Escort Girl~

13- Tire moi dessus

Bonne lecture mes stars🫶🏾

Inévitablement une larme roula sur ma joue.
Lisa...

Ma soeur de sang avec un sourire collé sur les lèvres. Ma mère a ses côtés et moi sur ses épaules.
Comment a t'il eu accès a cette photo?
Plus je regardais cette photo et plus je me demandais pourquoi j'étais la seule encore en vie.

Elle doivent sûrement être heureuse dans l'au delà, loin de tout les soucis de cette terre.

Lorenzo arracha le document de mes mains ce qui me fit revenir à la réalité.

– Réponds a ma question. Me dit il sur un ton étonnamment calme.

Lui mentir serait égal a un suicide gratuit.

– Oui.

– Tu as un lien de sang avec une d'entre elles?

– Non. Ce sont juste des amies proches de ma famille

Mais je peux camoufler une partie de la vérité.

– Matthia passera pour te créditer les petites égratignures que tu as au dos.

Je lui en collerais quelques de mes « petites égratignures » ce fils de pute.

– D'accord.

Il sortit de la chambre. J'avais toujours mal au dos mais cela ne m'empêchait pas d'avoir faim. J'avais extrêmement faim. Le seul souci c'est que je ne pouvais pas bouger car j'avais peur d'empirer mes plaies. Mais la faim était plus forte que tout.

Je me levais dans l'espoir d'arrivée dans la cuisine en morceaux. Mais dés que mon cerveau pensait a l'intérieur du frigo, un sourire se formait sur mon visage.

Finalement je pus apercevoir la lampe du comptoir de la cuisine. Je me mis en face de celui ci et me lava les mains.

-Ca fait du bien une maison de riche. Dit je en chuchotant et en admirant la grande cuisine qui se dressait devant moi.

Je pris les nouilles instantanées dans le placard ainsi que la carafe de jus de pomme dans le frigo.
Subitement les lampes se coupèrent et plus les secondes avançaient, plus je me sentais observée.

Je ne savais pas si j'hallucinais mais des pas se faisaient entendre. L'envie de courir n'était pas de refus mais le manque de force m'en empêcher. Alors je restais silencieuse et l'angoisse s'empressait de monter.
Je tâter alors le plan de travail pour attraper le couteau avec lequel j'étais censée découpée mes fruits et je patientais.

Un sifflement
Deux sifflements
Une silhouette

Lorenzo

Lorsqu'il apparu enfin a la lumière, je le regardais dans le blanc des yeux. Le t-shirt noir qu'il avait mis dans se collait a son buste. Sa tasse de café a la main, il me rendait mon regard sauf que lui, lui osait me regarder droit dans les yeux.

Je n'ai pas ce courage.

– Qu'est ce que tu fous dans ma cuisine avec mes nouilles et ma poêle?

Il avait insisté sur le fait que ca lui appartenait.

- J'avais faim et je n'avais rien mangé depuis ce matin.

Lorenzo avança vers moi. J'étais stoïque, je voulais juste manger moi. Je m'attendais a ce qu'il continue de m'oppresser moi et mon espace personnel mais il me contourna et parti de l'autre côté de la pièce.