Lost and insecure

Chapitre 8

Je leva doucement mes yeux et tomba en contact avec ceux de Jake. Il était vraiment énervé.

- Mais t'es complétement malade ? Pourquoi t'as fait ça ? Criai-je en m'acroupissant près de Taylor.
- Il avait ses bras autour de toi cet enfoiré. Il a pas à te toucher. Tu comprends. Tu m'appartiens, t'as pas le droit de chercher ailleurs, me cria-t-il.
- Mais t'es complètement malade, dis-je doucement en secouant la tête.

Ce mec est juste incroyable. Donc maintenant je n'ai pas le droit de faire de calins à des personnes ? Et je lui appartiens en plus de ça ? Quelle bonne blague. Il ne veut plus qu'on se voit mais il vient quand ça lui chante.

- Il se passe quoi ici ? Demanda Johan en arrivant.
- C'est ton stupide pote qui m'a mit à terre, il a de la chance qu'il y a Sienna sinon je l'aurai défoncé, répondit Taylor.
- Si tu l'aurais pas chercher, il ne t'aurait rien fait, répondit Johan d'un ton nonchalant.
- Johan ! Tu es sérieux là tu te mets de son côté ? Taylor n'a rien fait à part me prendre dans ses bras amicalement.
- Amicalement mon cul, murmura Jake.

Je lui lança un regard noir il commençait vraiment à m'énerver aussi celui-là.

- Écoutes Sienna, Taylor est un idiot et il a mérité ce coup, me dit doucement Johan.
- Non mais je rêve, dîtes moi que c'est une blague.
- Salut la companie, vous avez pas l'air très en forme, on croirait qu'il y a eu un meurtre. Oh Taylor est par terre bien joué Jake, rigola Adam qui venait d'arriver.
- Punaise ces quoi de ces gens ? Viens Taylor on y va.

Je l'aida à se relever et m'avança avec lui vers sa voiture. Je ne lança aucun regard à ces abrutis en partant. Adam et Johan m'avaient énervé à se mettre du côté de Jake, c'était quand même lui qui était en tord et ils le défendaient. Je m'assis sur le siège passager et attendit que Taylor démarre mais il n'en fit rien.

- Sienna...
- Démarres s'il te plaît, lui dis-je doucement.

Il n'objecta pas et démarra la voiture. On arriva vite devant chez moi et je descendis en lui faisant un signe de la main. Cette soirée m'avait épuisée. Je me mis directement au lit en gardant mes habils j'étais totalement dépassé par les événements.

J'ouvris doucement les yeux la lumière du soleil passait à travers mes rideaux et éclairait légèrement ma chambre. Je regarda vers mon réveil et m'aperçu qu'il était seulement 9h, je referma mes yeux avant de les rouvrir d'un seul coup je prenais à 8h j'étais donc en retard d'une heure. Je me leva en vitesse et attrapa un survetement et un haut quelconque en vitesse. J'enleva mes sous-vêtements, la robe je m'en étais débarassé pendant la nuit elle me génait trop pour dormir, et rentra dans la douche.
Ayant fini je descendis en vitesse et vis mes parents en train de déjeuner.

- Vous ne travaillez pas ? Leur demandai-je.
- Non comme tous les dimanches, me répondit ma mère.
- Que fais-tu habillé ? Tu sors ? Me demanda mon père.
- Je pensais être en retard.
- Tu es tellement pressé de retourner en cours ? Il te reste une semaine de vacance poussin n'oublie pas, rigola mon père.
- Oui je sais, gromelai-je.

Notre petit déjeuner se termina dans la bonne humeur. Je me retrouvais maintenant seule chez moi, mes parents étant sorti se faire une journée entre amis. Ils m'avaient bien évidemment proposé de venir mais j'avais refusé n'ayant pas très envie de passer ma journée à écouter des conversations de vieux.
Je me leva du canapé et regarda par la fenêtre. Il n'y avait plus de neige même si il y avait un peu de verglas sur les routes. Je monta prendre mes écouteurs et redescendis avec une grosse veste de survêtement. Je ferais attention en courant. Ça faisait tellement longtemps que je n'étais pas partis courir et ça me manquait terriblement. Je me sentais tellement libre quand je courais. Tellement heureuse après l'effort que je produisais. Je pris soin de fermer la porte à clé et de mettre celle-ci dans ma poche. Pas question de courir avec un sac.
Je commençai par de petites foulées pour finalement acceléré et rester sur cette allure. Je prenais soin d'éviter toutes les plaques de verglas qu'il y avait et pour l'instant je n'avais pas glissé et j'en étais assez fière. Je courais sur la route à côté de la forêt. Je n'étais jamais partis dedans, je n'avais pas confiance et de toute façon ma mère m'avait interdit d'y aller. D'après elle il y avait des violeurs qui s'y trouvaient, j'avais bien évidemment écouter ma mère et n'étais jamais partis dedans. Tous les soirs je regardai par ma fenêtre vers la forêt en attente d'une personne suspecte mais je n'avais jamais rien vu de suspect. Je ne pense pas que les petites mémés qui allaient se promener à l'intérieur puissent être considéré comme suspectes.
Un cri se fit entendre me tirant de mes pensées, je tourna la tête vers la foret à l'affut d'un autre bruit mais rien ne se fit entendre. Je continua à courir en mettant le son de ma musique plus doucement de fait à pouvoir entendre si quelque chose se passait. Un autre cri se fit entendre beaucoup plus fort que le premier. J'hésitai maintenant à regarder ce qu'il se passait. Il pourrait y avoir un tueur ou bien quelqu'un se faisait agressé. Je marcha sur les branches et l'herbe et arriva sur le chemin de la forêt. Je marcha doucement enlevant les écouteurs de mes oreilles. Je me dirigeai vers le bruit des branches que j'entendais. Un autre cri se fit entendre ainsi que des pleurs. Je marcha d'un pas rapide vers le bruit et ce que je vis me cloua sur place. Je reculai doucement. Était-ce une caméra cachée ou ce que je voyais était bien vrai ? La créature se tourna vers moi, elle ne pouvait définitivement pas être humaine. Le sang coulait de sa bouche pendant que le corps mort de sa victime tomba au sol. Il se tourna vers moi et je commença à courir vers la direction inverse à la sienne. Le poids de son corps me fit tomber au sol. Elle était maintenant sur moi je poussa un cri strident. J'étais morte de peur.

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J'espère que cette partie vous plaît. Merci beaucoup pour les votes et le nombre de vues, ça me fait extremement plaisir *-*