— Enfin ça, c'était avant de te rencontrer et de me rendre compte que ton toucher ne me brûle pas, qu'être près de toi j'adore ça au lieu que ça me donne la nausée, que faire l'amour avec toi a été la meilleure chose de ma vie. J'avais tort en pensant que je n'arriverai plus jamais à vivre normalement. Bien sûr j'aurai toujours mon passé qui me bouffera la vie, mais au moins, je serai heureux avec toi, je t'aime Milda.
Mon cœur se contracte, moi aussi je l'aime, je ne sais pas comment c'est arrivé, ni quand et aussi vite surtout, mais je ne vois plus ma vie sans lui. Il est l'homme qui m'a sauvé et il le fait toujours chaque jour depuis qu'il m'a gardé ici en sécurité, loin de ma soi-disant famille. Mon âme sera toujours meurtrie comme lui, mais je vois une lumière blanche au bout du tunnel et lui qui m'y attend et me garde. Il ne sait pas tout, j'ai peur de lui dire qui je suis vraiment. Si ici, ils se rendent compte d'où je viens, ils me tueront, me négocieront ou me foutront dehors. Si avant de le rencontrer j'aurais choisi la première option, là tout ce que je veux c'est qu'on me laisse près de Seth.
— Je t'aime aussi.
J'ai la nausée rien qu'en pensant à ce qu'il a vécu, je comprends mieux son comportement, de ne pas le toucher, de ne pas l'embrasser et l'acte en lui-même. Je ne me pensais pas prête moi-même, mais j'avais tort, il arrive à me reconstruire et à me faire passer chaque étape. Moi qui ne voulais que mourir avant qu'il ne me récupère sur la route, ce n'est plus du tout le cas, je veux vivre et uniquement avec lui. Je ne sais pas pourquoi je lui ai fait confiance ce jour-là, mais j'ai senti qu'il ne me ferait pas de mal et j'avais raison. Arès j'ai toujours su que c'était une pourriture, je l'ai vu assez rapidement que c'était une mauvaise idée d'aller avec lui.
— Il faut que j'aille voir Floki, je reviens vite.
Il m'embrasse à pleine bouche, je n'ai pas envie qu'il parte, j'ai juste envie de recommencer encore et encore ce que nous venons de faire, mais il se détache bien vite de moi et se lève. C'est le plus bel homme que j'ai jamais vu. Il a encore toutes ses marques de la dernière fois sur son corps, mais ça le rend encore plus dangereux. Il est adorable, la meilleure personne que je connaisse, mais je suis sûre aussi que si l'on faisait du mal aux gens qu'il aime, il tuerait ces personnes sans hésiter, c'est pour ça qu'il ne doit jamais savoir ce qui m'est arrivée, car s'il décide que je reste quand même sa régulière à lui, il ira me venger. Il vient m'embrasser une dernière fois avant de partir. Je me lève, toute heureuse et pars dans la salle de bain. Je me regarde dans la glace et me demande ce qu'il me trouve, je suis tellement fade par rapport aux filles d'ici. Je touche mes cheveux blonds qui sont ternes, j'ai des cernes sous les yeux qui pourraient j'en suis certaine entrer dans le Guinness des records. Je préfère ne plus me regarder en entrant dans la douche, j'allume l'eau. J'entends un bruit et regarde, c'est Ice qui est devant la porte. Déjà ? Il a fini avec son connard de président ? Je pensais qu'Arès était sur le haut du panier des salauds, mais j'avais tort, ici, c'est de la compétition aussi. Quand je repense à cet enfoiré qui a voulu me violer. Heureusement que mon chevalier servant m'a sauvé. Il entre dans la douche sans même se déshabiller, mais qu'est-ce qu'il fait ? Il me prend par la gorge et me claque contre le mur. Je commence à suffoquer, je ne comprends plus rien, pourquoi il est comme ça ?
— Qui es-tu vraiment Milda ?
Je ne peux pas répondre il sert beaucoup trop ma gorge. Il finit par relâcher la pression et me scrute avec dégoût. Mon cœur se met à saigner, jamais il ne m'a regardé comme ça, même quand il m'a trouvé nue sur une route.
— Je, je suis ta régulière.
Je ne sais pas quoi répondre d'autre.
— Tu mens, tu es la régulière du président des Gods of the road.
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The Road Fuckers
RomanceJe ne supporte pas qu'on me touche, je parle à peine. Les filles, le sexe, tout ça ne m'apporte que du dégoût. C'est assez particulier pour un biker, surtout dans un club dans lequel le sexe est comme une religion. Un soir, en faisant un tour de mot...