Une Assassin Prisonnière du Chef de la Mafia {EN PAUSE}

13-Plan et Piège

-A ton tour ! hurle un des mercenaires.

-N..non s'..il-vous-..pla..it...

Le mercenaire ne prend pas la peine de m'écouter qu'il me jette dans cette espace dénué de toute lumière.

***

Je repense à ces photos, je serre les poings tellement fort que mes ongles s'enfoncent dans ma peau, je suis dans mon espace personne pour m'arrêter. Adam est derrière cette porte je le sais, mais je suis incapable de lui faire face avec cette rage que je m'efforce de déverser dans cette pièce.

-Athéna..

Sa voix est beaucoup trop près à mon goût, je me retourne d'un coup ce qui surprend Adam qui s'est aventuré dans mon espace sans crier gare même si je sais que je lui est autoriser l'accès.

-Adam ce n'est vraiment pas le moment, dis-je en serrant les dents.

-Athéna essaie de garder ton sang froid ce n'est pas en te défoulant que tu vas avancer dans tes recherches, sa voix est douce et ses mains son lever à hauteur de poitrine comme pour me prouver qu'il ne veut rien me faire.

Mes poings se desserrent et mon cerveau se reconnecte, je ferme les yeux et souffle avant de reprendre un air froid, Adam est le seul à savoir que je peux craquer assez vite. Il connaît certains détails de mon passé et il connaît quelques-uns de mes traumatismes, il essaie souvent de me cerner sans pour autant y arriver.

Je pars en direction de la porte Adam me suit me lançant par moment des regards que j'ignore, arriver dans mon bureau je prend des habits et me change avant de ressortir et de me diriger au garage casque en main je monte sur ma moto. Je me dirige dans une zone résidentielle qui se trouve un peu plus loin que l'entreprise. Arrivée dans l'appart je trouve sur l'îlot central une enveloppe avec mon nom, je l'ouvre j'étudie avec le plus grand des soin chaque papier parce que c'est Milan qui a réussi à me le faire parvenir.

***

-Hey...réveille toi, chuchote une voix près de mon oreille.

Je me redresse à une vitesse de peur que ce soit l'un des mercenaires qui arrive, je cherche du regard la voix qui m'a tiré de mon sommeil, je tombe nez a nez sur un garçon de mon âge à peu près. Je lui lance un regard noir mais au lieu d'etre apeurer il me sourit et se retient de rire.

-T'aurai du voir ta tête, s'esclaffe t-il silencieusement.

Je me recouche mais cette fois-ci je lui tourne le dos, je ferme les yeux pour me rendormir un peu.

-T'es pas très bavarde, son ton est mi-blasé mi-ennuyer.

-Ferme la et dors, mon ton est froid.

-Bah enfin je croyer que t'etait muette, s'exclama-t-il une point de gaieté dans la voix.

Je me retourne et lui lance un regard assassin pour qu'il comprenne de la fermer et vite.

-Enchanté je m'appelle Milan, annonce t-il sur un ton joyeux.

-Athéna, enchanté maintenant ferme la.

Depuis ce jour, ce garçon ne m'a pas lâché, il me parle malgré que je ne lui réponde pas toujours.

***

Je me réveille d'un coup, un souvenir de m'as rencontre avec Milan m'est revenu, je remarque que le jours ne sait pas lever, mon téléphone affiche 3h51. Je me lève et par me chercher un verre d'eau en entrant dans la cuisine les papiers que j'avais laisser attire mon attention, je décide alors de mettre le plan que j'ai élaboré en œuvre je prépare tout ce qu'il me faut.

Arriver vers l'entrepôt, je laisse ma moto plus loin et cachée par la végétation, alors que j'avance sans me faire remarquer, j'entend des bruits de pas dans ma direction et tout autour de moi, une chose et sur c'est que ce n'est pas lui qui a enlever Milan. J'aurais dû prévoir qu'il y avait des caméras je me suis fait prendre comme une débutante, je lève les main.

Je les laisse me guider à l'intérieur avant de recevoir un coup derrière la tête ce qui m'assomme sans pour autant me faire perdre connaissance je sens quelque chose de froid sur mes poignets avant de me sentir soulever.

-Athéna ?

Je tourne la tête et découvre Milan, je souffle de soulagement à l'idée de le voir en vie.

-Milan..

-Tu n'aurais pas dû venir ! me lance t-il avec inquiétude.

-Je fais ce que je veux, estime toi heureux que je vienne te sauver la peau du cul, grogne-je.

Un ricanement se fait entendre et un sourire en coin se dessine sur mon visage, ça m'avait manqué.

-Irrécupérable.

-Silence !

Je tourne la tête pour trouver un homme debout face à nous, ce type me dit vaguement quelque chose avant que je n'ai le temps de faire quoi que ce soit une aiguille se plante dans mon cou. Je retiens un grognement avant de lancer un regard meurtrier au quinquagénaire avant de sombrer.

***

-Milan ?

-Oui, me répondit le garçon dos à moi à travers les barreaux.

-Si, jamais, on arrive a sortir d'ici, on reste en contact et on collabore j'ai déjà un plan.

-Bien sûr, je ne te laisserai pas Athéna, annonce t-il d'un ton joyeux.

Cela faisait 3 ou 4 jours que nous étions affamés nous avions peu d'eau pour nous maintenir en vie, les mercenaires nous faisaient passer plus d'épreuve maintenant que nous étions faible, pour nous endurcir.

Je me suis dis que ce que nous avions vécu dans cet endroit est comparable à l'enfer.

***

Le bruit d'une porte en fer qui s'ouvre dans un grincement me fait ouvrir un peu les yeux, je tourne la tête vers Milan nous étions tous deux agenouillés et attaché les main en l'air par une chaîne. Milan respirait mais était trop affaibli pour faire ne serait-ce qu'un mouvement, alors que je pensais le calvaire aller reprendre, je surprends mes bras retombant devant moi.

***

-Milan promet moi que tu ne diras rien de ce qui c'est passé.

-Je te le promet, ses yeux remplit d'inquiétude me hante encore

***

C'est quand je croisa ses yeux que je su que c'était fini, je me laisse alors tomber dans ses bras, mon corps se relâcha et me permet de me reposer, mes yeux se ferme laissant le noir me submerger.