Chapitre XVII

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...

Je ne sais plus ce que je dois penser...

Cette grosse n'est qu'une enfant...

Pourtant elle se bat comme un personne ayant passé sa vie à le faire...

Mes pensées tournent et se bousculent dans ma tête sans même penser à me laisser une seconde de répit.

Je repense alors au moment où mon Doloris l'a touché... Elle est tombée à genoux mais n'a pas emit le moindre bruit... Comment une enfant d'à peine dix-huit ans... Oui bon cinq-cent-quarante-trois mais n'ayant pleinement vécu dix-huit ans peut-elle être aussi résistante ?

La vérité est que seule une personne profondément détruite le pourrait... Comme je le peux...

Elle a eu mal. Je l'ai vu dans ses yeux lorsqu'elle s'est relevé. Pourtant elle n'a rien montré...

En plus de cela... Mcgonagall est là...

Je ne sais pas si cette pensée me rassure ou si elle me fait profondément peur...

Voldemort n'est plus là... Il m'a voler ma vie pour m'enfermer dans une spirale sans fond et me bloquant dans un espoir vain de vivre libre un jour...

Pourtant je suis là. Vivante et ayant une seconde chance...

Mais...

Pourtant je ne me sent pas en sécurité...

Pas même une seconde.

Je rêve encore de mes nuits de torture son son éclaire rouge. Me vidant alors de mon sang. Pour qu'il me guérisse et me punisse de nouveau. Je rêve encore de ses punition où il me laissait à la merci de Lestrange. Je rêve toujours de ce supplice lorsqu'il essayait de me faire un enfant... Et je pleure en repensant à son regard empli de déception lorsqu'il se rendait compte que je prenais des potions d'avortement dans son dos...

Je rêve encore des regards triste de ma sœur lorsqu'elle entrait dans la chambre après la punition et qu'elle me retrouvait recroquevillée sur moi-même dans ce lit miteux...

Je me souviens de ses larmes lorsqu'elle s'est rendu compte que le Doloris n'avait plus d'effet sur moi.

Et je me souviens de ce jour où elle m'a accompagné au ministère avant qu'on ne me conduise dans cette prison...

Mais par dessus tout... Je me souviens du regard de Granger lorsque je me suis assise sur son ventre avant de planter ma lame dans son bras pour y tracer cette insulte qu'elle ne supporte pas et que pourtant je continue de lui lancer...

C'est tellement plus simple.

Tout serait plus simple si en effet elle avait réussi à me tuer...

J'aurais peut-être dû la laisser faire.

Je me souviens de son regard noir, empli de haine, lorsqu'elle à maintenue mon sort. Elle n'avait pas peur de mourrir ce jour là... Moi si...

- Tu nous explique ce qu'il vient de ce passer Bellatrix ?

La voix de Lauren me sort de mes pensées et fait taire mes interrogations pour mon plus grand soulagement.

- Je... Je ne sais même pas moi-même.

Et voilà que les questions dans ma tête se brouillent de nouveau.

- Bellatrix ? Elle m'appelle doucement.

Je lève les yeux vers elle et m'en veux instantanément. En ce moment c'est elle qui a besoin de moi.

Elle a fait bien plus d'une crise cette semaine. Et la semaine dernière n'était pas de plus glorieuse non plus.

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