Passion interdite

7. Alyanna

Thyago est venu dans ma chambre ce soir, il m'a parlé des cours de rattrapage dont il avait parlé, j'ai accepté, avec les notes que j'ai, je ne risque pas de devenir infirmière.
Je lui ai en même temps demandé de faire de même à la maison afin de continuer à m'améliorer.

A la fin, on a décidé que les mercredis après-midi et les weekends après mon boulot. Avant de se "séparer", je ne sais pas ce qui m'a pris mais je l'ai embrassé, peut-être la tentation, c'est vrai que Thyago est beau mais ce n'était pas une raison. Et puis ça n'a pas dû lui plaire, il est parti directement après...

Les mois passèrent et je suivais le cours de rattrapage à la maison comme à l'école, j'aimais passer du temps avec cet homme, mais je ne négligeais pas pour autant mes copines ni les autres cours, j'avais ma moyenne dans tous sauf le sien, mes notes s'améliorent mais pas assez pour pouvoir réussir. Nous sommes déjà en mars, il faut que je me grouille, parce que pendant les vacances, il s'en va à Liège pour voir ses parents, qu'il appelle toutes les semaines, je trouve ça trop chou. Et puis, il doit trouver un nouveau logement.

J'ai un gros contrôle en mathématiques dans une semaine, il faut donc que je bosse. Dès que j'ai réalisé ça, je suis allée le voir afin de savoir si on pouvait, à l'approche du contrôle, réviser une heure par jour. Bien entendu, il a accepté.

Nous avons donc révisés pendant une heure, comme prévus, mais quand j'ai voulu partir, je me suis arrêtée, la main au dessus de la poignée, je ne savais pas quoi faire, alors j'ai attendu pour savoir s'il allait voir que j'étais encore là, j'ai tourné la tête. On s'est regardé, l'attirance était mutuelle.

Je me suis retournée, j'ai avancé pas à pas, lentement vers lui, je ne voulais pas aller trop vite pour pouvoir faire encore demi-tour.

Arrivé à sa hauteur, il est appuyé sur le bureau, que j'avais mis là, après avoir réorganisé sa chambre à sa demande, il me regarde, baisse la tête vers la mienne. Je lui pris une main, la mise sur mon épaule, puis je me suis rapprochée, sa main à glisser sur mes côtés, je me rapprochais de plus en plus, d'abord le buste et la tête puis petits pas par petits pas j'approchais mes hanches et mes jambes.

J'étais assez proche pour poser mes lèvres sur les siennes, mais je reculais jusqu'à taper dans son lit.

J'étais maintenant contre son lit, il avança vers moi le regard en feu, son jean moulant sa bite qui durcissait. Je ne sais pas comment réagir, quoi dire. Il me regarde droit dans les yeux.

- En as-tu envie Alyanna?
- Oui, depuis le premier jour je veux t'embrasser, je veux être dans tes bras...

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que déjà ses lèvres étaient posées sur les miennes. Mes mains sur ses bras, ses doigts dans mes cheveux. Thyago se décale pour passer sur le côté du lit, mais je le repousse, se cognant contre son bureau, il me dit

- Je ne te pensais pas si... Sauvage!
- Tu ne me connais pas, dis-je.
- Tu veux de moi?
- Oh que oui, tu as des...?
- Capotes? chuchota-t-il.
- Oui...
- Oui j'en ai, 2 ème tiroirs de ma table de nuit.

Je le laisse afin d'aller dans son tiroir, à peine m'étais-je abaissée pour aller dans le tiroir que je le sentit se blottir contre moi.

Il recula mes cheveux, fit des bisous dans mon cou, déboutonna ma chemise, il me retourna et je me retrouvai face à lui en soutien-gorge. Il détacha mon soutien, me le retira, j'étais là face à lui impuissante, les seins nus.

- Il y a un peu d'injustice, Thyago, tu ne trouve pas?
- Non, je ne vois pas ce qui te fait dire ça, dit-il d'un air taquin.
- Déshabille-toi!
- Oui m'dame.

Il se déshabilla comme un strip-tease le ferais, soit trop lentement à mon goût, je pris donc les choses en mains, je défis sa ceinture, abaissa son pantalon, pendant ce temps il retira son tee-shirt.

Son membre à l'air libre, je recula et le contempla, il était là, nu devant moi. Il me contempla nue également puis se rapprocha et m'embrassa tendrement. Nous reculons, pendant ce baiser, vers son lit, il me coucha et rapprocha mes hanches du bord.

Il descendit sa tête, je ne le vis plus, je ne savais ce qu'il comptait faire, jusqu'à ce que je sente quelque chose d'humide entre mes cuisses.

- Je n'ai rien fait depuis l'été, tu étais d'ailleurs mon premier, même si j'ai laissé paraître le contraire.
- C'est pour ça que tu m'arrête?
- Oui, enfin il fallait que je te le dise.
- C'est gentil, mais je m'en fiche que je sois le seul ou que tu aies couché avec la moitié du quartier. Je te veux toi, je suis attiré par toi. Tu me plais Alyanna, dit-il.
- Je, je, je te plaît?
- Mais oui, pourquoi serais-je là, dans cette position qui me risque mon travail si tu ne me plais pas ?
- Je ne sais pas. Mes amies m'avaient dit que tous les mecs étaient les mêmes, qu'ils sautent tout ce qui bouge et s'en foutent des sentiments.
- Je ne suis pas comme tous les mecs, la preuve je t'aime bien, j'ai été ton premier et le seul, je m'en fou et je ne vais pas partir ou arrêter de te parler parce qu'on l'aura fait!

Il enfouit sa tête avant même que je puisse ouvrir ma bouche, sauf pour gémir, je sens sa main se déplacer, il la plaça sur ma bouche pour que je fasse le moins de bruit que possible.

Il remonta petit à petit, revint m'embrasser, me demanda si j'étais sûr de vouloir encore le faire avec lui? Je hocha la tête, il continua, alors, sa progression vers cet endroit chaud. Il y alla tendrement, me mit en confiance, m'embrassa. Il recula d'un coup, sans que je puisse comprendre. Il se retourna, j'entendis un bruit de plastique et quelque seconde après il était à nouveau au-dessus de moi, en train de m'embrasser, il se glissa lentement en moi, fit des va-et-viens, qu'est ce que c'était bon, je me mis à gémir de plus belle, alors il remit sa main sur ma bouche.

Je n'ai connu qu'une seule fois cette sensation, je ne sais pas ce qu'on va devenir l'un pour l'autre mais j'aime cette proximité, cette intimité entre nous. Je pense que je l'aime tout simplement.

Merde, je pense que je l'aime... Aïe aïe, c'est la merde.

L'acte étant fini, on se câline, mais avant de m'endormir, je me souviens lui avoir posé deux questions.

- Est-ce que j'étais la seule pour toi aussi? Tu m'aimes?