Chapitre 3: Je n'en crois pas mes yeux.

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Hello guys ! 🎀

Olalala que ce chapitre est certes calme mais c'est l'apothéose de trois chapitres d'acalmie !! Hihi

Je.Suis.Trop.Contente !!

Olala... Je commence déjà à écrire le suivant parce que c'est là-bas que les choses intéressantes débuteront 😈

Bonne lecture ! 🙈

_Domino_-





















Le reste de la journée s'était passée sans encombres, si on ne compte pas l'ennui qui m'avait assaillie durant toute la journée.

Après cet entretien d'embauche ou plutôt job dating, je suis rentrée chez moi le cœur lourd. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'un job dating, c'est un genre d'entretien d'embauche rapide, au temps limité.

J'ai passé toute la journée d'hier à me repasser les évènements de la journée dans la tête. Plus je le faisais, plus ça me rendais triste. C'était une sorte de spirale infernale dont je ne pouvais m'y extraire.

Et je n'ai même pas dormi cette nuit, le stress accumulé, mes appréhensions quant à mon futur m'en a empêché. Même si elle a dit qu'elle me recontacterait quant à sa décision, c'est presque impossible pour moi d'être optimiste au regard de ces évènements.

Je suis étendue de toute ma longueur sur mon lit, le regard rivé sur mon plafond. La lumière qui se faufile dans ma chambre me montre qu'il est déjà assez loin dans la journée.

Un soupir d'agacement s'échappe de mes lèvres. J'aimerais me morfondre dans mon lit mais je ne peux pas. J'ai trop de choses à faire comme faire les courses et finir de déballer les quelques cartons qui me reste.

Mon retour au Japon remonte à pas plus de trois semaines et je n'ai pas encore pu finir d'emménager correctement.

Je m'extirpe de mon lit et avance d'un pas nonchalant jusqu'à mon armoire. L'heure sur l'écran de veille de mon téléphone m'indique qu'il est dix heures quarante minutes. Je me rends compte que j'ai veillé jusqu'à très tard cette nuit que je m'en suis réveillée tard.

Je choisis un ensemble de sport noir constitué d'un bas de jogging et d'un pull à capuche. Je ne vais absolument pas faire du sport mais faire mes courses. Le supermarché est à quelques pâtés de rues de mon immeuble, ce qui est déjà considérable pour moi.

Je retire mon pyjama et revets mon ensemble. Je décide de faire un rapide tour dans la salle de bain pour me débarbouiller le visage et me faire un semblant de ce que l'on pourrait appeler « un chignon ».

Mon moral est la hauteur du sol sur lequel je marche, donc mieux vaut pas me chercher aujourd'hui. Je prends mon téléphone et me souviens in-extremis que j'avais promis à mon frère de l'appeler tous les deux jours.

Je regarde un moment mon cellulaire avant de le foutre dans la poche avant de mon jogging. Tanpis, je le ferrai au retour.





Pourquoi ai-je pris cet ensemble de sport ? Je sue comme un bœuf !

Je me dépêche de faire rentrer mes courses dans mon appartement, avec bien sûr toutes les difficultés du monde. Je prends le chemin de la cuisine et pose mes cinqs sacs de courses sur l'îlot central. Heureusement que celui qui me sert de frère m'envoie tout ce qu'il faut pour vivre le temps que je trouve un emploi.

Celui que je n'avais pas le droit d'aimer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant