Je me réveille en sursaut.
-Alix? Alix? ALIX?!
Je commence à fouiller toute la voiture.
Il n'y a plus Alix.
Je sanglote.
Non...
Une ombre passe devant la vitre et ouvre la porte en grand. Je ne vois pas son visage mais la personne rentre dans la voiture et referme la porte.
Elle enlève sa capuche.
Alix...
Je lui saute dans les bras.
-Oula, ça va? Noa?
-J'ai... tu... tu es, étais morte... désolé...
Elle me sert fort.
-Je suis là ok? Calmes toi.
Elle me fait des cercles dans le dos.
-Tu... es bien vivante?
-Oui Noa, je suis bien vivante.
Elle me prend la main et me fait une pression dessus.
-Tu as senti? Ça c'était réel.
J'essaye de me calmer dans ses bras tandis que son visage s'approche du mien. Ses lèvres se pauses sur les miennes pendant plusieurs secondes.
-Ça aussi c'était réel.
Elle me sourit et je lui fais un faible sourire en retour.
-Tu... tu faisais quoi dehors?
-J'ai entendu des bruits pas loin de la voiture donc je suis allé vérifier. Mais j'ai rien vu et le soleil se lève bientôt donc ne t'inquiète pas.
Elle me fait un bisous sur le front.
-Aller, rendors toi demain on a du travail.
Je m'allonge et Alix se colle à moi.
-Bonne fin de nuit, ne t'inquiète pas je ne vais pas bouger.
11h.
On s'est réveillé à 7h du matin pour tout nettoyer. Ça fait 4h qu'on est là, à passer le balais, à faire des machines, à aérer toutes les pièces.
J'ai mal de partout, des pieds jusqu'au cou. Mon corps n'était pas habitué à faire tant d'exercice et il me le fait bien comprendre.
Alix me voit grimacer.
-Aller plus qu'une heure et après on fait une pause!
Il est actuellement 22h. On a enfin fini.
-Putain j'ai mal de partout.
Alix s'étend et se laisse tomber sur le lit.
-Ouaw ça m'avais manqué un truc confortable.
Je m'assoie à côté d'elle et tombe à la renverse.
-Tellement.
On tourne la tête au même moment. Ses yeux s'ancrent dans les miens. Mon souffle se coupe.
Ses yeux s'illumine et elle se relève d'un coup.
-Faut fêter notre première nuit DANS la maison!
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Sauvée
RomanceLa pluie frôle mes joues, mes pied sont las : un pas sur le côté et c'est la fin. Je pourrais glisser et m'écraser au sol, 50 étages plus bas, mais je pense que je préférerai ça que de devoir descendre et continuer ma vie comme si de rien était. ...