Chapitre 8...

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Un plafond blanc. Une lumière blanche aveuglante. Et une sensation agréable dans mon dos. C'est dans cet espace que je me réveille doucement. Je m'assois puis tousse afin d'évacuer l'eau que j'ai encore dans les poumons. Mes habits trempés me collent à la peau.

            - Lys ! Comment vas-tu ?! Me demande la voix de Piol.

Je tourne la tête vivement vers lui. Comment cela se fait-il qu'il soit là ?! Je croyais que les concurrents n'avaient aucun lien avec l'extérieur...

            - Piol ? Dis-je avec la voix brisée.

Il s'approche de mon lit et me prend dans ses bras avant de me serrer fort contre lui.

            - Mon Dieu j'ai eu tellement peur pour toi...

            - Qu'est-ce...qu'est-ce que tu fais là ?!

Il se dégage doucement.

            - J'ai réussi à me faire muter à la garde de l'Arène... Je... J'avais... Enfin non... J'ai peur qu'il ne t'arrive quelque chose... Je voulais être là au cas où...

Ses joues sont légèrement rosies. Il évite mon regard. Il a la main droite emmêlée dans ses cheveux blonds blés et sa main gauche qui tripote la manche de sa chemise d'uniforme policier. En clair, il est embarrassé.

            - Piol ? Ça va pas ?

Son regard rencontre une nouvelle fois le mien avant de me fuir.

            - Si ne t'inquiète pas pour moi. Je... Je dois te laisser. Fais attention à toi Lyssandre !

Sans m'adresser un autre regard, il s'élance vers la porte de la salle où nous nous trouvons. Il l'ouvre puis sort en silence. Une autre porte s'ouvre à l'opposée et Edwin entre. Il sourit en me voyant réveillé puis vient me prendre dans ses bras.

            - Et bin on peut dire que tu t'es bien défendue dans ton aquarium !

Je laisse échapper un petit sourire puis Edwin se dégage avant de m'inspecter du regard. Je le regarde en me demandant ce qu'il lui prend et il lâche :

            - Et bin... Regarde toi... T'es toute trempée... On dirait un vieux chiot mouillé...

Je me regarde en ne sachant pas s'il fallait que je m'excuse ou au contraire m'énerver pour le fait que j'étais dans cet état à cause du jeu. J'ai jamais voulu me retrouver dans un aquarium géant moi !

            - Si tu vas mieux, tu peux me suivre pour que je t'arrange un peu...

Je hoche la tête et me lève du lit puis le suis. Nous traversons des couloirs et allons dans l'ascenseur avant de monter dans ma chambre. Edwin disparait dans le dressing et je vais me chercher une boisson dans le frigo de la chambre avant de me mettre dans le canapé.

            - Au fait, une fois que tu avais brisé ton aquarium, Jenny Khrus a rendu l'âme. Vous êtes plus que 5...

Plus que 5. Ce qui veut dire que la moitié des candidats est morte en seulement 3 épreuves... 3 de plus et il n'y aura plus personne.

            - Lys ! Tu m'écoutes ?

Je sursaute et pose ma boisson sur la table basse avant de me tourner vers Edwin.

            - Oui pardon, tu disais ?

            - Je disais qu'il faut que je te fasse belle pour ce soir.

Je le regardais avec surprise. Pourquoi je devais être belle ?

            - Pourquoi faire ?

Il me regarde et laisse échapper un soupir de désespoir.

            - T'as vraiment rien écouté ma belle... Ce soir, comme à chaque fois qu'il ne reste plus que la moitié des candidats dans une saison d'Arena,  Kaesar Luisju organise un bal dans l'Arène.

            - A quoi ça lui sert ?

            - A s'amuser un peu, à discuter entre concurrents, à passer une bonne soirée quoi !

Il sourit. Il aime bien cette idée de bal apparemment... Moi ce n'est pas vraiment mon truc. J'aime bien danser et les fêtes mais je vous assure que si vous étiez à ma place, vous n'auriez aucune envie d'en faire une avec Luisju. Edwin sourit encore avant de retourner farfouiller dans le dressing. Je me lève pour regarder par-dessus son épaule et ce que je vois me laisse complètement bouche-bée. Ma... robe je crois, est longue de couleur noire foncée, la jupe est fendue sur les deux côtés et c'est le plus grand décolté que j'ai vu de ma vie...

            - C'est quoi cette tenue...?!

Edwin se met à rire en m'entendant puis me pousse à l'intérieur du dressing.

            - La tenue que t'a préparé Kaesar alors maintenant habille toi chérie et n'oublie pas de mettre le soutien gorges push up et les bas que je t'ai préparé !

Il ferme la porte du dressing derrière moi sans me laisser le temps de protester. Je regarde la robe, les sous-vêtements et les bas d'un œil puis décide à me changer. Une fois habillée, je sors pour me montrer à Edwin. Je ne suis pas du tout à l'aise. En plus d'être ouverte sur les côtés, la robe me moule affreusement. J'ai les joues en feu.

            - Et bin, tout ce que je peux dire c'est qu'il a bien choisi la robe !

Je ne dis rien puis laisse Edwin m'entrainer jusqu'à la coiffeuse. Je m'assois face à mon reflet et Edwin attrape un peigne avant de me démêler les cheveux. Je grimace en sentant tous mes nœuds mais ne dit rien. Edwin finit de me les démêler puis s'attaque à ma coiffure en sifflotant.

Ma coiffure met plus d'une heure avant d'être réalisée puis lorsqu'Edwin termine, j'en reste bouche bée. Il m'a fait un magnifique chignon sur le côté gauche de ma tête, proche de mon oreille. Mes cheveux noirs, d'habitude si dur à coiffer, n'opposent aucune résistance à la coiffure. Je n'ai aucune mèches rebelles...

Edwin sourit en me voyant réagir comme ça puis fait pivoter mon siège avant de s'en tirer un pour lui.

            - Passons à ton maquillage... Ferme les yeux s'il te plait.

Je m'exécute et le laisse faire sans bouger. Je le sens appliquer quelque chose de fin, surement un eye-liner sur mes paupières. De la poudre et du rouge à lèvre.

            - Voilà, tu peux te regarder !

Il me fait pivoter pour que je me retrouve à nouveau devant le miroir tandis que j'ouvre les yeux. Je suis encore plus bluffée. J'avais raison pour le eye-liner. En plus d'avoir redessiné mes yeux avec, Edwin a contourné le trait d'eye-liner sur ma tempe droite et a esquissé une fleur, un lys. C'est juste magnifique.

            - Wha...

Edwin se met à rire puis me tend le bras pour m'accompagner. Bien sûr, avant que nous sortions de la chambre, Edwin m'a attaché deux sortes de barres grises à mes jambes grâce à mes bas. Ce n'est pas une fête comme les autres, m'a-t-il dit, vaut mieux s'attendre à tout.


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Un petit chapitre je suis désolée. En plus pas vraiment intéressant... Mais ce qui se passe ensuite doit être dans le prochain chapitre... Désolée encore :)

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