Chapitre 1: Hasard.

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Hello ! 💕
Comment allez-vous ?

Voici le premier chapitre
J'espère qu'il sera assez bien
Pour vous ;)

Chapitre qui vient après des siècles mdr.

Bonne lecture !

_Domino_-

















Je venais à l'instant de prendre des renseignements pour savoir qui sera chargé de mon embauchage. La secrétaire chargée de la section des ressources humaines m'avait expliqué que je devais juste attendre et qu'elle me fera signe pour la suite, rien de plus rien de moins. Elle parlait vite et articulait correctement chacun de ses mots, tel un robot. J'en déduis que c'est sûrement dut à son boulot qu'elle est comme cela.

Je me suis donc assise dans un coin de l'immense hall, juste sur une lignée de plusieurs chaises reliées les une aux autres par des barres de fers en-dessous d'elles. Celles-ci placé en face du bureau de la secrétaire.

Il y a plusieurs personnes dans cette entreprise, qui je présume sont sûrement des employés. Que se soit les techniciens de surface qui font sans cesse des allées et venues, les secrétaires qui répondent à leurs téléphones agréés ou tout simplement des personnes normales qui cherchent quelque chose en particulier.

Toute cette agitation me stresse, me plongeant dans un état de vacuité aberrante. C'est indéniable, j'ai peur. J'ai peur qu'il ne me prenne pas, et que je finisse au chômage. J'ai peur de tout ce qui pourrait arriver s'il arrivait que mon CV ne soit pas assez satisfaisant pour que je sois reçu.

Je ne parle même pas. J'attends avec une sorte d'anxiété solennelle. Tout les bruits deviennent comme un tilt m'annonçant que l'échéance est enfin arrivé : les paroles incessantes des gens. Par dessus les sonneries stridentes des téléphones. La cacophonie de toute la salle.

Je ne sais pas ce que je dois penser de tout cela mais j'angoisse littéralement.

On me plongeant dans mes pensées, je me rappelle m'être dit que n'aurais pas peur le jour J, que je n'aurais absolument aucune crainte lors de mon entretien d'embauche. Mais me voici maintenant, étranglée par une sorte de terreur presque annihilante et submergée d'une actroce frayeur, celle de voir tout mes rêves réduit à néant aujourd'hui. Car ma vie se joue ici, entre ces murs car je ne me vois pas travailler dans une autre société que celle-ci.

J'ai été conne. Avoir peur était inéluctable.

Je souffle exagérément, espérant apaiser mon cœur qui pompe ardemment mon sang. Je réajuste mon sac sur mon épaule et essaie de garder mon calme comme je le peux. Je ne peux pas paniquer si près du but alors que je ne suis même pas encore passer.

Pense à quelque chose, n'importe quoi. Mais libère toi de cette anxiété écrasante !

Ukyō Saionji...

Pourquoi ne pas penser au petit chou des fans qui fait la une des tabloïds de mode. Avec son jolie minois, il a réussit à faire carrière dans le mannequinat, un vrai beau gosse. Et ce n'est pas tout, il a un sens des affaires qui n'a rien a envié aux plus grands businessman du pays. Quel chanceux, il a la beauté, il est futé et intelligent. Quand je pense qu'on n'a le même âge...

Je roule des yeux m'enfonçant plus dans mon siège et croise mes bras contre ma poitrine. Y en n'a qui en n'on de la chance, mais ne déprimons pas ! Que sais-je, un jour ou l'autre, on me choisira explicitement pour l'habiller pour un shooting photo, un tapis rouge ou un gala.

Sa présence aux abords de l'entreprise doit être probablement dut parce qu'il collabore avec cette dernière. Ça ne m'étonnerait pas, avec le visage que Dieu lui a gratifié, il est parfaitement capable de multiplier les contrats avec plusieurs compagnie.

Toutefois, la horde de fangirls autour de lui m'avait empêchée de m'approcher, ne serait ce que de cinq mètres. Ce fut peine perdu pour que j'aille lui demander un petit hotographe, histoire d'aller le revendre pour une bonne liasse de billets. La vie c'est les affaires mes amis.

Mais j'étais aussi plongée dans un état de stupeur incroyable, qui m'empêcha d'avancer. Même si c'est pas tous les jours qu'on voit une célébrité, j'ai préféré tracer ma route.

La secrétaire m'interpelle enfin. Il était temps ! Mieux vaut déjà passer au lieu de me liquider sur ce siège.

Elle m'intime de la suivre jusqu'à l'ascenseur ce que je fais expressément. Une fois à l'intérieur, elle appuye sur un bouton et la cage métallique commence son périple vers mon purgatoire. Quand l'ascenseur se stoppe, les portes s'ouvrent et c'est un grand couloir bondé de personnel travailleur qui s'offre à moi. La secrétaire ne perd pas son temps comparé à moi qui scrute cet espace comme une idiote.

Je l'emboite le pas et sur le chemin, je ne manque pas de bousculer quelques personnes. C'est vraiment stressant tout ça.

Nous bifurquons dans un couloir mais celui est différent. Déjà il n'y a pas beaucoup de monde ici. Ils peuvent se compter sur les doigts d'une main, c'est impressionnant la manière dont la pression change ici.

Ici, c'est une moquette brune qui est ornée de motifs significatifs qui tapis toute la longueur du couloir. Avec les murs peint en beige, la décoration est parfaitement amornisée. Ils y a des tableaux sur les murs mais pas n'importe qu'elle. Se sont des croquis de styliste reconnu, des photos de défilé de mode...

Cette endroit pût l'excellence. Je ne me sens presque pas à la hauteur...

Perdu dans mon admiration, je ne remarque pas que la secrétaire est entrée dans un bureau spacieux et très lumineux par les énormes vitres ici.

— Veuillez attendre sur ce siège mademoiselle. La DRH ne tardera plus à arriver, dit-elle en me proposant le siège en face du bureau.

Puis elle sortie. Me laissant seule, face à mon destin.

Qu'est-ce qu'elle aurait fait d'ailleurs en restant ici.

Je m'assis dans ce fauteuil noir que je trouve un peu trop confortable.

A part me préparer mentalement, je n'ai rien d'autres à faire. J'observe donc la pièce qui est assez... bleu et minimaliste. Les murs sont peints avec deux teintes de bleu différentes. Allant du bleu canard, au turquoise. Deux appliques murales sont d'ailleurs placées derrière le bureau de la DRH, accrochées sur deux espaces qu'il y a entre chaque vitre.

A l'époque, je restais souvent debout toute la nuit pour dessiner des modèles de tenues, et passer sur ce genre de lampe ça m'a beaucoup aidé à réduire la fatigue pour les yeux. Je dois reconnaître que c'est un bon choix de décoration, associant l'utilité et la beauté.

Je me surprend à voir un mini salon à  droite contre le mur constitué d'un sofa en cuir beige et de deux fauteuils à sa droite et gauche. Tout ceci au milieu d'une table basse en verre.

L'ambiance est étonnement chaleureuse, une odeur de fleur baigne dans la pièce. Il y a tout pour que chaque personne qui entre ici, se sentent à l'aise.

— Excusez moi pour l'attente. J'ai eu un léger contretemps avec les modèles.

Cette voix vient juste de s'incruster dans le calme de la pièce. Mais j'ai l'impression de l'avoir déjà entendue.

Je me suis retournée contre mon siège et quand mes yeux se sont posés sur cette silhouette féminine, je n'en croyais pas mes yeux.

Le hasard faisait parfois des choses hallucinantes.

Celui que je n'avais pas le droit d'aimer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant