Épilogue

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Je ne sais pas comment nous en sommes sorties ou comment nous nous sommes retrouvés en voiture vers une direction inconnue. Quand est-ce que je me suis retrouvé avec un trou dans la jambe droite en train de me vider de mon sang sur la banquète ? Pourquoi ai-je suivi se parfait inconnu alors qu'il m'emmène je-ne-sais-où ? Co...Co...ent...

° . °

Lorsque je sors enfin de l'inconscience, je ne suis plus éblouie par les flammes mais par des fars de voitures. Tous mes membres me lancent mais s'est mon cranes et ma cuisse qui gagnent niveau douleur. Ma jambe est enrobée avec des bandages de fortune, c'est-à-dire des vêtements déchirés. Le sang d'un noir profond ressort sur mon pantalon rouge pétant.

En essayant de regarder autour de moi, je bouge accidentellement ma jambe ce qui m'arrache un gémissement de douleur.

-« Ça va ? demande une voix cassée sur ma gauche.

-..., je ne lui réponds pas et je détourne immédiatement les yeux.

- Ne bouge pas trop sinon ça va se rouvrir », me signale-t-il.

En bougeant légèrement le dos, je ressens une petite douleur là où la présence était il n'y a pas si longtemps.

-« J'ai enlevé le traqueur », fini-t-il par dire en voyant mon bras se lever pour toucher la blessure.

Je baisse mon regard et je remarque les mêmes bandages de fortune sur son bras gauche. Le saignement est nettement moins important. On dirait qu'il n'a eu qu'une égratignure. Je remarque aussi qu'il lui manque deux doigts sur sa main gauche et qu'il couvert de cicatrices. Que ce soit de coupures, de brulures ou encore de balles. Il semble ouvrir la bouche pour dire quelque chose mais il la referme aussitôt. A-t-il compris que je n'avais aucunement envie de lui parler ? Je n'en sais rien. Mais alors qu'il allume la radio, je pense qu'il l'a compris

.......

Alors des camps pour enfants et adolescents anormaux sont découverts partout dans le monde, à la suite de la découverte il y a quelque semaine de l'existence de personnes dotés de pouvoirs ; la population s'en remet aux gouvernements pour gérer la situation. Bien que l'existence de ses camps nous rappel les moments les plus sombres de notre histoire, il semble ici exister pour le bien commun et la sécurité de tous. De plus, l'IN.S.A. qui dirige ses camps atteste -tout comme les dirigeants mondiaux- du traitement exceptionnel que reçoivent leurs occupants.


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La question du monde surnaturelle est sur le bout des lèvres de toute la population et elle fait beaucoup débat que ce soit sur les réseaux ou dans les rues. Les associations protégeant les droits de l'Homme alarme sur la situation et s'apprêtent à prendre des mesures contre les gouvernements et l'IN.S.A.


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Flash spécial : Une rébellion semble avoir eu lieu dans un des camps français et plus exactement, celui-ci se trouve dans le nord de la Sarthe. Les voisins qui sont tout de même éloigner du camp de plusieurs Kilomètre, témoignent d'avoir entendue une première explosion à minuit. , celle-ci à été suivis des nombreux coups et explosions. « Des cris déchirants » se sont fait entendre. Et alors que des personnes qui étaient internées sont retrouvées gravement blessées aux alentours du camps en feu, les esprits bouillonnent et la population demande si ses camps sont vraiment une bonne idée. En effet, les internées sont dans un piètre état qui ne peut-être expliquer que par une bataille. Mal nutrition et maltraitance semble être de mise. Il est bon de se demander comment le gouvernement et l'IN.S.A. vont répondre face à ses accusations.


° . °

Lorsqu'enfin nous arrivons dans -ce que je reconnais être - le chemin qui mène à ma maison, le ciel s'est légèrement éclairci. Les nuages de sandre ont laissé place à un ciel vide de vie et de d'activité.

Les bruits familiers de la forêt me rassurent et m'embrassent alors que je baisse ma fenêtre dans un bruit mécanique. Face à la fraicheur et l'humidité qui me mordent, les larmes me montent aux yeux. Je ne peux exprimer la joie qui s'empare de moi, alors que je distingue ma maison. Elle qui se rapproche doucement me donne envie d'agiter mes mains ou bien même tout mon corps, mais la fatigue m'empêche de faire le moindre mouvement.

La voiture s'arrête et Alekzander s'en extirpe. Il se rapproche de ma porte pour m'aider à sortir. Ma jambe me fait un mal de chien mais ce n'a pas d'importance.

Je ne veux pas retarder se moment.

Je ne veux plus attendre.

J'avance vers la porte d'entrée aussi vite que mon état me le permet, mais mes jambes cèdent rapidement sous mon poids. Et alors que je suis affalé sur le sol couvert de cailloux, j'entends un grincement familier. La porte d'entrer.

Un silence.

Des larmes.

Ma mère se rue vers moi en pleurant. Ses rides me paraissent plus prononcé que la dernière fois que je l'ai vue. Elle m'enlace et m'embrasse. Ses sanglots font tremblés mon corps, ce qui m'arrache des gémissements de douleurs. Elle me lâche doucement après quelques minutes, et essuies du revers de sa main, ses larmes. Alors que les miennes coulent encore, elle prend la parole.

-« J'ai crus te perdre mon chéri, me dit-elle tendrement. Qu'a-t-il bien pu t'arriver ? »

Je ne sais pas quoi répondre alors je reste silencieux, essayant de contenir mes larmes.

Alek me tend sa main, que j'accepte, et m'aide à me relever. Alors que je suis à nouveau debout, je remarque que le regard de ma mère se fait très insistant sur lui.

-« Fils, c'est bien toi ? »

Run t1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant