La pluie s'abat sur les vitres de la boutique. Elle semblait ne pas vouloir s'arrêter de battre, comme pour prévenir d'un mauvais présage.Le temps ne s'améliorait pas. Le gris prônant sur le bleu éclatant du ciel se reflétait dans les pupilles émeraudes d'Izuku. Le verdâtre était affalé sur le plan de travail de sa boutique. La tristesse se reflétait dans son regard habituellement empli de vie.
Voici plusieurs semaines que Toya l'ignorait fermement. Il ne répondait pas aux messages, et ne venait encore moins lui rendre visite. Seul ses hommes de mains et amis d'enfance venaient, afin de rendre compte de sa santé.
Cependant, ce jour-là avait fait exception. Il avait attendu toute la journée durant pour voir une tête familière, mais il ne vit que ses clients habituels.
Il ne comprenait pas la situation. Ni même comment ils étaient arrivés a cette situation. Avait-il mal agi au point que le noiraud ne veuille plus lui adresser la parole ?
Les questions lui rongeant doucement l'esprit, il n'entendit pas le son de la clochette retentir et il ne sentit pas l'aura dangereuse se rapprocher lentement de lui.
Les pupilles rubis du nouvel arrivant le scruta avec folie. Son beretta caché derrière son dos, sa main s'approcha délicatement de la touffe verdâtre devant lui.
À peine eût-il le temps de la frôler que le plus jeune releva vivement la tête. Ses pupilles virèrent de la tristesse à l'horreur. Comme par réflexe, il recula avant d'essayer d'attraper quoique ce soit afin de se défendre.
Mais avant de pouvoir faire la moindre manœuvre de défense, il sentit du sang perlé de son épaule gauche. La fumée sortant du gun devant lui, il comprit ce qu'il venait de se passer. Et pourtant, aucun cri ne sortit. Aucunes larmes ne tombèrent. Au contraire, seul un regard méprisant assorti à un fin couinement était accroché à la bouille tâchetée du plus jeune.
– Que fais-tu là Bakugo ?
A cette entente, ledit Bakugo tiqua. Il haïssait que son ami d'enfance l'appelait ainsi.
– Ce que je fais là Deku ? Cela me paraît pourtant évident mon cher ami. Je te remets les idées en place voyons !
– En me tirant dessus comme un taré, répliqua avec un sourire faux Izuku. Oh bah oui, c'est sûr qu'en me tirant dessus je vais, comme tu adores le dire, revenir à moi.
– Reviens près de moi Deku.
–Plutôt crever saleté de chien.
Face à l'entêtement de son ancien amant, le cendré finit par se résigner. Pistolet en main, il le braqua sur son ami et, attendant quelques secondes comme pour essayer de le faire changer d'avis, tira un seul et unique coup en sa direction.
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Je te protégerais. Je t'aimerais.
FanfictionDabi est issu d'une famille mafieuse et, de ce fait, il se voit reprendre les affaires familiales de son père. Contrôlant une grande partie de la préfecture de Shizuoka, l'aîné Todoroki possède une réputation de leader et est apprécié par les habita...