Chapitre 8 :

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L'avion décolle tranquillement et arrivé à l'aptitude de vol on peut détacher nos ceintures mais je préfère garder la mienne, même si une ceinture à cette hauteur là c'est inutile. Je pensais à un peu travailler, je sors mon ordinateur et pianote le code, quand soudain Levi qui était jusqu'à présent entrain d'écrire des messages fermes l'ordinateur et se lève, pour clore les rideaux qui sépare nos sièges au reste de l'avion.

- Vous voulez vraiment travailler maintenant ? On en a pour 12heures.

- Mon cerveau est optimal au travail le matin, et je suis motivée. Je dois être sur que mes questions soient claires et précises, qu'elles soient par la même occasion avec des sous-entendus et qu'elles mènent à un but précis. Lui dis-je.

A vrai dire cela fait des semaines que je suis sur ces questions, je les ai lues et relues. Je les connais toutes par coeurs, je ne sais plus quoi ajouter et cela me parait peu.

- Qu'est-ce que vous voulez dire par "sous entendus" ? M'interroge t-il.

- Eh bien, beaucoup des coureurs qui sont à cet évènements sont liés à des polémiques, certaines plus récentes que d'autres, et je voudrai en savoir plus de près ou de loin là dessus. Même un mot accidentel peut révéler beaucoup, et pour faire un titre un peu tiré par les cheveux c'est idéal.

Je suis très heureuse qu'il s'intéresse à ce que je raconte et qu'il me questionne dessus. Mon téléphone vibre sur la table, je regarde et c'est un message de Mattéo.

Salut Tia, tout se passe bien ?

Je souris bêtement, les petites attentions sont les meilleurs, je répondrai plus tard à son message, pour l'instant je suis occupée.

J'ai l'impression de tourner en rond avec mes questions, je ne sais même pas à qui je vais m'adresser encore. J'ai prévu des questions pour les motards évidemment mais aussi pour des personnalités importantes qui seront là-bas, j'ai toujours un coup d'avance, et j'ai même penser à faire des questions pour le publique, et un genre de sondage pour savoir qui mise sur qui. Je continue d'écrire sur mon ordinateur quand soudain Levi me le ferme brusquement.

- Bon y'en a marre, je parle dans le vide depuis bientôt deux heures là. Son ton est sec.

- Levi, je me dois de travailler. Ok vous vous y aller pour regarder mais je dois rédiger encore une dizaine de question.

Il fronce les sourcils visiblement vexer par ce que je viens de lui dire, il quitte mon chant de vision, et dans mon dos j'entends les rideaux s'ouvrirent et des bruits de verre. Il prend quelque chose à boire. Je commence à avoir soif moi aussi mais j'avais prévu une bouteille pour l'avion car les boissons coûtent toujours une blinde. Je n'avais pas prévu d'être dans un jet privé. Il revient s'asseoir devant moi avec un verre taillé et rempli d'un liquide ambre. Il ne m'adresse plus un mot, pendant un moment. Je ne faisais comme si de rien était mais là tension est palpable et son regard est lourd sur moi. Il se relève un première fois pour se servir, puis une seconde. Il boit rapidement l'intégralité de son verre et je vois son nez rosir et ses joues aussi. Il va pour se relever mais il ne marche pas totalement droit cette fois-ci.

- Levi, vous feriez mieux de vous asseoir. Lui dis-je poliment avec un sourire doux.

Il se fige et se tourne vers moi.

- Redis mon prénom.

C'est la première fois depuis bien longtemps qu'il me tutoie, ce qui me choque à moitié. Il est toujours dos à moi.

- Levi ? Je répète.

Je cru entendre un grognement venant de sa part. Je le regarde et j'attends qu'il se retourne, ce qu'il fait au bout de quelques secondes. Il s'approche de moi et reprends sa place initiale.  Se penche légèrement sur la table et susurre doucement.

- Hestia, tes yeux sont enivrants.. je pourrai les regarder pendant des heures durant.

Je ne sais que répondre à cette avance, je me contente  de sourire gênée et reculer sur ma chaise. Un homme vient fermer le rideaux qui me laissais reliée au reste de l'oiseau en métal. Je me sens soudain prise au piège, je ne sais quoi dire ni faire,  je baisse les yeux et fais tourner mes bagues. L'alliance de mon père est à mon pouce, je la garde toujours sur moi, presque tout mes doigts sont ornées de bagues. Levi se penche un peu en avant pour voir ce que je fais et retombe dans son siège après un court instant.

- Vous êtes facilement distraite Hestia, pouvez-vous redire mon prénom s'il vous plaît ? Il sonne si bien dans votre bouche. Me demande t-il.

Cette fois-ci je me lève et ouvre les rideaux de moi-même,  je m'appuie sur le comptoir du bar à cocktail, j'ai besoin de boire quelque chose mais quoi ?

- Vous avez quelque chose à me proposer ? Je demande au barman.

- Avec ou sans alcool Madame Ligniville ? M'interroge t-il.

Je regarde en direction de Levi.

- Avec alcool.


******

Une grande partie du voyage est floue, j'ai sûrement trop bu, oui c'est irresponsable mais le cocktail qu'on m'a préparé fut essquie, j'ai dû en prendre deux ou peut-être six... mais le nombre n'est pas important !

Je suis enfin dans ma chambre d'hôtel, elle est  magnifique, un grand lit bien plus grand que nécessaire, avec un balcon qui m'offre une vue imprenable sur Tokyo, sur lequel il y a un petit jacuzzi, malheureusement je n'ai pas pris de maillot, mais vu la hauteur de l'hôtel et que le jacuzzi est couvert je ne vois pas de problèmes pour il aller nue. En face de mon lit j'ai une télé placée entre deux meubles assez conséquent dans lesquels j'ai rangé mes vêtements, dans le premier j'ai mis l'intégralité de mes habits et dans l'autre ma valise avec des affaires précieuses, comme mon ordinateur et un peu de matériels de journalisme, il y a également de l'argent en liquide au cas où, ça peut toujours servir. J'ai cadenassé cette valise.

Je me dirige vers la salle de bains pour prendre une bonne douche chaude avant de me mettre au lit, le voyage ne pas épuisée en partie parce que je ne me souviens d'à peine la moité mais aussi car les sièges et les conditions de vol étaient superbes.  J'ai envie de tout sauf de retourné m'asseoir et être immobile. Une douche bien chaude me permet toujours de me calmer, me remettre les idées en place et à aussi pour bien fait de m'apaiser et de m'endormir, c'est même pour cela que je vais rarement dans les jacuzzi et tout ce qui est chaud car je finis par m'endormir, et dans un hammam je ne vous dis pas à quel point c'est la honte. Je rentre dans la salle de bains et m'émerveille devant la beauté du carrelages qui est collés aux mûrs. Des fleurs de lisses dont les tiges sont incrustées de feuilles d'or, j'ai une baignoire en marbre avec un panier en osier posé dessus, il est rempli de produit de bains, bombes de bains, sel de bains colorant, pétale de rose, bains moussant, masque pour le visage, les cheveux, le corps, crèmes pour les mains, bougies, huile de massage, gel douche de toute sortes et shampooing différent pour sélectionné le sien en fonction de son type de cheveux.

Je sens que ça va me manquer quand je serai partie.


L'accident qui a changé ma vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant