Le verdâtre leva son regard vide vers son nouveau client. Toya prit le temps de l'observer puis écarquilla des yeux en voyant l'état du jeune être qui hantait ses pensées il y a encore quelques secondes. Ses joues étaient gonflées et marquées par des cicatrices qui, à son plus grand soulagement, partiront d'ici quelques semaines. Bien que le jeune vendeur essayait de cacher ses petites blessures positionnées sur ses avant-bras, le plus âgé eût le temps de voir des bleus aussi gros qu'une poche de glace. Enfin, le bouclé possédait un oeil au beurre noir sur le côté gauche de son visage tandis que son oeil était toujours imprégnés d'un rouge remplaçant le blanc de son oeil.
Le silence prit place, laissant entrer une gêne que le plus petit fit disparaître sur le champ.
– Bon- Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ?
Il sentit le regard du chef yakuza sur lui s'intensifier et pensa l'avoir importuné en posant une question si idiote. Pourquoi lui avoir demander ça voyons ! Si le chef de son patelin moisi est là, c'est qu'il a besoin de se réapprovisionner. Mais n'a-t-il pas de personnel capable de se charger de cette tâche ?
– Qui vous a fait ça ?
– Co.... Comment ?
Il releva son regard, interpellé par la question de son client.
– Qui vous a blessé ainsi ? S'agit-il de votre petit copain ?
– Mon quoi ? Non je ne... Je suis... Célibataire... Et c'est mon ami Kacchan.. Disons qu'on s'est disputés...
– Le grand blond qui était avec vous la semaine dernière ?
– Hum et bien oui. Il s'agit de lui. Mais pourquoi me questionnez-vous ainsi ?
Le silence reprit place. Izuku crut voir de l'incompréhension dans les yeux de son interlocuteur. De l'incompréhension mélangé à une sorte d'innocence qu'ont seulement les âmes enfantines. Il ne se posa cependant pas plus de questions à ce sujet.
– Et donc.. Puis-je connaître la raison de votre venue ?
– Votre présence me manquait.
Le noiraud lança ces paroles d'une manière si pure qu'Izuku ne put s'empêcher d'en rire. Il rit d'un rire si cristallin et contagieux que le brûlé ne put s'empêcher de le rejoindre dans son éclat.
Ils continuèrent de discuter jusqu'à tard le soir au point que l'aurore prit la place du crépuscule. Et, dans un dernier au revoir, ils se quittèrent tous deux le cœur lourd et les pensées emplies de l'autre.
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Je te protégerais. Je t'aimerais.
FanfictionDabi est issu d'une famille mafieuse et, de ce fait, il se voit reprendre les affaires familiales de son père. Contrôlant une grande partie de la préfecture de Shizuoka, l'aîné Todoroki possède une réputation de leader et est apprécié par les habita...