6 ans avant:
La musique perce mes tympans comme jamais.
Je ne veux plus rien penser...
La tête dans les caissons, les sons de tekno pénètre tout mon corps.
Je sors un sachet remplis de comprimées de md en verse un dans ma mains.
Je le regardes quelques secondes. Ce médicament à ma détresse, cette entidote, cette pilule du bonheur.
Je le mets dans ma bouche et l'avale.
Je ne pas vivre sans être shouté.
Je prends une gorgée de la bouteille de bière que j'ai à la mains.
J'aimerais que tout s'arrete.
Je tape du pied autour d'une centaines de personnes, je bouge dans tous les sens comme si plus rien ne contait.
Et c'est le cas.
Les effets de la MDMA commencent à apparaître de plus en plus vite.
Mes membres s'engourdissent, ma tête se vide comme un ballon remplis d'eau qui vient de se faire transpercer par une aiguille. Tout se calme un peu, un petit peu, mais assez pour senir la difference.
L'euphorie monte en moi.
J'ai envie de parler à du monde.
Je fini ma bouteille d'un trait et commence à marcher à travers toutes ces personnes qui juste vivent.
J'ai l'air d'un zombie à coté d'eux... Je les envies...
- Salut!
La personne se retourne et me regarde avec un sourire.
- Salut! Comment tu t'appelles?
Comment on peut être si gentil.le avec une personne comme moi?...
Iel fait semblant. Personne ne t'aime. T'es qu'une grosse merde.
- Noa et toi?
Je suis obligé de hurler pour que ma voix soit plus forte que le son.
- Patricia mais mes ami.e.s m'appellent Pat.
- Je peux t'embrasser Pat?
Je rigole de moi même.
Je suis tellement défoncé putain.
Iel glousse.
- Si tu veux.
Nos lèvres se rencontrent. J'exerce une légère pression et rapproche son corps du mien.
Elle recule sa tête quelques instants et tire une taff de sa cigarette avant de revenir à la charge.
La fumée passes de sa bouche à la mienne, je peux la sentir s'immisser doucement dans mes poumons tandis que Pat se recule.
Je souffle la fumée sur iel puis m'eloigne avec un grand sourire.
Je sors de ma poche un paquet de clope que je vient de lui voler et en allume une.
Je me faufile entre les gens, prennant une douteille déjà entammée de vodka au passage.
Je l'ouvre et enchaine les shots dans le bouchon de la bouteille.
Je veux disparaitre...
Si je me shoot à l'ecsta, qui le remarquera? Qui remarera mon absence?
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Sauvée
RomanceLa pluie frôle mes joues, mes pied sont las : un pas sur le côté et c'est la fin. Je pourrais glisser et m'écraser au sol, 50 étages plus bas, mais je pense que je préférerai ça que de devoir descendre et continuer ma vie comme si de rien était. ...