Chapitre LXXII

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- Bon Merlin ! Je cri, retombant sur le matelas, allaitante.

- Voyons ma reine... Je vous ai déjà demandé de m'appeler Emma. Elle me dit, se penchant au dessus de mon corps pour m'embrasser avant de ressortir de moi.

Salazar... Si j'avais su plus tôt ce que c'était que de mettre une personne hermaphrodite dans son lit... Je l'aurais fais bien plus tôt.

Alors...

Il est possible... Que depuis notre trêve... Nous n'ayons pas repris le jeu...

Oui bon j'ai fais la pire des conneries de mon existence en lui demandant de m'aguicher toute la journée sans pouvoir la toucher en retour.

Oui, je le sais égalent. Je ne suis qu'une faible.

Mais c'est une faiblesse terriblement puissante qu'est ce sentiment de bien-être que je ressens lorsqu'elle passe ses bras autour de mon corps.

Je déteste être dépendante. Mais pour son touché, je vendrais mon âme au mal.

Je ne sais pas du tout comment je veux envisager les choses pour la rentrée.
Il nous reste une semaine, pour le moment je veux simplement profiter de ces instants qui nous sont réservés.

Il n'y a plus de prof ou d'élève, lorsque nous sommes entre nous.
Il n'y a pas de vouvoiement, mise à part pour les de jeu de rôle... Comme dans le cas présent ou les circonstances sont différentes...
En clair, c'est comme si nous nous étions rencontrées dans cette première boîte de nuit et que nous nous sommes contentées d'apprendre à nous connaître avant d'entamer notre chute.

Je ne lui dirais pas, les sentiments que j'éprouve pour elle.
Il ne faudrait pas qu'elle se disent qu'elle pourrait me mener à la baguette.
Mais je le lui montre tout même à travers mes gestes.

- À quoi est-ce que tu penses de beau ? J'entends à mon oreille.

Emma s'est allongée près de moi, passant son bras sur mon ventre et ayant blotti son visage contre mon cou.

- À rien qui ne te concerne. Je réponds, souriant.

- Hm hm... Quasi sûr que tu te faisais une réflexion sur le pourquoi du comment tu as voulu arrêter le jeu.

Elle se moque en plus...

- Je n'ai pas voulu arrêter le jeu. C'était un accord commun...

- Hm... Oui cohérent.

Elle rit de bon cœur et son souffle chaud s'abat violemment contre la peau, m'existant énormément.

Nous n'allons pas nous amuser à cacher les termes... Elle m'excite.

- C'est vrai que ce n'est pas toi qui m'a proposé une trêve, pour commencer. Elle me dit, déposant un premier baiser sur ma gorge. Ce n'est pas toi qui m'a attiré dans la salle de bain d'un restau de luxe. Elle se redresse, se plaçant au dessus de moi et déposant une nouvelle fois ses lèvres sur ma peau. C'est vrai que ce n'est pas toi qui m'a sauvagement embrassé avant de me laisser sortir de la voiture à notre retour.

Elle embrasse désormais mes lèvres et le fait avec une telle tendresse que je me mets à gémir.

J'enroule les bras autour de ses épaules et là tiens contre moi.

Elle soutient son corps d'une main tandis que la seconde tient son membre et me caresse avec.

Mon souffle se fait bien plus lourd, ma salive devient difficile à avaler et mon cœur tambourine mes entrailles.

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