Entre Ombre et Lumière : Les Secrets de Sillicia

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Cher Journal,

Ces lignes sont un refuge pour mes pensées en cette période incertaine. FUREURe a débuté le tournoi, l'ombre du danger planant sur lui. Les risques sont élevés, mais je t'écris pour échapper, ne serait-ce qu'un instant, à l'anxiété qui m'étreint. Permet-moi de partager quelques éléments de ma vie, à la lueur de ces pages discrètes.

Ce que J'aime :

La lecture est mon compagnon silencieux, me transportant dans des univers inconnus. Danser, à l'abri des regards, libère ma joie intérieure. La forêt est mon havre de paix, un lieu où l'âme se perd dans la nature. Mon chant, à peine audible, est une mélodie réservée à moi seule. Les chats et les chiens sont mes confidents tacites, et mes dessins, des secrets capturés sur papier. Les fantômes sont mes amis mystérieux, comprenant mes pensées sans un mot. Le lac, son eau apaisante, me rafraîchit l'esprit. Prendre mes distances avec le village est un précieux moment de solitude.

Ce que je déteste :

Les autres enfants du village me demeurent énigmatiques, leurs regards intrusifs me mettent mal à l'aise. Mes yeux portent le poids de mon héritage, un fardeau que je cache habilement. Mes dons, aussi singuliers soient-ils, restent voilés, une vérité occultée. Les interruptions pendant ma lecture troublent mon univers intérieur. Mon village, curieusement, me semble étranger, comme si je n'étais pas à ma place. Les villageois, sauf mes parents et un étrange ermite, me paraissent distants, des énigmes à déchiffrer.

À vrai dire, je sais que ces mots pourraient paraître énigmatiques, comme une clé tournée dans une serrure inconnue. Pourtant, ces confidences sont un moyen de m'échapper, d'explorer un coin caché de mon âme. Je réalise que tu es un simple journal, mais au travers de ces lignes, je dépose le fardeau de mes pensées, en espérant qu'un jour, FUREURe puisse comprendre la portée de mes sentiments.

Je suis consciente que ces révélations ne sont que de légères touches, des fragments d'émotions qui dansent dans le silence. Pourtant, il me semble que le simple fait de les poser ici me permet de les appréhender différemment, d'une manière qui m'est propre.

Que mes mots soient légers comme l'air et discrets comme une ombre dans la nuit. J'espère que tu garderas mes secrets, cher journal, et que FUREURe trouvera un jour la clé pour déchiffrer les mystères de mon cœur.

Avec une discrète affection, Sillicia

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Page arrachée

Chronique D'Avaloria : FUREUReOù les histoires vivent. Découvrez maintenant