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Moi : Et toi donc...
merci Yumi.

Elle souriait.. mais elle paraissait triste. J'aime pas voir les gens tristes.. ça me rends triste moi aussi, elle ne mérite pas ça.

Moi : Sinon ça va toi?

Yumi : Oui oui.

Moi : T'es sûre ? On dirait pas.

Yumi : Si si ça va. Pourquoi ça ?

Moi : Tes yeux disent le contraire..

Yumi : Ne te soucis pas de moi.
Ça ne sert à rien.

Moi : Arrêtes de dire ça. Bien sûr que si tu mérites que les gens se soucient de toi, tu mérites d'avoir des amis avec qui rire ou avec qui pleurer. Arrête de me repousser. Je sais que tu le penses pas. Tu crois que je n'ai pas remarqué les larmes qui perlaient sur tes joues quand tu me disais que ce n'était pas nécessaire qu'on te vienne en aide ce matin à l'infirmerie ?

Yumi : ...

Elle fuyait mon regard, encore.

Moi : Yumi ... regardes moi, s'il te plaît.

Elle se décida enfin à me regarder dans les yeux, des larmes commençaient à perler sur ses joues .. ça se voyait qu'elle se retenait d'éclater en sanglots.

Moi : Tu peut te confier à moi si tu veut.. je veux t'aider, sincèrement. Pas parce que tu me fais pitié, mais parce que j'aurai aimé qu'on m'aide moi aussi quand j'étais dans la galère.

Laisse moi te sauver, s'il te plaît.

Elle éclata en sanglots et s'accroupie par terre.

Je m'approche doucement d'elle et passe timidement ma main dans ses cheveux.

Elle se laissa faire, et elle vint directement m'entourer le torse de ses deux petites mains, enfouissant sa tête contre moi.

Mon cœur a raté un battement.

Je la prends doucement par les épaules et resserre l'étreinte.

Elle n'arrête pas de pleurer contre moi...
Je la berce doucement et la laisse se calmer.

Yumi : ... Jimin tu vas te faire du mal ...

Moi : Tu penses que vouloir sauver une étoile va me tuer ?

Yumi : Tu risques de te brûler...

Moi : Alors j'accepte quand même. Je sais que ça en vaut le coup.

Elle lâche un petit rire et me prit la main droite entre les siennes.

On était face à face, assis en tailleur sur le sable, la lueur du réverbère éclairant son visage. Ses mèches ne me laissait pas pleinement voir ses yeux.

Elle releva la tête et se décida à parler.

Yumi : Je sais que tu m'as a vu à l'hôpital. C'était bien moi. Je t'ai ignoré parce que je ne voulais pas que tu me vois dans ces circonstances là. Mais bon maintenant que c'est fait..

Je ne dis rien et la laissa continuer.

Yumi : Comme je te l'ai dis en sport, je suis dispensée. Je ne peux pas faire du sport comme tout le monde parce que j'ai une maladie du cœur.

Moi : ...

Yumi : Ça a été diagnostiqué à mes 15ans. Et tu sais bien que quand on différent des autres, on est souvent la cible de moqueries. Les mecs d'hier, ceux qui m'harcèlent.. ils ne me lâchent pas... mon état s'empire rien qu'en les voyant arriver vers moi tellement j'angoisse.

Lycoris // Park JiminOù les histoires vivent. Découvrez maintenant