Chapitre 1.5 : 25 octobre 2015

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25 octobre 2015

Une journée de cours ennuyeuse comme les autres, j'avais eu cours toute la matinée et j'étais en train de manger avec mes amies au réfectoire. L'ambiance était relax et on parlait de tout et de rien. C'était vraiment sympa jusqu'à ce qu'elle se manifeste à nouveau. Malgré ça, j'essayai de me focaliser sur la conversation, mais impossible ! Elle augmentait de plus en plus fort et je décidai donc de prendre un antidouleur. Je savais très bien que le médicament n'allait pas agir directement, que la douleur ne disparaîtrait pas comme par magie et qu'il fallait que je sois patiente. " Dans 20 minutes, Lara, la douleur disparaîtra ! ", pensai-je pour me rassurer. Je tentai tant bien que mal de feindre que tout allait bien auprès de mes amies, ce qui n'était pas une chose évidente.... Le temps passait lentement, très lentement et après plus d'une demi-heure toujours rien... Je ne pouvais plus de tout ça ! Je voulais que ça s'arrête ! Je ne pouvais plus supporter et de mes yeux se mirent à couler des larmes sans que je ne puisse les retenir. Je n'arrivais plus à contrôler mes émotions ce qui était plutôt déroutant pour quelqu'un qui avait toujours su les contrôler !

Mes amies surprises de me voir dans cet état me demandèrent toutes ensemble si j'allais bien. Une question qui est pleine de bonne volonté, mais qui risque de rendre la personne encore plus mal....

À cette simple interrogation, les larmes se mirent à couler encore plus et je n'arrivais pas à reprendre mes esprits pour leur répondre.

L'une d'entre elles me demanda à nouveau :

- Lara, ça va ? Tu veux que je prévienne un éducateur pour que tu rentres chez toi ?

- Non, non t'inquiète... ça va passer... Je viens de prendre un médicament et la douleur va passer, répondis-je, convaincue que ça passerait.

Tout comme mes proches, mes amies se demandaient comment je pouvais avoir autant mal avec une simple TENDINITE. Même moi, je me posais la question ! Est-ce qu'une telle pathologie pouvait être aussi douloureuse ? Est-ce normal qu'à certains moments, je ne pouvais tout simplement plus et que je n'avais qu'une seule envie, arracher mon bras ?

Après plus de quarante minutes, l'effet du médicament avait agi, mais de façon extrêmement minime. Les larmes continuaient de couler et je demandai à mes amies si elles pouvaient appeler une éducatrice. Je lui ai expliqué que je voulais rentrer chez moi et elle appela mon père pour qu'il vienne me chercher. Le temps d'attente était long, mais mon épaule avait un peu moins mal et je pouvais un peu me détendre.

Une demi-heure plus tard, j'étais de retour à la maison pour me reposer, mais ce n'était pas évident... Voyez-vous, je ne pouvais pas m'empêcher de cogiter ! Les médicaments qui avaient eu un assez bon effet sur moi au début, commençaient à perdre de leur efficacité... Ou alors est-ce la douleur qui s'accentuait ? J'étais perdue... je ne savais plus quoi penser!

Les jours qui ont suivi, je suis restée chez moi ! C'était la meilleure chose à faire ! Pourquoi irais-je en cours si je n'arrivais plus à me concentrer plus de dix minutes ? De plus, comme les anti-douleurs n'agissaient que très peu et que la douleur s'intensifiait la nuit, je ne dormais plus beaucoup... J'avais mal! J'étais fatiguée! Je n'en pouvais plus! J'étais à bout ...

Never Give Up : Une adolescence pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant