Livius, tome 5 : La dernière chance

12 | new york, 2012

PDV Livius (côté équipe Tony)

Arrivés dans le bâtiment, nous sommes à l'abri des regards pour éviter de nous faire remarquer. Les trois hommes attendent le signal.

- Très bien, nous avons tous nos affectations, chuchote Steve. Deux Pierres d'infinité dans les quartiers chics, une Pierre en bas. Restez discrets. Surveillez votre temps.

- C'est là où Loki a été battu ? demandais-je à Tony.

- Oui, ma fille, répond Tony.

Depuis l'endroit où nous sommes cachés, je l'aperçois, le Loki de 2012. Celui qui a perdu sa raison à cause de Thanos. Ce connard l'avait manipulé et au final, il s'est fait passer pour un méchant à nouveau.

Je le vois, essoufflé et battu par les 6 Avengers originaux. Je suis si triste qu'il ait dû recevoir tellement de haine mais que pour autant, il a voulu changer.

- Il faut que tu y ailles, Livi, me dit Steve.

- Je sais, Steve, répondis-je.

Tony me tapota l'épaule.

- Fais attention, chérie.

- Merci.

- Et bon courage, me dit Scott.

Il me montre son poing et je réponds avec le même geste.

- Merci, Scott, souris-je aux 3 hommes.

- Je compte sur toi, Livi

- T'inquiètes.

Dans la plus grande discrétion, je réussis à sortir du bâtiment pour me téléporter jusqu'au Sanctuaire de Strange.

Une fois dehors, je survole tous les toits pour savoir où était la pierre du Temps. Parmi les nombreuses maisons, j'arrive devant le dénommé manoir mais chose étrange, j'aperçois un moine sur le toit. Que fait-il ou elle ici ?

Par sécurité, j'atterris dans les escaliers de secours, et fais mine de monter les derniers escalier.

Le moine qui méditait ouvre les yeux, se lève puis vient me saluer.

- Bonjour, Livius, me dit-elle.

Mes yeux s'écarquillent. Elle connaissait mon nom ?

- B... Bonjour.

- Que faites-vous ici, très chère ?

Rassemblant le courage nécessaire, je lui réponds.

- Je cherche le Docteur Strange.

- Vous êtes à peu près... cinq ans trop tôt. Stephen Strange est actuellement en train d'effectuer une vingtaine d'opérations chirurgicales dans l'hôpital où il travaille.

- Ah...

- Que voulez-vous de lui ?

Je pointe la pierre qui se trouve dans le collier qu'elle porte.

- Ça, en fait.

L'Ancien regarda le bijou et refuse avec un sourire gêné.

- Ah! Je crains que non.

- Désolé, mais je ne le demandais pas.

- Vous ne voulez pas faire ça.

- S'il faut me battre pour l'avoir, alors je le ferai.

- Je vous conseillerai d'abandonner.

- Pas moi.

Une flamme dorée à ma main droite, je cours vers elle pour l'attaquer mais cette dernière me donne un coup de poing dans le ventre.