9 ans avant.
J'ai un billet dans les mains.
-Aller la moins que rien je sais que tu as plus que ça.
Ils me volent mon sac et le vide par terre.
Des pièces tombent.
-Tu vois je savais que tu n'avais pas que ça! Mais où est Alex? Elle est pas venue aujourd'hui... Peut être qu'elle aussi en a eu marre de toi. Ça changerai pas de d'habitude.
Ses toutous se mettent à rire.
Tristan prend l'agent et le range dans ses poches en rigolant avec de s'éloigner, avec ses chiens derrière lui.
Je pleure.
Parce que je ne peux faire que ça.
Pleurer.
Le pire c'est que je le croit quand il dit que Alex n'est pas la à cause de moi. Je le crois quand il me dit qu'elle n'en peut plus de moi...
Elle non plus...
Je récupère mes affaires qui sont éparpillés par terre et les mets dans mon sac.
Je me lève et pars dans les toilettes des "professeurs" que je squatte constamment.
Je m'enferme et m'effondre à terre.
Putain...
C'est ma faute...
Ma faute.
Ma faute.
Ma faute...
DRINGGGGG
La cloche sonne mais j'attends encore plusieurs minutes avant de sortir.
Je veux partir.
Je dois partir.
Dix minutes plus tard j'ouvre doucement la porte et passe la tête. Il n'y a personne. Je sors doucement de ma cachette et frôle les murs jusqu'à la sortie.
J'arrive dans la cours et je rase toujours les murs jusqu'à arriver au coin où, sous les arbres, le grillage est cassé et la terre est assez gratté pour pouvoir s'y glisser.
Arrive dehors je suis sale, mes habits sont tachés mais je n'en tiens même pas compte.
Je cours.
Je cours.
Je cours jusqu'à la maison d'Alex.
Arrivé devant celle-ci je sonne. Ses parents devraient être partis à l'heure qu'il est.
Personne n'ouvre.
Je récupère la clé cachée derrière un pot de chrysanthèmes qui se trouve juste à côté de moi.
Ce sont les fleurs pour les morts je crois... j'en avais posé une sur la tombe improvisée d'un oiseau que j'avais enterré après l'avoir trouvé écrasé sur la route.
Je déverrouille la porte et rentre. Un silence pensant règne dans la maison.
-Alex?
Silence.
-ALEXIAAAAA!
Toujours rien.
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Sauvée
RomanceLa pluie frôle mes joues, mes pied sont las : un pas sur le côté et c'est la fin. Je pourrais glisser et m'écraser au sol, 50 étages plus bas, mais je pense que je préférerai ça que de devoir descendre et continuer ma vie comme si de rien était. ...
