Celui que je n'avais pas le droit d'aimer

Chapitre 7 : Une magnifique rencontre.

Hello tout le monde ! ;)

En cette belle soirée, voici le chapitre 7. Je ne dirai pas beaucoup de choses pour cette fois 👀

Régalez vous 😋

Bonne lecture !

_Domino_-

⚛

~Le lendemain

La journée d'hier. Je préfère l'oublier en fait de compte.  Tsukasa veut sérieusement se ramener ici à Tokyo, pour mes pauvres problèmes de cœur. Il ne prend vraiment pas son rôle de grand-frère à la légère, enfin bon, ce n'est pas moi qui vais me plaindre.

Ça fait déjà presqu'une semaine que j'ai fait mon entretien embauche et pas de nouvelles venant de Ruri à l'horizon. Je fouille à chaque sonnerie de mon ordinateur, ma boîte e-mail avec l'espoir que se soit un e-mail venant de Ruri m'annonçant que j'ai été embauché avec succès. Mais rien du tout. Juste des messages sans grande importance, venant de publicité ou de trucs de ce genre. A cette allure, je vais commencer à me dire qu'il faut que je commence envoyer mon CV dans d'autres entreprises...

Il est bientôt 16h. Une des meilleures heures pour faire un petit running. Un genre de footing mais en plus soutenu et plus rapide. A ne pas essayer si vous n'êtes pas du tout endurant. Mon emploi du temps est plutôt vide ces derniers temps, donc au lieu de faire la grasse matinée et passer l'entièreté de mes journées dans mon bureau à faire des dessins sur des potentiels modèles, je dois faire du sport. Ce corps d'athlète que les dieux m'ont doté, ça s'entretient.

Ou devrais je dire plutôt, ce corps d'athlète que Tsukasa m'a permis de sculpter, ça s'entretient. Car pour être honnête, avant d'aller aux États-Unis avec Tsukasa et notre sœur Mirai, j'étais à des années lumières d'une véritable « athlète ».

J'étais ce qu'on pourrait appeler communément « la canard boiteux ». Dans un groupe d'amis, y a toujours un rôle qu'on joue. Soit celui de « l'animateur », « le stylé », « le retardataire » et consort. Dans le mien, il y avait déjà mon grand-frère qui avait déjà un physique époustouflant et puait le charisme à des kilomètres à la ronde, Kohaku qui était une magnifique blonde aux yeux bleus, Senku l'intelligence ambulante qui ne brillait peut être pas par sa force mais qui était un vrai génie et très mignon quand on apprenait à le connaître et pour finir, Taiju et Yuzuriha, le couple parfait mais qui se tournait bien trop autour. Puis il y avait moi « celle qui faisait tache dans ce groupe d'amis ». A l'époque, je ne me trouvais pas vraiment de qualité d'où le fait que, très souvent, je me sentais à part. 

Que se soit avec ma meilleure amie Kohaku ou les autres, j'étais consciente de ce que j'étais. Une pauvre meuf, ronde sur les bords, qui savait juste dessiner des modèles de vêtements.

Je n'avais pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un physique attirant. J'étais aussi le cliché parfait de la petite timide avec des grosses lunettes qui reste toujours dans son coin, et grosse de surcroît. Mais grâce à Kohaku et à mon grand-frère, cette pseudo réputation de « patate à lunettes » ( c'était comme ça qu'on me surnommait)  où « l'ermite à lunettes » parce que je restais souvent seule dans mon coin, c'était plus ou moins envolé. Aujourd'hui après sans  je porte des lentilles (c/c), j'admets que parfois je porte des lunettes mais ça dépend surtout de mon humeur.