Chapitre 3

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« Avec toi, tout semble facile, doux, beau, tout semble parfait. Comme si le monde était un océan calme sur lequel chaque navire pouvait voyager. Avec toi, j'ai appris à ne plus avoir le mal de mer. Avec toi, j'ai accepté, pardonner ce que j'avais toujours eu du mal à faire.

Avec toi, j'ai découvert d'innombrables choses que je ne connaissais pas : la tendresse, l'amour, mais aussi la peur de la perte .Avec toi, je savais ce que je voulais, j'avais des rêves, des envies, de l'espoir. Avec toi, je me sentais fort, je me sentais moi, je me sentais bien.

Avec toi, j'avais des papillons dans le cœur et des étoiles dans les yeux, j'en étais moi aussi, et je brillais. Je brillais d'amour, et je brillais pour nous »

Qu'est ce que j'avais pu relire cette lettre, ces derniers mots que tu avais abandonné derrière toi , et moi avec .

Honteusement parfois , il m'était arrivé de t'en vouloir , d'être parti sans moi , sans m'en parler , sans m'avoir proposé de t'accompagner outre les limites de ce monde.

Et sans toi j'avais dû connaître l'apocalypse.

J'ai vu mon monde s'écrouler devant moi, sans savoir quoi faire parce que j'avais été pris de court.

Comme tous et rageusement je t'en avais voulu de m'avoir mis au courant en même temps que tout le monde.

Puis j'avais reçu mensuellement ces lettres . Celles que tu avais écrites seulement pour moi.

Je les chérissais parce que ces mots aussi tristes étaient ils , restaient les dernières traces de ton désespoir , celui seul que tu avais du trainer .

Alors ces mots aussi abominables étaient ils , restaient ceux que tu avais écrit aux milieux de tes pleurs et de tes tourments.

Ceux criant d'un mal permanent que personne n'avait sut entendre.

Pourtant ce jour-là alors que j'étais assis sur ce lit que je côtoyais depuis déjà plusieurs mois , face à la seule source de lumière naturelle , cette grande fenêtre comme unique télé de ce monde bien vivant ou ce ciel aussi gris que mon monde intérieur , que ma vie , j'ai sentie la brûlure d'un soleil dans mon dos .

Je n'ai pas eu besoin de me retourner une seule fois pour sentir chaque passage de ses billes sur mon corps me faisant frissonner mais pas dans le sens que tu penses .

Non je ressentais cette vitalité ,celle qui te poussait à vivre , à voir la lumière dans ce monde de ténèbres. Ce joyaux qui t'aveuglait de toute noirceur , pour te baigner dans un bon et beau monde , le même que tu m'offrais de ton vivant.

Desire To LiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant