La maîtresse de mon mari

Chapitre 37

J'étais tellement submergée par ce que je voyais et surtout par ce que j'avais découvert que j'en avais oublié où j'étais réellement...

J'avais alors entendu après quelques minutes une voix soucieuse...

- Madame vous avez un problème ? Que pouvons nous faire pour vous ?

C'était une infirmière qui se demandait sûrement pourquoi j'étais arrêtée immobile à cet endroit depuis quelques minutes...

Je m'étais donc ressaisie avant de me rappeler que de base j'allais aux toilettes. Elle attendait ma réponse donc je lui avais répondu avec un visage soucieux

- Oui madame je cherche les toilettes depuis un instant sans succès...

- Ah d'accord. Je vais vous y conduire. C'est vrai que ce n'est pas facile de les trouver. Je me demande toujours comment ils ont eu l'idée de les construire là me dit-elle rassurante

Elle était vraiment adorable et bavarde. Elle m'avait demandé si j'étais malade, je lui avais répondu que j'étais juste là pour accompagner ma petite sœur enceinte pour son contrôle...

- Félicitations à elle exprime-t-elle heureuse pour Saly. Malheureusement nous nous n'avons pas à faire à ce genre de bonnes nouvelles me confie-t-elle avec regret

- Merci beaucoup c'est vraiment gentil. Ah bon pourquoi tu dis ça ? demandais-je curieuse

- Je travaille dans le service d'oncologie et nous avons à faire à des patients très malades qui se battent pour la vie. C'est vraiment triste de vouloir aider mais de ne rien pouvoir faire dans certains cas pour ces personnes. C'est tout autant pénible de voir la détresse de leur famille...

- Je comprends parfaitement. Ça ne doit pas être facile pour vous et surtout pour ces personnes qui souffrent compatissais-je

- Malheureusement, il n'y a pas assez de prévention sur le cancer. Donc c'est souvent curatif et détecté à un stade très avancé, ce qui n'est pas vraiment en faveur de la personne malade. Sans oublier que même si c'était assez prévenu certains cancers sont assez silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. m'explique-t-elle

- C'est vraiment déplorable répondis-je pensive

- Malheureusement. Bon je te laisse, le devoir m'appelle. Bien de choses à ta petite sœur conclut-elle en m'indiquant les toilettes

- Merci beaucoup. C'était un plaisir de discuter avec toi. Bon courage répondis-je sincèrement

Après tout ce qui venait de se passer je n'avais même plus cette envie pressante qui m'avait conduite là mais néanmoins j'y étais quand même allée pour être crédible...

- Tu étais où Marianne ? J'allais partir te chercher... J'en suis même arrivée à penser que tu t'étais perdue là-bas. Dit ma gynéco avec un ton taquin

- C'est impossible que je me perde ici répondis-je amusée

- Saly, nous allons faire une première échographie pour voir si tout va bien explique-t-elle

Elle s'était ensuite exécutée avec un maximum de concentration et de vigilance...

Abou avait tenu la main de Saly pendant toute l'échographie. Ça se voyait qu'il l'aimait et qu'il tenait beaucoup à elle...

À un moment donné il avait demandé

- C'est une fille ou un garçon ?

La gynéco avait souri avant de lui expliquer