Chapitre 1

300 18 39
                                    

*

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

*

*

*


« Heeseung, je vais bien, je te le promets. S'il y avait quelque chose qui n'allait pas, je te le dirais"

Ce furent les derniers mots qu'il lui adressa , ce sourire rayonnant aux lèvres. Ses yeux avalés par ses deux joues rebondies , qu'il caressait quotidiennement sans jamais s'en lasser.

Ce sourire espiègle et libre , dont la courbe de celui-ci avait le pouvoir de faire accélérer son palpitant et de dresser tous les poils de son épiderme.

Ce soleil qu'il avait cru intouchable , tel un menhir venait de s'éteindre sans qu'il ne le remarque.

Ils l'avaient poussé à disparaître , alors qu'il était le rayon de soleil de tout son entourage et principalement du sien.

Celui de son monde , son soleil autour duquel il gravitait , éperdument.

Ces déchets qui avaient osé se croire tout-puissants, ces pervers qui avaient pris du plaisir à rabaisser, cracher sur ce garçon si précieux pour certains.

Cette âme pure , à l'allure de trésor que le monde avait offert à ceux ayant l'opportunité de le croiser.

Il lui manquait tellement. Comme l'air a ses poumons lorsqu'il restait volontairement bien trop longtemps sous l'eau dans une veine tentative de s'éteindre de lui-même.

Il voulait aller dans une idylle hors d'atteinte..

Humain rongé d'un désir inassouvi, perdue dans une quête de complétude .

Le regard braqué sur le reflet horrifique que lui renvoyait son miroir.

Il n'était plus que l'ombre de lui-même. Avec l'étrange sensation d'être dissocié , d'un corps dont les courbes lui étaient inconnues , comme le son de sa voix , ou l'odeur désagréable d'un corps laissé à l'agonie par une tristesse sans fin.

Une lune sans son soleil. Voilà ce qu'il était.

— Je ne vous le pardonnerais jamais.

Il attrapa d'une main tremblante les deux, trois plaquettes qu'il avait réussi à dénicher à la pharmacie , sous prétexte d'un mal de crâne. Il ne tremblait pas de peur , bien au contraire la mort était devenue une alliée dans cette vie qu'il ne se voyait plus continuer.

Du moins plus tout seul , pas sans lui.

Son corps de zombie lui , souffrait en plus d'un désespoir , d'un propriétaire complètement aveuglé par le besoin de quitter cette enveloppe qui semblait , l'ensevelir de maux , nourrissant un mal être assoiffé.

Desire To LiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant