Jewellery [TERMINEE]

Chapitre 2

les invités avaient déjà commencé à envahir la villa et la salle de réception. Mais Nat n'était tout simplement pas prêt à les affronter.

On toqua à la porte de sa chambre, Stephan ouvrit à la mère de ce dernier.

- Bonsoir madame, fit ce dernier en la saluant avec respect.
- Bonsoir jeune homme, je vois que mon fils a encore visé juste dans le choix de votre tenue, fit cette dernière en lui souriant avec chaleur.

Si le père de nat était réticent quand à l'amitié qu'il avait avec cet européen et sa copine, il doutait toujours du fait qu'ils n'étaient pas en amour depuis tout ce temps. Même après leur avoir présenté Sara, son père refusait de croire en leur couple. Pourtant, la mère de Nat avait très bien comprit, connaissait son fils et sa façon de communiquer malgré sa timidité adorable, il n'était pas du genre à se jeter sur n'importe qui pour défier son père. La mère de Nat avait adoré Stephan depuis le début en indiquant qu'il était comme un second fils et qu'elle le remerciait pour son amitié envers son fils. Quand ils lui avaient présenté Sara, elle avait immédiatement vu l'amour entre ces deux bêtas et la joie visible qui avait brillé dans le regard de son fils. Cette fille était d'une beauté indéniable, mais d'une âme pure et compréhensive, ce qui l'avait immédiatement attirée.

Au moins une allier dans cette famille un peu trop concervatrice.

- Merci Madame, vous êtes toute en beauté ce soir, vous êtes sûr que ce n'est pas vous que l'on va vouloir proposer ce soir et non Nat ? la taquina t-il.
- Ah ! Mon mari nous ferait une syncope, gloussa t-elle. Sara, mon dieu je ne vous avez presque pas reconnu ! Qui est donc cette sublime apparition ?
- Ce n'est que moi Madame Natasitt, mais je ne risque pas de vous arriver à la cheville.
- Baliverne, vous êtes absolument sublime et très bien assortie.
- Nat nous en a fait cadeau, mais je me sens mal de le savoir.
- Pourquoi ça ? Puisque c'est un cadeau, ça ne se refuse pas, s'exclama la mère en souriant.
- Merci Madame, rougit Sara en venant se suspendre au bras de son compagnon.
- Où est mon fils ?
- Je suis là, soupira le jeune homme en sortant de la salle de bain.
- Que tu es beau mon fils, tu vas éclipser ton père.
- Si seulement je pouvais éclipser cette soirée à la place...
- Je sais mon fils, mais tu es l'héritier de notre famille, il est de ton devoir de-
- Trouver un alpha pour me mettre une laisse et diriger à ma place notre entreprise, je sais.

La mère n'était pas plus en joie de le savoir, pour elle Nat était encore trop jeune à à peine 20 ans. Mais il était nubile et donc inutile de devoir repousser la décision de son père. Quand à sa réticence de devoir donner son libre arbitre à un alpha, elle pouvait facilement le comprendre ayant dû donner le sien à son mari pour le reste de sa vie. Mais qui sait... Peut-être trouvera t-il quelqu'un ce soir parmi la ribambelle de prétendants qui forçaient l'accès du domaine pour venir le rencontrer et oser espérer attirer ses faveurs ou du moins son attention. Elle ne pouvait lui en vouloir d'être réticent de vouloir se donner à quelqu'un sans le connaître ni l'aimer, mais n'ayant toujours pas de marquage, il était une cible pour n'importe qui qui voudrait s'y essayer et devoir laisser son corps décider tout seul durant certaines périodes de sa vie depuis le collège, Nat en était effrayé et quand bien même sa mère faisait son possible pour prévenir ce genre de chose, il avait lui-même pris les devants avec ce collier adamantin qui ne le quittait jamais.

Nat apparu en costume trois pièce, de couleur crème au gilet sans manches chocolat froid. Des chaussures à l'italienne et une chaînette devant sa cravate. Il avait coiffé ses cheveux avec du gel, lui donnant un air plus distingué et plus mature que son habillage habituel quand il se rendait en cours ou quand il trainait avec ses amis.

- Tu es magnifique, s'exclama Sara en venant rajuster la veste du garçon qui lui offrit un sourire triste. Son collier à peine caché dans le col de sa chemise, on pouvait voir le liseré brillant de ce dernier dépasser légèrement, captant la lumière des lieux.
- Il est temps d'y aller, ton père va bientôt faire son discours.