Chapitre 6

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Je vous ai mis deux chansons en haut du chapitre et ici , et je vous invite à les ecouter pendant ou apres la fin du chapitre à ecouter et comprendre ses paroles qui font echos à cette histoire .


Bonne lecture.

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Les mois se sont écoulés aussi vite que mes kilos s'amoindrissant à chaque montée sur la balance.

Je n'y prêtais jamais attention , puisque dans la salle de consultation , il y avait une fenêtre , une fenêtre que je fixais lors de chaque session.


Elle était grande , entre ciel et terre. J'aimais cette fenêtre parce que j'avais l'impression de pouvoir m'envoler , d'être assez proche de toi pour peut être espérer t'apercevoir danser dans les nuages blanc de cette chaude journée d'un mois de mars.


Le manteau blanc avait laissé place à du vert , mais aussi à la renaissance d'une nouvelle faune. Des petites pousses découvrant , un nouveau monde , sous une caresse des rayons de ce soleil que j'observais presque à m'en brûler la rétine.

Mon soleil à moi , m'avait délicatement d'une main sur ma taille et l'autre dans ma main , me soulevant presque telle une plume , amené dans cette salle.

Je n'avais pas rechigné pas bougé , j'étais trop fatigué.

En début de semaine , j'avais également dû changer de pyjama , le mien étant devenu trop grand.


Il avait été là aussi , le sourire aux lèvres qu'il essayait de faire naître sur le mien. Mais j'étais une coquille vide. Encore plus vide qu'il y a un an.

Je sentais mon corps m'abandonner.


Ma flamme intérieure s'est éteinte. Je n'ai plus le feu , celui de la vie. Dans mon cœur et mon âme, les ténèbres ont pris leurs places. Les idées noires hantent mes nuits blanches. La vie est fade, le soleil ne brille plus, mes larmes ne cessent de couler.

C'est le cœur lourd de fatigue que je dis, abandonner la vie. Celle qui m'a été offerte mais dont je ne veux plus.


C'est ce que je voulais lui dire chaque fois qu'il posait trop longtemps son regard dans le mien essayant de lire mon âme meurtrie. Chaque fois qu'il me félicitait d'un pas de plus vers ce qu'ils pensaient être un rétablissement .

Alors que je ne faisais que sombrer encore plus bas..

Et ce rendez-vous ce matin, n'était pas anodin. J'étais peut-être devenu un mort-vivant, mais je possédais encore l'ouïe. Et c'est sans difficulté que j'avais entendu Jungwon , prendre rendez-vous de toute urgence , avec le médecin du service afin d'évaluer mon état qui l'inquiétait.


Il avait passé plusieurs jours , à m'offrir des chocolats comme à un enfant capricieux. Mais le goût sucré du bonbon , dans ma bouche se transformait en quelque chose d'acide , me brûlant les entrailles et c'était toujours le même schéma , la tête au-dessus des toilettes , la main chaude et réconfortante du rouge près de moi , se confondant en excuse.

Je ne lui en veux pas , il essaie seulement de raviver un feu avec des cendres humides.


Si tu savais comme c'est dur de constamment devoir survivre. Si tu savais comme c'est dur d'échapper à ces nuits blanches. Ces nuits à refaire le monde, ces nuits à se demander comment faire pour s'enfuir de cette planète.

Desire To LiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant