Et si Harry Potter ... (Tome 2)

Chapitre 15

          Plusieurs jours étaient passés depuis le résultats du Tournois. Le monde sorciers étaient en effervescence à cause de ce qu'il s'était produit. La mort d'un élève, le retour de Voldemort sur les dires de Harry. Mais ce qui faisait surtout la Une de la Gazette des Sorciers était la révélation sur la parenté entre Harry et Ashley. En effet, par un moyen inconnu, les journalistes avaient réussi à avoir cette information. C'était devenu le sujet principal dans l'école de sorcellerie et aucun élèves n'arrivaient à y croire. Mais celui qui était le plus surpris et choqué était le principal concerné. Le garçon à la cicatrice n'en revenait pas. La personne qu'il connait depuis deux ans. La seule qui l'ait toujours soutenu. Sa meilleure amie. Ashley était sa soeur. Et elle ne lui a rien dit. Il lui faisait confiance et elle lui a mentit depuis le jour de leur rencontre. Le garçon en avait bien-sûr parlé à Ron et Hermione avant même la parution du journal et ceux-ci ont été tout autant interloqués. Maintenant que toute l'affaire avait surgit au grand jour, Harry se sentait observé de tous.

          En ce dernier jour à Poudlard, le trio d'adolescents se rendait à la Grande Salle pour la commémoration et l'hommage pour la mort de Cédric Diggory. La salle avait été décoré sobrement : les bancs étaient tournés vers le siège du Directeur de Poudlard, les lumières dans la pièce n'éclairaient que très peu, et des bannières représentant les armoiries de l'école étaient suspendus. La salle était remplis et Dumbledore assis sur son siège attendit quelques instants avant de prendre la parole.

Point de vue Dumbledore (le premier ^w^ )

          J'observa l'étendu de la salle devant moi, mon regard passant sur chaque professeurs et sur chaque élèves, avant de m'arrêter sur Harry. Dorénavant, il est encore plus en danger qu'auparavant avec le retour de Tom. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est sa réaction concernant la révélation de Ashley. Il faudra qu'il est une discussion avec elle, pour mettre à plat toutes pensées qui pourraient être faussées dans son jugement la concernant. Si la peur de Ashley s'avérait être réelle, la suite des évènements risque de se compliquer d'avantage. De plus, connaissant la jeune Potter, elle ne souhaitera pas avoir d'explication avec son frère et préfèrera le fuir. Actuellement, cela doit déjà être le cas, puisqu'elle se trouve derrière un des murs juste avant la GrandeSalle. Mais si c'est réellement le cas, je demanderais de l'aide à son parrain, à Sirius ou encore à Severus. Et si cela ne fonctionne pas, il faudra la forcer à se confronter à Harry, de même si c'est lui qui ne souhaite pas discuter avec sa soeur. Je leva mon regard sur toute l'assemblée et me leva moi-même avant de prendre la parole.

- Aujourd'hui, nous connaissons un épouvantable malheur. Cédric Diggory était, comme vous le savez, exceptionnellement travailleur, infiniment loyal et c'était surtout un ami fidèle. Vous avez donc le droit de savoir comment il est mort. Cédric Diggory a été assassiné par Lord Voldemort ! Le Ministère de la Magie ne souhaitait pas que je vous le dise. Mais ne pas le dire aurait été une véritable insulte à sa mémoire. Le chagrin que nous éprouvons devant ce drame affreux me rappelle... nous rappelle, que malgré nos origines et nos langues différentes, nos coeurs battent à l'unisson. À la lumière des évènements récents, les liens d'amitié noués cette année seront plus importants que jamais. Souvenez-vous en et Cédric Diggory ne sera pas mort en vain. Souvenez-vous en et nous rendrons hommage à un jeune homme qui fut bon, honnête, courageux et loyal jusqu'à son dernier souffle.

          Le silence emplit la pièce et après plusieurs minutes beaucoup quittèrent leur place et sortirent de la Grande Salle. Je rejoignis Minerva et nous nous rendîmes à l'infirmerie pour aller voir la jeune Potter. Une fois les portes de celle-ci passé, j'observa Pompom qui s'énervait sur la jeune Gryffondors pour avoir quitté son lit.

- Et vous vouliez que je fasse quoi, s'insurgea l'ébène la voix encore plus cassée. Que je reste bien sagement ici, alors que vous rendiez les commémoration en l'honneur d'un de mes amis !