Chapitre 51

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- MARIANNE... MARIANNE... SORTEZ MAINTENANT NOUS ALLONS ÊTRE EN RETARD

C'était Latif...

- J'ARRIVE DANS UNE PETITE MINUTE criais-je avant de m'activer

Pourtant j'avais tout fait pour ne pas être en retard mais hélas...

Même Rachid m'avait devancé, il était avec son père dans la voiture...

Les filles par contre m'attendaient sagement dans le salon...

Je les avais préparé en première position avant de leur demander de rejoindre les hommes dans la voiture, mais elles voulaient y aller en même temps que moi...

- Tu es très belle disent-elles les yeux pleins d'amour quand elles m'avaient apperçu

- Merci mes chéries. Vous êtes également superbes. Allez venez avant que papa ne vienne nous chercher dis-je amusée

Nous sommes donc sorties de la maison afin de rejoindre les autres...

- Je ne sais pas ce que je vais faire de toi... dit Latif amusé

- Continue à y réfléchir répondis-je en pouffant de rire

- Je vois néanmoins que l'attente en valait la peine. Comme toujours, tu es magnifique rajoute-t-il

J'avais souri, flattée

J'avais ensuite remarqué un appel manqué de ma mère et j'avais fait un sourire nerveux. Elle m'avait prevenu de ne pas être en retard...

- C'est elle n'est ce pas ? Elle ne va pas te rater aujourd'hui dit Latif en éclatant de rire

Nous étions en route pour le baptême du bébé de Saly...

Elle avait accouché d'une magnifique petite fille...

Cinq mois s'étaient écoulés depuis la disparition tragique de Cathy...

Et énormément de choses s'étaient passées durant cette période...

*********

Ce fameux dimanche, de retour à la maison après l'enterrement, les filles étaient fatiguées. Elles s'étaient donc endormies juste après notre conversation...

Je ne pouvais m'empêcher d'avoir une immense peine et surtout d'avoir de l'empathie pour Cathy...

Le souhait de tout parent est de voir ses enfants grandir, pouvoir les protéger de tout danger envers et contre tous...

Aucun parent ne souhaiterait laisser des enfants si jeunes et si innocents à la merci de ce monde si cruel...

Mais hélas la mort ne fait pas de tri. Elle emporte ce qu'elle désire au moment voulu...

On doit naître, vivre et mourir. C'est ainsi, c'est la règle de la vie...

J'étais partie dans la chambre et latif m'avait rejoint quelques minutes après...

J'étais couchée regardant dans le vide et il en avait fait de même...

- Et les filles ? Me demande-t-il après un long moment de silence

- Elles étaient épuisées et elles se sont endormies. Elles sont dans leur chambre répondis-je

- Elles doivent se demander ce qui se passe... Rajoute-t-il

- Je leur ai expliqué à leur manière et elles ont compris... Répondis-je pensive

- Merci beaucoup ! Je...Je ne sais pas quoi dire...

- Ne dis rien...

Le lendemain, nous avions déjeuné ensemble. Latif était ensuite parti au bureau et je devais également m'y rendre car j'avais un travail urgent à faire...

La maîtresse de mon mariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant