Chapitre 49

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- Bonjour maman Aline, Bonjour Papa dis-je en pénétrant le salon

- Bonjour ma fille répondent-ils en chœur

- Toutes mes condoléances. Que son âme repose en paix... Annonçais-je désolée et très peinée

- Merci beaucoup ma fille répondent-ils

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En voyant le visage de Latif la veille pendant l'appel. J'avais su que quelque chose de grave s'était produit...

- Qu'est-ce qui se passe Latif avais-je demandé inquiète

- C'était maman au téléphone. Elle m'a appelé pour m'informer qu'il y a eu un décès avait-il répondu secoué

- Oh mon Dieu ! M'etais-je exclamé...

...Toutes mes condoléances... Que l'âme du défunt repose en paix. C'est qui ? Avais-je demandé

- C'est Tonton Aboubacar...

Tonton Aboubacar... Un homme si gentil et plein de vie... Me souvenais-je

C'est le frère du père de latif. Il venait souvent chez eux à l'époque et il avait le cœur sur la main.

Il faisait partie de ces personnes qui disaient quand nous étions encore enfants que je serai plus tard la femme de Latif ...

Il ne partait jamais sans donner de l'argent à Sarah et à moi pour qu'on puisse acheter un petit quelque chose comme il aimait si bien le dire...

Il était très d'accord avec Latif et il aimait souvent provoquer mon beau père en lui disant qu'il allait finir par l'amener avec lui.

Il avait l'habitude de dire qu'il aurait aimé avoir un fils comme lui puisqu'il n'avait eu que des filles...

- Tonton Aboubacar ! Il était malade ? Avais-je demandé

- Apparemment non. Il se portait très bien d'après sa femme avait-il répondu chamboulé

- C'est une triste réalité et nous n'y pouvons rien. Tout âme goûtera à la mort. Tout ce que nous pouvons faire à présent pour lui c'est la prière... Avais-je dit en resserrant ses doigts

- Oui tu as raison avait-il répondu

Latif en avait parlé à Rachid qui en était tout autant chamboulé...

Après la prière, nous avions fait des invocations pour lui... C'était une grande perte...

- Nous allons partir demain matin à la maison...

- D'accord avais-je répondu

Il était très touché par la nouvelle et je le comprenais parfaitement. C'était un second père pour lui et j'avais essayé de lui remonter le moral comme je pouvais...

Le matin comme convenu nous étions partis chez eux...

Assis dans le salon, ça se voyait que maman Aline avait énormément pleuré et mon beau-père aussi avait une lueur de tristesse sur son visage...

Ma mère était arrivée un peu plus tard avec Saly pour présenter les condoléances...

- Bonjour Marianne, ton voyage s'est bien passé j'espère ? Me demande-t-elle lorsque nous nous étions retrouvées seules

- Oui ça c'est très bien passé. Je devais même passer te voir aujourd'hui pour te donner ce que je t'ai ramené. Néanmoins je vais te les donner plus tard puisque ça se trouve dans la voiture répondis-je

- D'accord. Je suis très ravie que tu aies eu cette opportunité. Ton patron est vraiment quelqu'un de bien et j'espère que j'aurai un jour l'occasion de le remercier pour tout ce qu'il a fait pour toi. La fierté d'un parent est de voir son enfant réussir et moi je ne peux être que fière de toi. Je suis convaincue que ton père de là où il est doit l'être également dit-elle émue

La maîtresse de mon mariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant