffle-t-il avant de la prendre dans ses bras. Je te comprends, Isabella. Je garderai nos enfants. »
Les jeunes jumeaux, Tyrias et Soledad, présents eux aussi dans la pièce, ne comprennent pas vraiment ce qu'il se passe: leurs trois ans et demi ne le leur permettent pas encore. Mais ils sentent bien qu'une certaine tension s'est installée. Tous deux s'approchent de leurs parents et les enserrent par les jambes de leurs bras.
« C'est d'accord, Isabella ! approuve Esteban. Nous serons donc quatre ! Ne le prends pas mal, mais à mon avis c'est plus qu'il n'en faut pour ramener ton satané père ! Ah ! Ah ! J'espère que les années auront fait de lui un homme meilleur !
- Ca, Esteban, je n'en mettrai pas ma main à couper ! souffle Tao à son ami.
- Bien, conclut l'inca. Nous devrions nous atteler aux préparatifs pour pouvoir partir demain... Les garçons, je vous laisse vous occuper des vivres. De mon côté, je vais aller chercher quelques herbes médicinales, par simple précaution...On ne sait jamais...
- Je vais t'aider, Zia. » propose Indali, s'approchant de son amie.
C'est alors que la troupe se sépare, quittant la maison des élus.

Pattala. Inde. Le lendemain matin.
Une fois leurs paquetages et les victuailles chargés, Esteban, Zia et Tao s'installent à bord du grand oiseau d'or, Isabella s'asseyant sur la banquette de gauche. C'est une belle journée qui commence et Esteban est convaincu que le condor pourra atteindre une grande vitesse...
Après avoir dit au revoir à leurs amis, le quatuor quitte la terme ferme, s'élevant dans les airs. Sous les injonctions d'Esteban, leur appareil pivote de quatre-vingt-dix degrés, avant de s'élancer en direction du sud-sud-est. Très vite, le village de Pattala disparaît derrière eux.
« Tout va bien, Tao ? lui demande Zia. Tu sembles soucieux...
- Non, ça va, Zia, répond l'homme en caressant Pichu : je repensais juste aux mots de Mendoza...Si tout ce cirque, cette histoire de procès, ne cache pas encore quelque chose...
- Bah ! ris Esteban. Ne te tracasse pas pour cela. Même si c'est le cas, nous déjouerons encore les plans d'Ambrosius ! Comme d'habitude ! »

Au même moment, loin, très loin de là, dans un autre monde et dans sa cellule, l'alchimiste en question ne voit pas la scène. Pourtant, il est toujours en train de sourire...

Fin du chapitre
Nos héros retrouveront-ils le Docteur ? Est-il toujours vivant ? Que mijote Ambrosius ? Vous le saurez en lisant le prochain chapitre des Chroniques de l'Ordre du Condor !


Au revoir, a bientôt !

Les Chroniques de l'Ordre du Condor (fanfiction Mystérieuses Cités d'Or)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant