Chapitre XIX

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Devoir me rappeler de toute ma vie d'avant risque de me faire mal. Mais bon, je penses qu'elles ont besoin de savoir d'où je viens pour comprendre qui je suis.

Et puis bon. Si cela peut me permettre de me sentir vraiment mieux, c'est un risque que je peux largement me permettre.

- Je suis née en mille-neuf-cent-soixante-dix-neuf. Mes parents étaient des moldus et lorsqu'ils ont reçu m'a lettre d'admission à Poudlard, ils ont cru que c'était une mauvaise blague. Pourtant, à force de recevoir des lettres, ils ont acceptés de suivre les instructions des lettres. Leur choque lorsqu'ils se sont rendu compte que tout ce monde était bien réel était memorable.

Je ne regarde pas les filles autour de moi. Je regarde la table riant calmement en me souvenant de la tête de mes parents en découvrant le chemin de Traverse.

Leur fierté en se rendant compte que je n'étais vraiment pas une petite fille comme les autres.

Et même leur amour que j'ai pu lire dans leur regard lorsqu'ils me regardaient.

Je les aime tellement.

- Le temps que mes parents se rendent compte que tout cela n'était pas une blague, je suis entré à Poudlard à douze ans. J'y ai rencontré mes deux meilleurs amis...

Les premiers souvenirs avec Harry et Ron me remontent en tête.

" Je te signale que tu as une tache sur le nez. Juste là "

Je ris en repensant à leur tête ce jour là.

- Je voulais toujours tout savoir sur tout. Alors arrivé à l'école, j'avais déjà lu tout les livres possible et inimaginable. Et Miss je sais tout ne plaisait pas vraiment. Pourtant, malgré des debuts quelque peu conflictuelles... Harry Potter et Ronald Weasley sont devenu mes meilleurs amis.

Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir retenir mes larmes.

Repenser à tout ça me fait mal. Ça me blesse. Pourtant ça me procure un bien fou. Je crois que j'avais besoin de ça pour compléter entamer de fermer la page.

- Nous avons, dès la première année, combattu le mal en passant devant un chien à trois têtes, des plantes tueuses où encore un jeu d'échec géant version sorcier.

Je ris tristement à ses souvenirs.

Ce que j'ai eu peur. Il en faudrait beaucoup plus pour m'effrayer maintenant.

- En seconde année. Je me suis retrouvée pétrifiée par le monstre de Salazar Serpentard. C'était un Basilic que quelqu'un à libérer dans le château à la recherche d'enfant né-moldu. Et Harry l'a tué, manquant de mourir par la même occasion, pour la seconde fois en deux ans.

Je crois que je peux contenir mes larmes pour le moment. Pourtant me rappeler tout ce que j'ai vécu avec eux-mêmes fais atrocement mal.

Cette fois ci, ce fut la première fois que la discrimination envers les moldus me touchait autant.

- En troisième année... Merlin la troisième année... Le parrain d'Harry c'est échappé de prison. Il était à Azkaban lui aussi. Nous pensions qu'il était venu pour s'en prendre à Harry. Mais la vérité c'est qu'il  voulait simplement le protéger car il était enfaite son Parrain. Par contre notre professeur de défense contre les forces du mal s'est révélé être un loup-garou.

Je ris de nouveau.

Je lève les yeux pour voir que les filles boivent mes paroles. Et semble obnubilé par mon récit.

Elles ont de jolis sourires aux lèvres et s'emballe vraiment captivé par ce que je raconte. Comme si les images de mes pensées pouvaient se lire dans mes yeux.

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