Le Cataclysme - Lockzie

Os externe

One-shot n'ayant aucun rapport sur l'histoire mais dans le même monde, juste là parce que j'en ai eu l'inspi
Et joyeux Noël !
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Corentin n'était pas habitué à être affectueux, après tout, il n'avait pas été habitué à l'être.

Avec sa mère, sa famille, mais les autres ? Déjà que ses années scolaires n'avaient pas été des plus belles, son entrée à l'armée avait réduit ses démonstrations affectueuses à zéro.

Ça n'avait pas été trop compliqué ou quoi que ce soit, après tout il y était habitué,  personne n'avait jamais émis l'envie d'être plus tactile avec lui et il rentrait chez lui régulièrement, retrouvait sa famille et sa copine, et ça lui suffisait.

Puis on lui avait attribué un camarade. Une sorte de second, quelqu'un pour assurer ses arrières.

Corentin ne jurait que par lui-même, alors au début il avait été méfiant. Il ne pensait pas que qui que ce soit puisse être utile à ses côtés.

Un second était presque supposé être prêt à se sacrifier pour lui. Corentin n'y croyait pas, il savait que le but des soldats était de survivre, et que c'était tout.

Il avait ainsi rencontré Mickalow. De son vrai prénom Mickaël. Pas très inspiré pour le pseudo.

Corentin n'avait pas confiance en lui. De toutes manières, l'autre était silencieux et distant, ne cherchant pas à créer un lien entre eux.

Heureusement qu'ils étaient bons individuellement et qu'ils ne furent pas en situation dangereuse pendant leurs premières missions, parce que Corentin se doutaient qu'ils ne seraient plus solidaires. Mais ça arriva un jour.

Un grognement échappa à Corentin alors qu'une poutre tombait, coinçant sa jambe.

- Merde ! jura-t-il en tentant de repousser la poutre.

C'était lourd, beaucoup trop pour lui, et il attrapa son arme rapidement.

Son seul but était à présent de gagner du temps. Peut-être que les infectés allaient finalement détourner leur attention de lui ? Il valait mieux espérer.

Corentin tourna la tête autour de lui, recherchant son coéquipier.

Mickalow était reparti, et Corentin n'en fut pas surpris : pourquoi serait-il en train de risquer sa vie alors qu'il pouvait juste fuir ?

Il ajusta la lunette de son arme, inspira un bon coup, et il était parti.

Autour de lui, les infectés tombaient un à un jusqu'à ce que l'arme de Corentin ne fasse un "clic" désagréablement reconnaissable.

Les yeux du brun s'écarquillèrent imperceptiblement alors qu'il réalisait qu'il n'avait plus de balles.

Il était mort. Littéralement.

Tant pis, il se battrait jusqu'à la mort, se dit-il en sortant un couteau.

Il tuerait le maximum de ces enfoirés avant de crever.

Un coup de feu retentir et l'homme sursauta en se retournant, son regard stupéfait se posant sur Mickalow qui se tenait derrière lui.