Celui que je n'avais pas le droit d'aimer

Prologue ★

Je suis très émue de te dire que j'ai bien compris l'autre jour, lors de notre fâcheuse altercation.

Que tu avais toujours eu une envie folle de me faire danser.

Tu aurais rêver de nos enchaînements se mouvant dans le linge doux et caressant.

Nos doigts s'entremêlant dans une croisade enflammée, image de notre plaisir commun.

Je garde le souvenir de ton baiser sur ma joue, qui par la suite, avait creusé une fossette sur ma chaire rebondie.
Et je voudrais bien croire que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par toi.

Je serais alors prête à te montrer mon affection toute désintéressée dans les brefs délais, si tu en aurais envie.

Je conserve dont précieusement mon corps jusqu'au moment venu. Et quand celui-ci arrivera, je me dévoilerai à toi sans artifice.

J'émerge doucement de mon état d'inertie, permettant à Morphée de me libérer de sa belle étreinte qui est le sommeil. J'ouvre grand les yeux avant de les refermer brusquement dut à la lumière du soleil. Le soleil semble déjà bien haut dans le ciel. Je finis par réouvrir mes yeux, en les papillonant quelque peu.

J'ai l'impression d'être encore dans ce rêve. Un rêve si alléchant qu'on ferait tout pour se rendormir, et le continuer à jamais. Si toutes ces paroles avaient été réels l'espace d'un instant, à cet heure-ci, je devais sentir une chaleur corporelle me réchauffer dans mon lit qui semble si atterrer. Je ne devais pas me réveiller avec comme seule douceur, le coton si doux de mes couettes et de mes oreillers, mais je me réveillerais le visage contre un torse chaud, bercée par les battements de cœur de mon amant, et cajolée par ses grandes mains sur toute l'entièreté de mon corps.

La réalité est est un concept si dure à accepter. J'aimerais être coincée dans une illusion ; un rêve. Au moins à l'intérieur, je pourrais et j'aurais ce que je voudrais.

Je me lève de la seule entité existante sur terre, qui m'aime. Mon lit. Lui il ne me pose pas de question, il ne me juge pas, il m'accepte comme je suis, il est toujours là pour moi, il ne me déçoit pas.

Si l'a perfection n'existe pas, alors pourquoi les lits existent-ils ?

Je méditerais sur cette question plus tard. Pour l'instant il faut que je me remette les idées en place et que je réduise au silence toutes mes pensées aussi déchirante les unes que les autres.

Je marche pied au plancher, sur le parquet lisse. Je pousse la porte qui sépare la salle d'eau de ma chambre, tout juste avant que la pointe de mes pieds ne sente le carrelage glaçant. J'enlève mon pyjama, constitué d'un pantalon ample et d'une veste non ajusté. Le linge dans mes mains, j'éprouve un ravissement inconnu à caresser la soie de mon pyjama. Jusqu'à maintenant et peut-être pour encore un bon moment, je ne comprends toujours pas pourquoi les pyjamas ont des poches.

Bref.

Je rentre dans la douche de couleur beige faites en pierre naturelle créant une mosaïque parfaitement aléatoire. Il y a quelques enfoncement dans le mur avec à l'intérieur des produits cosmétiques et hygiéniques. Je me lave rapidement car j'ai la forte impression d'être en retard ou d'avoir oublié quelque chose.

Je sors et enroule une serviette en coton autour de ma poitrine avant de marcher vers le lavabo en céramique blanche pour me brosser les dents.

Toute propre et fraîche, l'espace d'un instant, j'ai eu comme un flash d'idée. Je parcours la distance de ma salle de bain jusqu'à ma table de chevet, pour prendre mon cellulaire.

Mes pensées qui divaguaient jusque là jointe à l'atmosphère méphitique qui commence à m'ombrager intérieurement, me rappele d'une manière les plus prompt quel jour nous sommes.

C'est le jour de mon putain  embauchement. Fait chier !

Je bondis jusqu'à mon armoire. Je choisis des vêtements à l'aveuglette et les portent rapidement. Je n'ai vraiment plus le temps de faire les chichis sur ce que je devrais porter, car le temps m'ait compté. Time is a Money.

Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai pu oublier la date de mon embauchement qui s'avère d'ailleurs être aujourd'hui. Mon rêve assez érotique m'a complètement retourné les idées. Même à vingt-trois ans, je n'imagine combien mon âme de jeune femme lui appartient encore. En principe, cet amour ne devrait être plus que celui d'une jeune fille. Les années sont passées depuis le lycée, cette époque est révolue. Et pourtant. Il habite encore chaque seconde de ma vie, chaque rêve de mes nuits.

J'accélère le pas pour porter mes boots rock blanc aux semelles noires, qui s'accorde avec ma combi-short pourpré. Ayant mis un collant noir en-dessous de ma combi, je l'accorde avec un sac à main de la même couleur, parsemé de petits motifs blanc. Je fourre à l'intérieur mon CV et tous les autres documents nécessaires à mon embauchement.

Je me précipite hâtivement vers la sortie. Je me maudis par la suite pour ne pas avoir un moyen de transport comme une voiture ou dans le pire des cas, un vélo. Mais ça pèserait gros dans mon budget en ce moment, alors tanpis.

Va pour le métro.

***

Dès ma sortie de la gare, je me mets machinalement à courir avec impétuosité, tel un coureur de 100 m.

Pourquoi je n'ai pas une voiture !

Je prends un dernier tournant, avant d'arrive essouffler devant l'entrée de l'entreprise où je compte être prise avec succès. Au moins j'ai pratiqué une activité physique, comme l'on demande dans les publicités.

Soudainement, des cris aïgus font écho jusqu'à moi. Je tends immédiatement l'oreille et il semblerait que se soit ceux de filles. Où plus précisément de fangirls.

Je tourne alors ma tête vers la provenance de ces bruits cinglants. Mes yeux rencontrent une silhouette qui me plonge sur le champs, dans un état de stupeur profonde.

***

Euh... Salut !

Comme vous l'auriez remarqué j'ai recommencé l'écriture de mon histoire. En changeant d'ailleurs énormément de choses.

Et avant de continuer de l'écriture, j'aimerais d'abord avoir vos revenus. 🙏🏽

Dans la première version, la protagoniste (vous) avait dix-neuf ans. La elle en n'a vingt trois :D

Je voulais que ma fic donne une impression de maturité, surtout que dans le manga en c'moment Senku a déjà carrément, mais largement dépasser l'âge de vingt ans. Est-ce que c'est du spoil ? Je ne pense pas car rien que dans la Saison 1 Senku avait je crois 17 ou 18 ans. Et il grandit un peu plus par la suite.

C'est pour cette raison que je voulais que Vous soyez on peut plus âgé. (En plus y en n'a marre des âges comme 16 ou 19 ans dans les fics, genre  y a que dans cette période de la vie qu'on peut tout réaliser ? 😐)

Plusieurs détails changeront encore. Je vous tiendrai informé dans les prochains chapitres.

A la prochaine ! ^^