"J'ai aimé une lune qui, sous le poids des larmes célestes, s'est éteinte dans un ciel sans étoiles. Dans son sillage, un soleil implacable s'est levé, m'inondant de sa lumière cruelle, m'aveuglant peu à peu, jusqu'à me laisser seul dans l'obscurité...
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Quand vous saurez que je suis mort
Ce sera un jour ordinaire Peut-être il fera beau dehors
Les moineaux ne vont pas se taire.Rien ne sera vraiment changé . Les passants seront de passage. La vie suivra son cours comme si de rien n'était.
Pour moi le spectacle est fini.
Ne restez pas dans vos tristesses
Enfermés dans vos souvenirsSouriez plutôt de tendresse.
Si l'on vous dit que je suis mort .
Parce que moi je serai partie le sourire aux lèvres...
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— Non..
Le rouge agrippe mon corps , comme une bouée de sauvetage mais moi je suis dégonflé.
On a essayé de me rafistoler sans succès.
— Laisse moi partir. S'il te plaît arrête de me demander de m'accrocher. Parce que tu vois là, je suis arrivé à un stade où j'en peux plus. Je veux juste que tout s'arrête. Cette souffrance, ce quotidien, cette vie. Ne me dis pas que ça ira mieux plus tard, qu'il faut que je sois patient. Parce que j'ai tout essayé mais en vain. J'ai plus d'espoir, chaque bouffée d'air me brûle de l'intérieur, je ne trouve plus mon oxygène. Alors je te le demande, laisse moi partir.
Les larmes ont depuis déjà plusieurs minutes dévalé nos joues respectives , plongeant la douce ambiance dans un ouragan de tristesse . Deux âmes criant leur malédictions.
— Tu comptes pour moi. Regarde autour de toi et dis moi ce que tu vois.Toutes ces personnes, cette foule où chaque différence à leur place, tous ces regards derrière lesquels se cachent une histoire, toutes ces couleurs qui viennent illuminer ton âme devenue sombre. Alors non il n'y a pas de raison pour que toi tu n'es pas ta place dans ce monde, pour que tu te rabaisse autant et que tu ne crois pas en toi. Crois en toi car dans cette société c'est tout ce qui compte, et je te promets que tu en as toutes les qualités.
Les yeux du noiraud se relevèrent surpris sur le soignant , le cœur battant. Il ne l'avait jamais vu pleurer et même la , il resplendissait aux yeux du plus jeune .
Qu'est ce qu'il était beau .
Là, les yeux gonflés coulant d'une eau transparente mais si significative.
