Bonsoir !
Je vous souhaite une agréable lecture :)- - -
– Vous dites que le système de caméra était défaillant ?
L'homme se tenait sur ses deux jambes, debout devant le bureau où étaient éparpillés des dizaines de documents.
– Oui. Les caméras n'étaient pas éteintes comme on pourrait le croire. Elles ont été faussées par un putain de virus.
L'homme souffla en jetant d'autres feuilles sur le bureau, dont quelques unes glissaient par terre.
– Qui a pu foutre un tel truc sur le réseau d'une banque ?
– Vous avez ressorti tous les dossiers des employés deux semaines plus tôt ?
– Ouais. Mais on n'a rien trouvé.
– Qui était le dernier ?
Un autre, assis sur un fauteuil au loin, glissa son regard sur la feuille qu'il tenait entre ses doigts.
– Jeon Jungkook. Il a posé sa démission une semaine après le braquage.
– L'autre, avant ?
– Jeon Jungkook ?
Les hommes se tournèrent vers celui qui avait pris la parole.
– J'ai déjà entendu ce nom quelque part.
– Qu'est-ce que tu fous ici, Yoongi ?
– Je suis revenu en entendant parler de cette histoire de braquage. Jeon Jungkook, si ma mémoire est bonne, était aussi le dernier employé de la banque de Wall Street qui a elle aussi été braquée il y a quelques semaines déjà.
– Quelle information à son sujet ?
– Pas grand chose. Il est originaire de Busan, ses deux parents sont à la retraite. Il a fait des études de finance et de commerce... Profil banal.
– Justement. C'est ça qu'ils veulent faire croire.
Ils se jetèrent tous des regards. Le directeur reprit.
– Yoongi, tu veux enquêter dessus ?
– Ouais, passez-moi l'affaire. J'irai avec trois autres collègues, Wo Young, Nam et Il So. Quels sont ses derniers déplacements ?
– Aux dernières nouvelles, Jeon Jungkook est parti en France rejoindre sa famille. On n'en sait pas plus.
Un léger ricanement.
– Ok.
– Je te réserve les billets. Lança le directeur. Tu pars demain. Préparez vos affaires, qu'on chope ces crevards.
[...]
– Je n'ai plus envie de vivre ma vie.... Ma vie cesse quand tu pars [...]
L'air s'engouffrait dans le véhicule dans un bruit de souffle. Taehyung était sur la droite, assis sur la place passager. Son bras sortait de la fenêtre, il caressait le vent de la paume de sa main, dehors.
– Je n'ai plus de vie et même mon lit se transforme en quai de gare, quand tu t'en vas...
Je passai la quatrième vitesse.
La musique se disputait avec le son du moteur. Les mots français chantés par la voix de Lara Fabian s'enchaînaient sur les vrombissements de la Mercedes. Lors du refrain, celle de Taehyung s'ajouta.