Chapitre 47

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Si on savait ce qu'on sait aujourd'hui, alors aujourd'hui ne serait certainement pas ce qu'il est et demain risque de ne pas être ce qu'il devrait être...

On ne peut pas changer le passé, on ne peut que l'accepter aussi douloureux soit-il et surtout en tirer des leçons afin d'en sortir plus grands...

On a pas non plus le pouvoir de prédire l'avenir...

Par contre nous pouvons profiter du moment présent et nous réjouir d'être en vie et d'avoir ce que nous possédons...

Faire la paix avec le passé, le remercier... Envisager un bel avenir... Profiter intensément du moment présent... Être soi même... S'aimer pour aimer son prochain...

La tête du côté opposé de la fenêtre, je me réveillais petit à petit...

La chambre était éclairée par une lumière tamisée...

Je m'étais retournée et il était arrêté à côté de la fenêtre, les rayons du soleil faisant luir sa peau...

Il avait eu un sourire spontané dès qu'il m'avait apperçu...

Je lui avais alors tendu ma main pour l'inviter à se rapprocher...

Il avait enjambé l'espace qui nous séparait et s'était couché près de moi le sourire aux lèvres, apparemment très heureux...

- Bonjour ! Saluais-je en caressant sa barbe

- Bonjour mon cœur. Bien dormi ? Chuchote-t-il d'une voix séduisante

J'avais acquiescé

Il ne faisait que me fixer, penché au dessus de moi avec un léger sourire aux lèvres

- Qu'est-ce qui te fait sourire à ce point ? Demandais-je curieuse

- Tu veux vraiment savoir ? Répond-il avec un ton taquin

- Bien sûr c'est pourquoi je te demande répondis-je empressée

- C'est toi... Souffle-t-il

- Tu es sûr que tu es là ? On dirait que tu rêves... Répondis-je souriante

- Tu as parfaitement raison. Je rêve répond-il en me fixant profondément

- Ah bon ? Et tu rêves de quoi ? Demandais-je en me doutant bien de sa réponse

- De toi me sort-il

- Ah

Je ne pouvais m'empêcher de rire et il m'avait suivi...

Nos regards s'étaient croisés à nouveau alors que sa main venait s'accrocher à la mienne afin d'entrelacer nos doigts dans un geste spontané...

- Je t'aime tellement. Je me trouve chanceux que tu m'aies choisi, moi... Je sais que je n'aurai pas trouvé une meilleure épouse. Tu es parfaite et je ne peux tout simplement pas envisager ma vie sans toi souffle-t-il

J'avais souri avant de poser mes mains sur ses yeux, ne pouvant plus soutenir ce regard si intense

Il avait éclaté de rire avant d'enlever ma main...

- Ne joue pas la petite timide, tu es loin de l'être dit-il

J'avais éclaté de rire avant de taper son torse

- Pourtant avant tu étais toute timide. Tu te souviens quand je te donnais des cours de maison pour la préparation du bac, tu parlais à peine. Et quand tu venais à la maison c'était pareil... Me rappelle-t-il nostalgique

Cette période... Pensais-je

- C'est vrai que tu m'intimidais beaucoup. C'était aussi parce que maman Aline ne faisait que me taquiner en disant que j'étais ta future femme... Avouais-je

La maîtresse de mon mariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant