24. Thyago

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Mon frère est parti pour chez lui. Son travail d'avocat ne lui permet pas de prendre trop de congés. Notre anniversaire était une exception d'un jour seulement. J'ai déjà entendu parler de son travail, il semble doué dans ce qu'il fait, ce qui fait, bien entendu, rager nos parents.

Le petit avorton de la famille réussi dans la vie sans pour autant utiliser le nom des Fernandez. Jim et Karine le vivent mal, très mal. Ils ne s'attendaient pas à ce que je ne sois pas le meilleur dans tout, mais mon frère mérite d'être au sommet de la gloire. En 24 ans, j'ai toujours été mis en avant par nos géniteurs, lui toujours caché des yeux de tous, tel l'enfant qu'on ne voulait pas, celui qui aurait fait parler de lui.

Une semaine a passé depuis mon anniversaire, je suis assez heureux, Catharina est rentrée, donc je ne peux plus dormir avec Alyanna et nous devons nous faire discret.

J'ai commencé à faire les différentes copies pour les quelques examens de passage de mes classes, si j'ai 20 élèves en échecs c'est un miracle. Mais bon, ils ne se sont jamais pointer à mes cours de rattrapage malgré le besoin évident de ceux-ci.

Ma mère me harcèle depuis quelques jours par rapport à mon manque de respect envers Dorothéa.
Alyanna, elle, est toujours présente quand j'ai besoin d'elle.
J'ai décidé de réorganiser le pique-nique interrompu. Mais cette fois-ci, avec elle. Je veux qu'elle sache à quelle point j'aime sa tête de mule, ses cheveux roux, son tempérament -parce que seul Dieu sait à quel point elle est pénible à vivre.

Je la vois arriver près de moi en chaloupant, je la regarde, ne comprenant pas pourquoi elle arrive comme ça, puis en déviant mes yeux, je vois la pendule, elle indique 15h50 et le calendrier dit que nous sommes le 3 août. D'un coup, je comprends, sa mère n'est pas là, ça fait une semaine que nous avons rien fait, mademoiselle est brûlante de désir -j'aimerais qu'elle se dandine plus souvent comme cela, ça me plaît assez bien.

Elle place une main sur mon épaule pour me tourner autour de façon aguicheuse. Je me tourne vers elle, fait descendre mes mains vers ses hanches, d'un coup je la soulève, lui faisant lâcher un petit gémissement de plaisir au passage. Je dévie vers la gauche afin de l'asseoir sur la table où je travaillais

Ma princesse commence à m'embrasser, puis je sens sa langue frapper sur mes lèvres, demandant le passage pour venir rejoindre la mienne. J'entrouvre ma bouche et nos langues se retrouvent pour une petite danse. Ses mains viennent sur l'ourlet de mon pantalon. Alyanna défait ma ceinture et abaisse les vêtements que je porte sur ma taille.
Je déplace les miennes vers l'ourlet de sa jupe, je la remonte légèrement passe mes doigts sur sa cuisse nue afin de retrouver ses sous-vêtements.

Tu n'as pas de culotte m'étonnais-je.

Un sourire timide vient se poser sur ses lèvres colorant au passage ses pommettes, sans me lâcher du regard, la jeune dévergondée répond négativement à ma question par la tête.

Je sens mon engin se contracter d'un coup à l'idée qu'elle soit nue, sur cette table, devant moi et juste pour moi.
Je dispose des baisers dans son cou, sur son épaule et continue le chemin afin de lui procurer le bonheur et l'extase qu'elle mérite, mais elle m'arrête en chemin.

Non, je veux juste profiter de toi, à ma hauteur.

Je la regarde stupéfaite, tout en remontant mes baisers jusqu'à sa bouche. Ma tête s'engouffre dans ses cheveux, ma main droite vient attraper mon pénis et le frotter contre son intimité déjà bien mouillée.

Je la regarde afin d'avoir son consentement, même si c'est elle qui a entrepris de me chauffer, je préfère toujours avoir son accord. Elle me fait signe que je peux y aller alors, d'un coup doux et sensuel, je m'enfonce en elle, lâchant au passage un gémissement de bonheur. Je donne des coups de reins sous ses hurlements de plaisir. Je sors et rentre de façon lente, ce qui lui plaît énormément.

Sa main descend de mon cou pour venir se loger entre ses cuisses afin de chatouiller son petit bourgeon. Alyanna bouge ses hanches au même rythme que moi, je ne tiens plus alors je place mon visage dans le creux de son cou, j'hume son odeur, un mélange de rose et de vanille, j'aime beaucoup.

Dans le creux de son oreille, je laisse sortir un gémissement de plaisir puis me contracte face à mon orgasme. Ses petits mouvements continuent sur son clitoris, elle gémit de plus en plus fort, se contracte et hurle de plaisir. Elle se relâche, retire sa main et s'allonge sur la table. Nous avons tous les deux atteint le 7ième ciel.

Je la fait descendre de la table, nous nous rhabillons. Alyanna me tire par la main vers le salon, pour ensuite me pousser dans le fauteuil, elle remet sa petite culotte,qu'elle avait abandonné dans la toilette du rez-de-chaussée. Ma copine se dirige vers un bac, celui où on range les plaids, prend le sien - une couverture assez épaisse, rose avec plein de petits cœurs dessus- puis vient s'allonger contre moi. Je prends la télécommande et mets "Nos Coeurs Meurtris" sur Netflix.
Après 30 minutes de film, je sens un poids mort sur mon épaule. Alyanna s'est déjà endormie, comme devant chaque film.
Je termine de regarder puis je place un coussin sous sa tête et me retire sans la réveiller. Je recouvre la belle au dormant afin qu'elle n'ait pas froid et retourne à mes examens de passage.

Passion interditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant