Le mercredi qui suit en sortant de la salle de sport avec Mattéo, je lui parle de ce Levi Hold.
- Tu sais, tout les soirs quand je vais faire de la moto je retrouve un garçon. Lui avoue ai-je, j'ai l'impression d'être une enfant qui avoue à son père qu'elle a un amoureux. Je fais souvent la course avec lui et il y a peu j'ai enfin vu son visage. J'ai rendez-vous avec lui tout à l'heure, pas un rendez-vous amoureux ! Cette dernière information est surtout pour moi.
- Pourquoi tu précise que c'est pas un rendez-vous amoureux ? Tu fais ce que tu veux, mais fais tout de même attention Tia. Tu ne le connais pas.
Tia, c'est le surnom qu'il m'a trouvé, et j'avoue que je l'aime beaucoup. Je le trouve mignon et original. Il a raison sur le point que je devrai pas lui faire confiance, c'est de la folie de prendre un rendez-vous avec un homme inconnu, mais je me rassure en me disant que nous sommes dans un endroit publique et que je n'ai pas à m'inquiéter pour ça.
- Je compte être prudente, tu sais que je le suis non ? Je ne prendrai pas des risques inutiles, tu me connais. Je t'appelle si ça devient étrange, et je te tiendrai au courant tout au long du rendez-vous. Dis-je avec une voix douce.
Il me sourit et acquiesce, il me prend les épaules et me serre contre lui au milieu du trottoir. Ce geste est anodin pour lui mais pour moi c'est très perturbant. Nous arrivons dans notre bâtiment, nous prenons les escaliers et une fois chacun arrivés devant notre palier nous nous faisons un signe de main en guise de au revoir. Bizarrement j'ai hâte de voir ma mère, elle avait si.. maternelle à travers son mot ce matin. Et puis son sandwich était délicieux ! Je rentre dans mon salon, elle est allongée sur le canapé et j'entends des miaulements. Je m'avance vers elle, je regarde à coté d'elle et je vois un chaton blanc et gris aux yeux bleus.
- Tu as pris un chat sans m'en parler ? Je lui demande sur une voix calme pour ne pas effrayer le chaton.
- Non, il était devant la porte dans un carton. Il y a un mot pour toi. Dit-elle.
Je lève un sourcil, je regarde en direction du carton, je marche vers celui-ci. Une enveloppe rouge avec mon prénom écrit en doré est collée sur le coté du carton. Je la prends, tire dessus pour la détacher et je l'ouvre.
"Prends soins, je l'ai trouvé dans la rue il se faisait attaqué par un chien. Je l'ai fais soigner mais impossible de le garder chez moi. Je te fais confiance pour qu'il soit heureux avec toi."
Personne n'a signé la lettre pourtant mon instinct à déjà une idée de qui cela peut bien être. Je mets l'enveloppe dans ma poche et je regarde la chat d'où je suis. Je ne suis malheureusement pas en capacité de le garder, je n'ai pas assez d'argent. Ça me brise le cœur. J'ai tellement envie d'avoir un chat depuis un long moment et celui-ci est si mignon.. Argh..
Je prends le carton et je vérifie si il est bien propre, aucunes odeurs et aucunes marques donc c'est bon. Je mets le carton de coté et je vais dans ma chambre chercher un vieux pull qui pourrai lui faire office de lit. J'en trouve un que je dépose près de mon lit. Je regarde l'heure sur mon téléphone et j'ai encore assez de temps pour aller chercher de quoi nourrir ce bout de chou. Je saisi ma carte et fonce vers l'animalerie la plus proche, où je croise ma voisine.
- Oh Hestia comment vas-tu ma grande ? Demande la vieille dame.
- Très bien et vous ? lui dis-je avec un grand sourire.
- Très bien aussi, tu as un animal de compagnie maintenant ?
- C'est compliqué mais oui j'ai un chaton et je cherche le minimum pour bien l'accueillir sans dépenser une fortune, c'est compliqué à ce niveau là... Je lui avoue ce que j'ai sur le cœur. Ma mère est revenue.. et vous savez comment elle est. J'ai perdu l'argent de ma bourse elle me l'a pris je vais juste pouvoir payer mon loyer et je prie pour que le mois prochain mes facteurs ne soient pas trop élevées. Ma lèvre inférieur tremblote, je me retiens pour ne pas pleurer.
Je vois le regard de Lucie devenir tendre à mon égard et un sourire se dessine sur ses lèvres, ses yeux plissés s'illuminent et la peau tombante de ses joues se redresse.
- J'ai toujours les affaires de mon chat. ( Son chat est décédé il y a pas longtemps et elle en a beaucoup pleuré.) Elles sont maintenant inutiles pour moi je venais justement pour voir si je pouvais les échanger ou les faire remboursées.
- Vous voulez me dire que vous me les offrez ? M'exclame ai-je, les gens dans la boutique se retourne vers nous et je reprends en chuchotant. Vraiment ?
Après milles remerciements de ma part je finis par remonter dans mon appart avec des sacs de courses remplis de toutes sortes d'affaires pour mon chaton, que j'ai décidée d'appeler Cristal ou bien si c'est un garçon cela sera Snow. J'arrive dans mon appart et pose toutes les affaires dans le salon, je mets l'arbre à chat près du canapé en espérant qu'il ne décide pas de faire ses griffes sur mon beau canapé. Je pose la litière dans un coin reculé et je la remplis, je mets une gamelle remplie d'eau, un autre de lait. Je ne sais pas vraiment ce qu'il préfère mais je sais que c'est un bébé que je vais nourrir au biberon.
Une fois occupée de mon chat est prête pour partir dans une tenue convenable je me dirige vers le lieu de rendez-vous. Arrivée là-bas, je vois une tonne de personnes et je cherche des yeux mon motard, un homme baraqué s'avance vers moi.
- Mademoiselle Desti ? M'interroge t-il, j'acquiesce . Monsieur Hold vous attend.
Il s'incline et je le regarde incompréhensible, il ne se relève pas et attend. Je me sens bête et je passe devant lui, lui faisant signe de se redresser, ce qu'il fait. Je le suis jusqu'à la table où je reconnais de dos mon motard. Plus je m'avance plus je me questionne, comment je dois lui dire bonjour ? Je lui serre la main ? Je lui fais la bise ? Un signe de main ?
Quand je suis à son niveau, il se lève et me tends la main, au moins il prend les choses en main ( sans mauvais jeu de mot ). Il me montre la chaise du doigt et l'homme qui était avec nous me la tire.
- Merci beaucoup. Dis-je en lui adressant un sourire.
- Bon, Hestia avez-vous réfléchis à ma proposition. Me demande t-il sans même me demander comme je vais.
- Comment allez-vous ? Je lui demande avec un sourire légèrement hautain. Il ne me répond pas, mais je le fixe droit dans les yeux.
- Je vais bien merci, et vous ? Il lève un sourcil avec un sourire en coin.
- Donc, j'ai fais une liste du matériels qui me sera nécessaire, je lui tends ma feuille, en noir c'est le matériel vraiment important, et en bleu c'est le matériel secondaire, ce qui n'est pas obligatoire mais qui améliore l'image ou la qualité du son.
Il saisi la feuille et la lit longuement, beaucoup trop longtemps, il arrive à me relire ? Je le regarde avec insistance et je n'ai pas l'impression qui lit vraiment le papier que je viens de lui donner. Pourquoi il ne réagit pas ? C'est ce qu'il m'avait demander ? Peut-être croit-il que c'est trop chère.
- Hum, j'ai noté les références les moins chères ne vous en faite pas. Et puis tout ce qui est secondaire c'est du matos que j'ai déjà, seulement pour faire un grand interview c'est pas d'assez bonne qualité, mais je tenu à le faire passer après parce que je ne tiens pas à vous dépouiller. Je lui adresse un sourire.
- Ce n'est rien, après plusieurs minutes de silence il me répond enfin, le budget n'a pas de limite.
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L'accident qui a changé ma vie.
RandomUne jeune femme qui est à la fin de ses études de journalisme, et passionnée par les sports de vitesse et les motos rencontre un homme sur une Ducati, ils faisaient régulièrement des courses les deux étaient très compétiteurs, et cet homme va radica...