De nos jours:
-Noa? Je peux entrer?
J'essuie les larmes de sous mes yeux et me lève.
-Oui oui, va y!
Elle entre et regarde mes yeux bouffis.
-Ça va?
Je hoche la tête.
-Oui t'inquiète pas, c'est a cause de l'eau, je m'en suis pris dans les yeux.
Elle descend son yeux sur moi et me mange du regard.
-Je... je te dégoutte, c'est ça?
- Quoi? Non! Bien sûr que non! Tu es magnifique, vraiment.
J'essaye de me voir à travers ses yeux. Une fille maigre, rougis par la chaleur de l'eau, pleines de cicatrices, les yeux gonflés.
Je suis laide. Tellement laide...
Elle me voit dans mon intégralité. Elle voit bien plus que mon corps nue, elle me voit, moi, la fille brisée qui a besoin d'aide.
Non... je n'ai pas besoin d'aide... je peux me débrouiller seule.
Non, tu ne peux pas et tu le sais.
- Tu es tellement magnifique...
Mes joues rougissent tandis que Alix pose ses vêtements sur le lavabo.
- Je peux venir prendre ma douche avec toi? Si tu veux pas c'est pas grave hein je ne te force pas et tout je me disais juste que ça serait bie-
- Oui bien sûr! Viens!
Elle se déshabille doucement devant moi. Ses vêtements glissent sur sa peau pendant que moi je ne peux m'empêcher de la regarder.
Sa peau danse devant mes yeux.
Elle ouvre la porte en verre de la douche et rentre à l'intérieur.
L'eau bouillante tombe sur sa peau.
-Mais c'est brûlant! Comment tu fais pour rester sous l'eau?
-J'ai oublié à baisser la température, désolé...
-Je sais d'où vient toute cette buée maintenant.
Elle éclate d'un rire qui envahis la pièce et réveil les papillons dans mon ventre.
Elle est juste là, face à moi, nue.
Belle.
Elle est juste parfaite.
- Tu penses à quoi, là tout de suite?
Elle me prend de cours. Je n'ai pas le temps de réfléchir que les mots passaient ma bouche.
- Toi. Je pense à toi.
Putain j'ai vraiment dis ça?
- Pas à autre chose t'es sur?
Ses joues s'empourprent. Je la regarde, captivé.
Sa voix fait vibrer mon corps.
Chaque vibration de ses cordes vocales m'attirent et m'ensorcellent un peu plus.
Je crois que je l'aime...
L'eau coule sur nous tandis que je me poste face à elle et pose ma tête dans le creux de sa clavicule.
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Sauvée
RomanceLa pluie frôle mes joues, mes pied sont las : un pas sur le côté et c'est la fin. Je pourrais glisser et m'écraser au sol, 50 étages plus bas, mais je pense que je préférerai ça que de devoir descendre et continuer ma vie comme si de rien était. ...