Je me réveil hurlant à la mort, en sueur et en haleine. Les larmes dévalent mes joues et contribuent à ma noyade sur terre.
La porte de ma chambre s'ouvre dans un grincement, sec, laissant place à ma mère affolée.
- « Je suis là, je suis là, dit-elle en me prenant maladroitement dans ses bras. Chuuuuuut »
Ses paroles sont accompagnées de douces caresses dans le dos ainsi que d'un mouvement de balancement régulier. Ma vision devient plus nette au fur et à mesure que les larmes cessent de couler. Mais, la respiration toujours erratique, je ne peux pas encore parler. Je ne suis même pas sûr de le vouloir.
Elle me lâche doucement pour se placer au bout du lit. Je ne peux pas la regarder dans les yeux mais je les devine empli de douceur et de compassion.
-« Toujours le même cauchemar ?, dit-elle finalement après quelques secondes.
-..., je ne pus qu'hoché la tête en guise de réponse.
- Ça faisait un moment, dit-elle en soupirant. Il-
- Je suis désolé, lâchais-je finalement me rendant compte que je l'avais réveillé et parce qu'elle semble déçue. J'n'aurais pas dû crier, je ne le referais plus. La prochaine fois tu pourras dormir.
- Oh chérie, soupira-t-elle en me prenant la main. Ce n'est pas ta faute, et puis j'étais réveillé de toute façon.
- Mais-, je me coupe en remarquant l'heure. Il est 5h52...
- Et c'est la rentrée !, dit-elle joyeusement avec une teinte d'inquiétude dans sa voix.
- Oh...., la panique refis surface. Je suis obligé d'y aller ...?...
- Oui, souffla-t-elle. Au moins pour le premier jour.
-...
-Prépare toi, annonce-t-elle plus comme un ordre qu'une requête. Je t'attend dans la cuisine pour ton « jus de vie ». »
Sans un mot de plus elle sorti de ma chambre en fermant la porte sur son passage.
Soupire
Quelques larmes coulent à nouveaux du à la panique de la rentrée. L'école n'a jamais vraiment été un lieu où j'ai pu m'épanouir complètement. Trop en retard, trop différent, trop malade, trop à part pour avoir droit à l'expérience totale et joyeuse. Mais il y a quand même un point positif, mon meilleur ami, Liam, s'est le seul endroit où je peux le voir en personne ; ma mère n'a jamais accepté les sorties, les soirées pyjamas ou les anniversaires, va savoir pourquoi. Mais je suppose que c'est la même raison pour laquelle nous vivons, elle et moi, dans une profonde forêt à 25 min de l'arrêt de bus. Et, pour laquelle, elle m'a promis des réponses à mes 18 ans. Plus qu'un an à attendre, c'est déjà ça.
Je me dirige vers ma chaise où se trouve déjà préparer ma tenue et mon sac à dos. J'avais opté pour un t-shirt noir délavé avec dessus écrit en gallifreyan « Doctor Who », ainsi qu'un sous-pull qui cache à la fois mes bras et mes mains ; c'est la droite que je doit cacher à chaque instants. Sauf seul ou avec ma mère.
MRC2
C'est le tatouage qui m'a suivi et me suivra toujours ; et dont je n'ai aucune idée de l'origine. Il est accompagné par de nombreuses cicatrices qui parsème l'entièreté de mon corps. Ils doivent avoir la même origine. Petite coupure droite et nette dans la nuque, des rougeurs d'anciennes brulures en cercle, deux sur mon torse, et une dans le dos ; brulure sur ma cuisse droite ; ainsi que d'autre rougeurs aux épaules et aux fausses anticubétales-
-« Dépêche-toi !" , hurle ma mère me faisant violemment sursauté. Je ne supporte pas les bruits forts et soudains, ainsi que les hurlements. Mes mains s'agite et mes yeux divaguent.
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Run t1
FantascienzaDepuis plusieurs dizaines d'années, des personnes disparaissent par dizaines et ne sont jamais revus.es. Ce chiffre se double alors que des adolescents de terminale sont emmenés.es dans des voitures noires aux vitres teintées vers une destination in...