7-Point de non retour

876 19 0
                                    

                        Tw:mutilation

Le lendemain, Lorenzo était énervé. Je n'osais pas dire un mot. Je préférais alors me faire petite. Cependans je pou-
vais perçevoir la voix de Matthia.

Je savais qu'hier j'avais merdé. Peut être qu'il allait me battre ou juste un avertissement. Je fis rapidement ma toilette avant de me coucher sur le lit.
J'en avais marre de cette routine. Je voulais recommencer ma vie a zéro.
Malheureusement je n'avais pas d'autre
connaissances extérieur à part ma mar-
raine.

-Je veux qu'elle sorte d'ici aujourd'hui. Entendais-je Lorenzo criais dans le sa-
lon.

-Tu devras la supporter encore un petit moment.

-Mais je-

Une voix féminine m'est parvenue par la porte. Putain faut que je sorte là.

-Lorenzo tu es oû? Dit la fille d'une voix aiguë

-Mira je t'est déja dit de ne pas me cou-
per merde. Dit Lorenzo visiblement d'un ton las.

A trois je sors de cette chambre.
Une, deux, trois.

Je sortais de la chambre et pris un mine du genre"je viens de me réveiller et je n'écoutais pas aux portes."

-Bonjour. Dis je tentant d'éviter le plus de regards.

-Bonjour Ayah. Bien dormi. Me deman-
da Matthia.

Laissez moi préciser que c'est le seul qui a daigner me répondre.

-C'est qui cette coincée. Et pourquoi elle est chez nous. Dit la fille si j'ai une bon-
ne mémoire "Mira".

Elle avait des aires de petite prétentieu-
se et hautaine.

-Putain Mira ferme ta gueule. Et c'est chez moi ici, pas de nous qui tienne. Dit Lorenzo

-Ça tombe bien que la pute de luxe soit la. J'éspères que tu es prête car dés de-
main tu dégages d'ici. Rajouta t'il.

-Et-et le contrat? Lui répondis je?

-Je m'en carre un peu de ton contrat à la con. Retiens juste que demain tu retournes d'où tu viens. C'est clair? Me cracha t'il.

Si ma marraine venait à savoir que je me suis faites virer, j'allis vivre un sale quart d'heure ou plutôt des quarts d'heures de souffrance.

Sans me laisser le temps de rétorquer, il sortit de la maison et claqua la porte principale.

-Encore une pute à son compteur. Lança la fille de tout à l'heure.

Elle avait raison. Je ne suis qu'une pute qui écarte les jambes pour une liasse de billets qu'elle ne voit même pas. Ces paroles ne m'atteignaient pas plus que ça. On me rappellais chaque jour qui j'étais.

Je décidais de l'ignorer et de prendre mon petit déjeuner. Après avoir fini, je débarassais et montais dans ma cham-
bre. Si Lorenzo me virait, j'allais me faire battre par ma marraine. Encore

C'est de ta faute.
Tu n'est qu'une moins que rien

Sans le savoir, je sentais les larmes qui perlaient au coin de mes yeux.
Je pleurais car j'en avais marre de cette vie. C'était une accumulation. Ma vie ne ressemblait plus à rien. J'étais dépen-
dante des autres et je voulais que ça cesse.

Escort Girl~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant