Rencontre.

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– Bonjour, lance le jeune vendeur. En quoi puis-je vous aider ?

Izuku s'approcha de ses clients tout en prononçant ses paroles. Bien évidemment, il avait reconnu Toya puisqu'il était passé à la télé, malgré son manque d'intégrité dans les médias. A vrai dire, le bouclé n'aurait pas reconnu le nouveau chef Todoroki si ses brûlures ne l'avaient pas aiguillés. Sa silhouette s'était affinée, sûrement dû à une possible perte de poids importante, et il ressentait dans le regard de l'aîné de l'épuisement. Un état inquiétant en somme.

Une fois arrivé à proximité des nouveaux arrivants, le propriétaire du magasin leur lança son plus beau sourire et reposa sa question, tout en maintenant son regard sur le noiraud.

– Bonjour, lance le bicolore qui observait le jeu de regard entre le vendeur et son frère avec malice. En voyant la devanture de votre magasin, mon grand frère a été attiré et je l'ai suivi. Il accompagne ses paroles d'un rire cristallin. Auriez-vous quelques rafraîchissements à vendre ?

– Oh évidemment, répond gaiement le verdâtre tout en relâchant son regard émeraude sur l'être qui habite ses pensées, nous venons à peine de recevoir des glaces artisanales et je m'apprêtais à les mettre en rayon.

– Oï Deku ! Bouge ton cul qu'il faut que je m'en aille moi. Une tête blonde passe à travers les étagères de marchandises, rapidement suivie du corps du propriétaire qui s'affala sur le plus jeune en guise de mécontentement.

Ce ne fut qu'une fois le silence rétabli que le cendré se rendit compte du rang social des clients de son meilleur ami. Et sans se rendre compte il s'approcha de son ami d'enfance et l'enlaça dangereusement pour le protéger du chef de clan. Il avait un mauvais pressentiment à l'égard de ce Toya Todoroki et préférait amplement protéger son ex plutôt que saluer les représentants de leur patelin.

Tout en gardant un oeil aux Todoroki, le cendré chuchota :

– Deku vire les. J'ai un mauvais pressentiment quant à la présence du nouveau chef.

Mais le dit Deku ne fit de rien et balaya d'un simple geste l'accolade de son ami d'enfance pour aider ses clients d'un air ravi en se souvenant de la veille.

Son rêve s'était réalisé et bouscula sa vie de jeune commerçant. 

Je te protégerais. Je t'aimerais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant